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La perfection

 

 

 



SALUT AMI

 

 
 
Dans les sociétés humaines tout nous incite à être parfait (une mère idéale, un employé modèle, etc.), et elles s’attendent à ce qu’on soit PARFAIT (on est censé connaître les lois et les règles, et leur obéir); même la bible nous exhorte à être PARFAIT «comme notre père céleste est parfait» (Matt. 5:48). C’est culpabilisant et ça nous empêche d’être heureux (du moins comme nous concevons que le bonheur doit être). C’est qu’en tenant compte des autres, le bonheur cesse d’être une chose individuelle. Ça toujours été comme ça, mais c’est seulement maintenant, que de plus en plus de personnes s’en aperçoivent. Beaucoup ne le voient même pas (pas encore): «Mais c’est comme ça la vie; soyez raisonnable, enfin!».

C’est que nous sommes à la fin d’un cycle. Nous vivons une période de TRANSITION. Le consumérisme et le «profit à tout prix» semblent encore très forts, mais ils sont moribonds en fait, et s’apprêtent à disparaître; ils seront remplacés par les valeurs du prochain cycle: une joie* TOUJOURS PRÉSENTE et une sorte de sentiment de… (pas amitié: le mot est trop fort), comment dire, comme si une personne que nous n’avons jamais rencontré n’était pas un étranger.

*         UNE JOIE qui n’est pas un sentiment, mais un ÉTAT compatible avec tous les sentiments.

Depuis des millénaires, l’être humain appelle PERFECTION ce qui n’est qu’une conception «juvénile» de la perfection: «est parfait ce qui a toutes les qualités et aucun défaut» (un diamant sans impureté, un travail exécuté très adroitement et avec minutie, etc.). Selon cette définition personne n’est parfait car quelqu’un qui aurait toutes les qualités et aucun défaut, ça n’existe pas. C.a.d. que pour nous la perfection est une sorte d’idéal moral très difficile à atteindre (et pas naturel). Autrement dit, c’est MAL d’être soi-même, il faut être quelqu’un qui n’existe pas: quelqu’un de parfait.

Un éminent théologien catholique (Thomas d’Aquin) a écrit un livre très sérieux pour dire qu’on ne pourra jamais être parfait car «seul Dieu est absolument parfait dans l’ordre de toutes choses». Alors puisqu’on n’est pas DIEU, inutile de d’essayer d’être parfait: il vaut beaucoup mieux chercher à s’améliorer (en partant de ce qu’on est).

Quel que soit notre âge, nous faisons partie d’une espèce dans l’enfance. Alors on comprend pourquoi la perfection est si difficile à atteindre: tout est DIFFICILE À ATTEINDRE  pour un enfant. Puisqu’il y a évolution, l’humanité croît à mesure que les siècles passent, et un jour elle sera adulte; et quand l’espèce humaine sera adulte, sa définition de ce qui est parfait deviendra plus «mature», automatiquement et tout naturellement.

Aujourd’hui, l’humanité traverse une période de TRANSITION où elle doit se débarrasser de la définition juvénile de la perfection afin de laisser place à une compréhension plus réaliste; mais comme elle n’est pas encore  ADULTE, ce n’est pas encore automatique et inné pour elle (c’est très naturel par contre): les gens que cette perfection intéresse doive donc s’y exercer; on peut l’atteindre, mais seulement sur la base d’une acceptation de soi (plus, plus tard).

Cette idée plus réaliste de la perfection est suggérée par l’étymologie latine du mot (per fectus): celui qui est bien fait, et à qui rien ne manque, est «par fait» -per fectus (évidemment l'être humain COMPLET, pas son corps). C’est une définition inclusive où l’on peut voir que tout le monde est parfait (ce qui ne veut PAS DU TOUT dire que l’on ne puisse pas s’améliorer).

Ces deux conceptions de ce qui est parfait mènent à des résultats TRÈS différents. Jusqu’à maintenant l’idée d’une sorte d’idéal de perfection ne semble pas avoir donné de grands résultats (POUR L’ESPÈCE, car pour l’individu il y a eu quelques rares cas intéressants); de plus, on dirait qu’une perfection totale est impossible: soit on recherche une perfection spirituelle soit une perfection matérielle, mais pas les deux.

Même la religion affirme que l’Homme est un PÉCHEUR qui ne sera jamais heureux sur Terre –où il vit pourtant; il ne peut l’être qu’après sa mort (s’il le mérite, bien sûr) dans un AUTRE monde appelé CIEL; la spiritualité abonde dans le même sens car ne dit-elle pas qu’on ne peut trouver «Dieu» qu’en se détachant du monde.

L’idéal d’un être humain intégralement PARFAIT (corps et esprit) semble donc impossible à atteindre selon cette définition «juvénile» de la perfection. C’est ici qu’entre en jeu une idée plus réaliste: tout le monde est DÉJÀ parfait, mais cette perfection est cachée par toutes sortes de choses (que la religion appelle des impuretés ou des péchés). Un exemple illustrera cela très bien. Un enfant est une version miniature de l’adulte; pour devenir adulte, il n’a pas besoin d’acquérir de nouvelles facultés, mais simplement à développer celles qu’il a déjà (de plus, il ne grandit pas par lui-même, c’est la nature qui fait tout).

Aucun cauchemar ne dure indéfiniment. Le mauvais rêve de l’humanité est sur le point de s’évanouir (c’est imminent); et ce sera remplacé par une très longue période de bonheur où  l’Homme ira de perfection en perfection dans une croissance intérieure sans fin et dans la joie d’exister.

Alors notre tâche est simple: laisser transparaître notre perfection en retirant un à un tous les éléments indésirables qui la cachent. Est-ce difficile? Eh bien ça dépend. Notre descendant n’aura aucun effort à faire pour cela: c’est la nature qui fournira l’effort (c.a.d. que ce sera inné).

C’est seulement pour NOUS, aujourd’hui, qu’un effort est nécessaire. Et on comprend pourquoi: pour que la Nature* puisse agir sur nous, il faut s’en remettre à elle. Or, on ne s’en remet pas à elle; au contraire, on cherche à asseoir notre maîtrise sur elle afin de mieux exploiter ses richesses (qu’on appelle RESSOURCES NATURELLES).  

NATURE. On connaît très mal la Nature. On appelle Nature les champs, les lacs, les forêts, etc. NON, ça c’est la NATURE MATÉRIELLE (son corps seulement). La Nature est beaucoup plus qu’un corps. La science a découvert récemment qu’elle a une vaste INTELLIGENCE qui «régule l’ensemble de la biosphère»; il  lui reste à découvrir sa SAGESSE et sa CONSCIENCE. La Nature est BEAUCOUP plus puissante que l’Homme, et quand ce dernier la considèrera comme sa Mère (= avec respect et amour), alors il ira vite et loin.

Il est urgent de cesser de croire que «Dieu» est un pur Esprit, sans substance: c’est 100% faux; la vérité est beaucoup plus belle: TOUT ce que nous voyons est Ça/Lui (matière ET esprit, absolument tout) car il n’y a RIEN d’autre.


 

 

 

Un aperçu de demain










 

SALUT AMI. L'autre jour la TV présentait un documentaire sur le futur (enfin, la vision que son auteur en avait): la robotique va beaucoup se développer, nos sens vont être grandement améliorés par l'implantation de senseurs électroniques, des organes électroniques remplaceront des organes défectueux ou prolongeront la vie d'organes sains, etc. Et on nous présentait cela comme une sorte d'idéal de perfection!

Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette vision tristement matérialiste du futur plafonne bas: comme il n'y a rien de supérieur au cerveau humain (croient les matérialistes), l'évolution humaine culmine dans un être humain amélioré par des inventions humaines. C'est petit, pauvre et triste.


Tout ce qui existe n'existe que parce que c'est utile (je vais le dire autrement: il faut apprendre à voir que TOUT peut servir à nous rendre plus heureux): le matérialisme aussi (ça sert à contrebalancer les superstitions religieuses du Moyen-âge); mais il a maintenant atteint la limite de son utilité et ne peut continuer longtemps sans compromettre le bonheur de l'espèce humaine: un jour il disparaîtra (déjà le matérialisme "pur et dur" du début du 20e siècle n'existe  plus) et pour la science, le monde est passé de "purement et strictement matériel" à "un organisme intelligent, et régulateur de la vie" (cette évolution de la science est une nette amélioration, et augure bien pour les millions de matérialistes qui ne jurent que par elle).

Si cette vision de l'avenir a le droit de s'exprimer, je revendique aussi le même droit. Moi qui ne suis ni matérialiste ni spiritualiste (ou peut-être l'un et l'autre), je vais donc dire ce qui nous attend demain.

Évidemment le monde de demain sera la continuité de celui d'aujourd'hui. Mais s'il y aura bien continuité, ce ne sera pas une continuation de celui d'aujourd'hui cependant: ce sera un heureux mélange de choses qui nous sont familières, et d'autres, complètement nouvelles. C.a.d. que l'Homme étant devenu plus sage (comparé à aujourd'hui) sera en mesure de bâtir un monde plus accueillant.

Dit simplement, notre espèce s'apprête à passer de l'adolescence à l'âge adulte (sans mérite particulier, simplement parce que, dans sa croissance, elle est rendue là), et notre avenir découle des conséquences de cette "maturité" nouvellement acquise. Parmi elles, le plus important sera une joie généralisée, et de cette joie "toujours présente" découlera une abondance de qualités qui existent déjà chez certains individus, mais qui seront généralisées à l'espèce (comme la confiance et la fraternité) tandis que d'autres seront nouvelles (une acuité sensorielle accrue due à une conscience plus développée, par exemple). C'est l'Homme qui réalisera cela bien sûr, mais il le fera parce que ce sera "dans l'air" et qu'il verra que c'est possible*.

* POSSIBLE. TOUT est possible pour l'Homme (absolument tout). Mais il faut voir que c'est possible, et pour le voir, il faut "changer de regard" (plus, bientôt). Par ignorance juvénile l'Homme a fait de la Terre  la chose laide et polluée que l'on voit, mais il suffit de la voir autrement et nous la transformerons selon notre nouvelle vision.

 


Voici comment cela se fera. Les choses ne meurent pas ni ne disparaissent: elles se transforment, et le Yi King (livre des transformations) explique comment: "toute chose poussée à sa limite finit par se changer tout naturellement en son contraire" (par exemple, le jour se change en nuit, en devenant de plus en plus sombre à mesure que le soir* avance). On peut donc savoir comment  sera demain sachant que ce sera le contraire d'aujourd'hui.

* SOIR. On peut dire que le soir (qui fait partie du jour) sert de TRANSITION: ce n'est plus le jour clair, mais pas encore la nuit sombre. De même, la période que nous traversons présentement correspond à une TRANSITION: ce n'est plus une humanité dans la petite enfance, mais pas encore une humanité adulte.

Depuis qu'il existe on ne peut pas dire que l'Homme soit vraiment (totalement) heureux. Comme ce n'est pas un paresseux, il n'a négligé aucun effort pour tenter de le devenir; mais il était trop jeune (et donc inexpérimenté et ignorant) pour réussir: il cherchait le bonheur de la mauvaise manière; puis les siècles ont passé, les générations se sont succédées, et l'Homme a grandi. Aujourd'hui il est dans l'adolescence de l'humanité (en fait, à la toute fin de l'adolescence). Bien sûr, il n'est pas vraiment plus heureux, mais il est en mesure de comprendre pourquoi il ne l'est pas et, comprenant cela, fera le nécessaire pour le devenir. On peut donc prévoir que "L'humanité sera très heureuse demain, simplement parce qu'elle ne l'est pas vraiment  aujourd'hui".

Trop beau pour être vrai? Difficile à croire car irréaliste? Au contraire, cela a DÉJÀ été fait par quelques individus que nous qualifions de "sages" et ce, dans plusieurs pays et à toutes les époques. Cette fois-ci cependant, ce ne sera pas quelques individus seulement, mais l'espèce entière qui va "monter de classe".

Demain sera RÉELLEMENT un "nouveau monde" pour l'humanité (mais ce ne sera "nouveau" que pour les êtres humains, car le monde, lui, a TOUJOURS été comme cela: une sorte  d'illusion –dont je parlerai peut-être un jour- nous empêche de le voir, c'est tout).

Ce "NOUVEAU MONDE" sera quelque chose à quoi personne ne s'attend. C'est le zen qui le dit le mieux: "Maintenant tout est différent, et pourtant rien n'a changé". Sauf que là, ce ne sera pas seulement un "sage" qui verra cela, mais TOUTE l'humanité. QUAND LE SOLEIL PARAÎT, IL ÉCLAIRE ET RÉCHAUFFE TOUT LE MONDE. Alors tu comprends maintenant pourquoi je dis souvent que

Demain sera plus beau que nos plus beaux contes de fée


 

 

 

Une époque de changements



 


 

 
 
 
 
 
SALUT AMI. Tout le monde a une "routine de vie" où il se sent à l'aise: ce n'est pas le "bonheur total" mais on n'est pas malheureux non plus. C'est une sorte d'équilibre fragile qu'un rien peut menacer. Pour qui sait voir, de nos jours beaucoup d'événements  semblent remettre en cause ce "fragile équilibre". C'est qu'on vit à une époque-charnière où toutes sortes d'événements nous forcent à nous adapter au changement: froids intenses ou périodes de canicule, fortes précipitations ou inondations soudaines.

Pour comprendre ce que tout cela veut dire, il faut connaître la caractéristique de notre époque. Nous sommes en TRANSITION: une période pas très heureuse qui sert à nous faciliter le passage aux valeurs nouvelles de demain en nous débarrassant des valeurs désuètes d'hier (tout comme l'enfant que nous avons été a dû disparaître pour faire place à l'adulte que nous sommes, et l'adolescence est une transition très utile pour faire cela).

Les valeurs d'hier on les connaît: pendant longtemps la vie du fils était semblable à celle de son père, et celle du père, semblable à celle de son propre père, ce qui fait que les choses pouvaient se répéter des siècles  (par exemple, on était pêcheur –ou fermier, ou meunier- de père en fils).

Aujourd'hui on ne peut plus vivre comme cela; les grandes
traditions familiales où on est médecins (avocats ou  notaires) de père en fils existent bien encore, mais elles sont assez rares et ont tendance à disparaître car elles sont désuètes; il y aurait même des pays où on est dictateur de père en fils dit-on (mais ça, c'est archi-désuet).

On est OBLIGÉ de changer pour s'adapter à la situation présente (qui a beaucoup changé). Notre espèce a toujours été dans l'enfance*, ce qui a changé, c'est qu'aujourd'hui on S'EN APERÇOIT.

* ENFANCE. Normal, bien sûr, puisque quel que soit notre âge, nous faisons partie d'une espèce dans l'enfance. Et comme nous savons, un enfant a une conception juvénile, incomplète et souvent erronée des choses.

Le processus est naturel et bien connu: ça s'appelle l'évolution (ou la croissance): pendant des millénaires l'humanité a grandi, grandi, et aujourd'hui elle est à la toute fin de l'adolescence (un souffle et elle devient adulte).

L'adolescence N'EST PAS une période heureuse (on parle même de"crise d'adolescence"), mais c'est une transition entre le bonheur plus ou moins conscient de l'enfance et le bonheur sûr lui de l'adulte. Et aujourd'hui nous sommes en TRANSITION: le petit bonheur d'hier s'apprête à faire place au formidable bonheur de demain. Car pour qui sait voir…

Demain sera plus beau que nos plus beaux contes de fée
 

Une transition




 

 

 

SALUT AMI, le dictionnaire nous apprend qu'une transition, c'est un état intermédiaire (du lat. transitus: passage). Il y a toutes sortes de transition: une transition scolaire aide à passer de la maternelle à l'école, en politique il peut y avoir une transition d'un gouvernement à l'autre, ou d'un système à un autre (transition démocratique). Même en chimie, il y a des transitions (transition de l'état gazeux à l'état liquide).

Je retiens donc qu'une transition est un bref état temporaire entre deux états durables, et sert à faciliter le passage d'un état à un autre. Par exemple, l'adolescence est une transition entre l'enfance et l'âge adulte. Selon cette définition, un adolescent N'EST PLUS un enfant, mais PAS ENCORE un adulte.

Toute transition est nécessairement brève (sinon ce n'est plus une transition, c'est un ÉTAT), et a lieu dans le temps (une transition instantanée, ça n'existe pas). Or le sens du temps est immuable: du passé au présent et du présent au futur (et JAMAIS l'inverse). C'est ce que la science appelle "la flèche du temps", et cela nous sera utile plus tard dans notre analyse.
Dans l'histoire de l'humanité il y a eu de nombreuses période de transition (petites et grandes), mais cette fois-ci c'est une transition MAJEURE puisque notre espèce va passer de l'enfance à l'âge adulte.

Le prochain texte ("Une époque de changements) examinera notre époque à la lumière de  la transition; ce qui nous donnera une bonne idée de ce à quoi nous pouvons nous attendre pour "demain".
 

Réflexions sur le sens du temps

 
                                              
                                

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
SALUT AMI, récemment je réfléchissais sur le sens que différents peuples accordent au temps. Par exemple, les Occidentaux ont une conception linéaire du temps (jour » nuit) alors que pour les Orientaux (Inde, Extrême-Orient, etc.) le temps est cyclique: le cycle jour-nuit sera suivi d'un autre cycle semblable, et les cycles se répétant, cela leur confère un sens d'éternité,  les deux conceptions étant utiles, les uns ayant un sens de la croissance/évolution des choses (d'où l'idée de progrès), et les autres, ayant un sens de leur répétition (ce qui leur confère un sens d'éternité).

Puis, de la distinction "Occidentaux/Orientaux", je suis passé aux peuples du Moyen-Orient: culturellement très différents des Occidentaux, ils n'ont pourtant d'orientaux que le nom. Alors que les Occidentaux sont résolument tournés vers l'avenir, les Arabes (ou plutôt les musulmans-arabes) cherchent à "retourner à la source"; et la source pour eux, c'est Mahomet (un monsieur qui vivait au 7e siècle): c.a.d. que leur base est dans le passé.
PASSÉ. Il est vrai que sur son propre plan (le plan divin) Dieu est "éternel" (dit la religion), ce qui veut simplement dire que le temps n'existe pas là. Mais nous ne vivons pas sur le plan divin; nous vivons sur le plan terrestre, et là le temps existe bien; et il a un sens immuable: du passé au présent, et du présent vers l'avenir. Alors, messieurs-dames de l'Islam "se brancher sur la source", c'est bien, mais elle n'est pas dans le PASSÉ, cette source (les Occidentaux, qui sont penchés sur le futur, se trompent aussi: le Suprême ne peut être trouvé que dans un PRÉSENT infiniment petit): seul l'infime instant présent existe ("ICI ET MAINTENANT" du zen).  

Bien sûr, ils ont une sensibilité spirituelle très intéressante (qui manque aux Occidentaux, qui eux sont plus "laïcs"), par contre leur sens de la fatalité semble déterminer ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas faire ("…si Dieu le veut"; "inch Allah"): comme l'enfant qui veut quelque chose: "Si mon père le permet...". Avec les siècles l'Homme grandit et un jour ce sera lui le père.

Si l'on examine tous ces peuples, on constate que l'Histoire de notre espèce est une succession de guerres et de grands progrès. Même la religion (qui prétend relier l'Homme à Dieu*) a surtout servi à opposer l'Homme à l'Homme.

* RELIER. Étymologiquement, le mot RELIGION est de la même famille que le latin religare qui signifie relier.


Au Moyen-âge, par exemple, les Croisades sont un triste épisode où chrétiens et musulmans mouraient par milliers, et où il n'y a eu de victoire ni d'un côté ni de l'autre. Le bon côté de la chose cependant (il y en a toujours un), c'est que les francs (comme on appelait alors les français) ont appris beaucoup des maures (aujourd'hui on dirait LES ARABES). Les Francs en ont tiré toute une civilisation (qui s'est répandue par la suite dans toute l'Europe).
 
Mais les Croisades, c'était au 11e siècle. Le temps a passé, l'humanité a grandi, et elle se prépare à devenir adulte.  Aujourd'hui nous sommes en période de TRANSITION (c.a.d. une période où on se débarrasse des choses désuètes du passé avant d'accueillir les valeurs de demain). Alors  pourquoi vouloir perpétuer le passé? La charia et le jihad appartiennent au passé: ils sont DÉSUETS.  

Les Européens ont adapté les sciences des Maures à leurs besoins (surtout algèbre et chimie, je crois), et comme ils ont le sens du progrès, ces sciences ont beaucoup évoluées.

Il n'y a pas des peuples innocents et des peuples coupables, il n'y a qu'UNE humanité (comme l'ADN le prouve). Les peuples occidentaux ne sont ni meilleurs ni pires que les autres peuples mais, parce qu'ils sont résolument tournés vers l'avenir, avec eux l'avenir de toute l'espèce est ouvert.
 
 
 
 
 
 
 

Un avenir souriant





 



 

 



 

 
La période que nous traversons présentement est UNIQUE dans l’histoire de l’humanité: notre espèce est sur le point de passer de l’enfance à l’âge adulte. La plupart d’entre nous ne réalise pas vraiment ce que cela veut dire: “Bon, nous sommes plus évolués que l’Homme de Neanderthal, et après?”. Mais c’est beaucoup plus sérieux que ça: qui que nous soyons, ça nous concerne tous puisque c’est de l’avenir de NOTRE espèce dont il s’agit (et s’il y a un changement quelconque dans l’espèce, c’est chacun de ses individus qui change automatiquement).

Il suffit de réfléchir: jusqu’à maintenant l’humanité a toujours été dans l’enfance, c.a.d. qu’elle subissait les événements qui survenaient –PAR HASARD croyait-on (tout comme ce qui arrive à ses parents influe nécessairement sur la vie de l’enfant: par exemple si papa-maman déménagent, bébé suit aussi, automatiquement).  De nos jours c’est différent. Certes l’humanité est encore dans l’enfance, mais elle a grandi: aujourd’hui elle est à la toute fin de l’ADOLESCENCE* (c.a.d. à la veille de devenir ADULTE -avec toute la maîtrise de sa destinée que cela comporte): un adulte n’a pas besoin de demander à son papa la permission de faire les choses: il décide par lui-même et agit par lui-même; et PAPA en langage religieux se dit “DIEU le Père”; quand l’humanité était dans la petite enfance,  elle avait besoin d’une religion qui lui dise “ceci est permis et cela est défendu”, aujourd’hui la religion répète encore et encore les mêmes choses qu’au tout début: “ceci est permis et cela est défendu” (comme si l’Homme n’avait pas évolué depuis tout ce temps),  mais quand l’humanité sera adulte, tout cela sera devenu INUTILE car elle nous suggèrera comment agir** en toute circonstance (un peu comme l’instinct de l’animal: l'instinct de l'ours lui dicte de se préparer à hiberner car l'hiver approche).

*   L’ADOLESCENT est à cet âge ingrat où ses idées ne sont plus celles de son papa car les siennes propres sont devenues plus importantes pour lui. C’est une période difficile qu’on qualifie souvent de “crise d’adolescence”, mais c’est temporaire (nous sommes tous passé par là avant de devenir adulte). L’époque que nous traversons présentement correspond précisément à l’adolescence de l’humanité. Il ne faut pas s’étonner alors si ce n’est pas une période heureuse pour nous.
**   COMMENT AGIR. Difficile à concevoir qu’un jour notre manière de vivre sera différente de celle d’aujourd’hui? Pourtant la vie ne cesse jamais de changer (on appelle ça l’évolution). Cette fois-ci cependant ce sera un changement MAJEUR, et ça change tout (c.a.d. que l’après sera très différent de l’avant).

Tout se passe comme si notre époque était une TRANSITION entre une humanité dans
l’enfance et une humanité adulte (un peu comme l’ADOLESCENCE est une transition entre l’enfance et l’âge adulte): une période pas très heureuse (mais relativement brève –à l’échelle de l’humanité bien sûr) où on se débarrasse des valeurs désuètes du passé afin de pouvoir accueillir les valeurs de l’avenir. Une de ces valeurs désuètes est l’idée que nous nous faisons de la spiritualité*: en fait, l’idée que nous en avons s’apprête à subir un véritable changement; ce n’est pas la spiritualité elle-même qui va changer, mais la façon erronée, irréaliste et juvénile dont nous la considérons. Évidemment, ses principes sont bien établis et ne changeront pas, mais dans son application il y aura un énorme changement.  Et ça mène à une “spiritualisation” de toute l’humanité. Mais attention: ce ne sera pas du tout une spiritualité “classique”  comme on l’entend d’habitude, on verra plutôt un mode de vie influencé  par la spiritualité.

* SPIRITUALITÉ. Je répète: ce n’est pas la spiritualité qui va changer, mais l’idée juvénile et erronée que nous nous en faisons;  le mot SPIRITUALITÉ est TRÈS MAL compris (normal, puisque nous faisons partie d’une humanité dans l’enfance). “L’espèce va se spiritualiser” ne veut PAS DU TOUT dire que la spiritualité va l’emporter sur la science. Simplement, nos valeurs humaines auront tendance à se spiritualiser –c.a.d. à ajouter aux valeurs humaines courantes des valeurs que la spiritualité connaît bien –comme la joie d’exister et la fraternité-  (la science va soudainement s’élargir, et étudier des concepts qui relèvent présentement de la spiritualité; d’ailleurs c’est déjà commencé puisque son approche de la joie, de l’empathie ou de la fraternité contiennent déjà des éléments qui sont des valeurs “spirituelles”, mais qui prennent une teinte scientifique).
Pour comprendre cela, il faut cesser d’opposer SCIENCE et SPIRITUALITÉ. Opposer ces deux est une opération juvénile du mental qui mène à des conclusions erronées. Une bien meilleure façon examine ces deux pour voir en quoi elles se complètent (aucune n’étant “parfaite”, ce qui manque à l’une, l’autre l’a de sorte que notre connaissance du sujet est plus complète).

Comment cela se produira-t-il, et en quoi cela nous affecte-t-il aujourd’hui? Bien sûr, c’est du futur pour nous, et le futur n’existe pas encore, mais on peut en avoir une idée si l’on connaît la caractéristique de TRANSITION qui est nôtre de nos jours: les valeurs de mercantilisme, de profit à tout prix et de consumérisme outrancier que l’on voit s’étaler partout de nos jours sont désuètes; elles sont encore là aujourd’hui pour qu’on voit bien qu’elles n’ont plus de sens, de sorte que quand elles tomberont, on ne pourra que se réjouir (et ne laissons pas leur APPARENTE popularité nous tromper: elles vont disparaître rapidement).

Les valeurs de demain sont là aussi, en gestation pourrait-on dire. Pour  s’en convaincre, il suffit d’observer notre monde en changement. Depuis quelques dizaines d’années l’intérêt pour la spiritualité* s’est grandement développé: de nos jours il s’est même généralisé un peu partout dans le monde (bien que nos capacités spirituelles semblent avoir suivi une courbe inverse). Il suffit de “décoder les événements” pour comprendre et le chemin qui mène d’AUJOURD’HUI à DEMAIN devient très clair. Cet intérêt soudain pour la spiritualité remonte seulement à quelques dizaines d’années et N’EST PAS vraiment le signe qu’on aime“Dieu” plus que tout (pourquoi aimerait-on “Dieu” puisqu’on ne le connaît pas? Tu aimerais un inconnu, toi?), mais le signe qu’on recherche la joie et le bonheur (attributs du divin) , et que les cherchant, on est sur le point de les trouver (dans la vie de tous les jours).

*    INTÉRÊT POUR LA SPIRITUALITÉ.   Bien qu’il soit loin d’être prédominant, cet intérêt est assez généralisé et se manifeste de plusieurs façons:  toutes les librairies ont une section “SPIRITUALITÉ” et ces livres se vendent bien; de plus, les centres de yoga et de développement spirituel sont achalandés (alors que jadis les “candidats à la spiritualité” étaient fort peu nombreux); enfin, le nombre  assez élevé de charlatans qui flairent la bonne affaire est une preuve en soi (s’ils s’efforcent d’imiter la spiritualité, c’est parce qu’il y a là quelque chose de valable, sinon pourquoi vouloir l’imiter?)





 
Bon, il est indéniable que différentes formes de spiritualité exercent une attraction sur certaines personnes, mais quelle preuve y a-t-il que la spiritualité se propagera demain dans la population en général? Et que faites-vous de tous ceux qui ne croient en aucun Dieu?”. C’est l’Homme qui compte, pas ce qu’il pense ou ce qu’il croit (et ceux qui ne croient pas en “Dieu”, c’est à la définition ignorante du Dieu des religions qu’ils ne croient pas; ce que la religion appelle “Dieu” n”est pas du tout comme elle dit, c’est mille fois mieux –plus, plus tard); la vérité est qu’ils soient croyants ou athées, tous les Hommes ont des questions existentielles (qu’est-ce je fais sur Terre, qu’est-ce qu’il y a après la mort, etc.). La  vie est ainsi faite que TOUT LE MONDE (pas seulement ceux qui s’occupent de spiritualité) se pose occasionnellement de telles questions (lors de la mort d’un proche, par exemple). Ces questions sont les mêmes, qu’on soit religieux ou non, et rien ne suggère qu’elles vont cesser. Traditionnellement c’est la religion qui apportait une réponse; mais l’Homme a grandi tandis que la religion restait la même qu'au tout début, et aujourd’hui les réponses de la religion ne satisfont que de rares personnes. Alors que faire?

Soyons réalistes: ce n’est pas parce que les réponses ne nous satisfont pas que nous allons cesser de nous poser des questions. Si la religion ne peut plus répondre de façon satisfaisante, nous allons chercher des réponses ailleurs, voilà tout. À part la religion, il y a la science et la spiritualité qui proposent des réponses (de valeur inégale et chacune à sa façon, il faut bien le dire). La science sera TRÈS intéressante un jour, mais pour l’instant elle est jeune* et connaît encore peu de choses (d’ailleurs elle avoue elle-même qu’elle a plus de questions que de réponses); nous aurions donc tort de nous fier principalement à elle. Reste la spiritualité.

* JEUNE. Les premiers balbutiements de la science remontent à peine à l’antiquité grecque.

La spiritualité a découvert des choses TRÈS INTÉRESSANTES que nous avons avantage à connaître (sans nécessairement devenir “spiritualiste”), mais pour pouvoir y accéder, autrefois les conditions d’admission étaient strictes et seul de rares personnes se qualifiaient (on dit même qu’il y avait des épreuves à passer), mais si on était accepté, c’était parce qu’on avait tout ce qu’il fallait pour “réussir”. Sa théorie était simple: ces “choses très intéressantes” étant au sommet de la conscience, il fallait grimper là-haut pour les trouver (en méditation, bien sûr), et pour ce faire, il fallait d’abord se détacher du monde.  

Mais pourquoi naître dans ce monde si c’est pour apprendre à s’en détacher? Il y a là quelque chose d’illogique, non? Tout à coup nous comprenons: ce n’est pas illogique du tout, c’est NORMAL au contraire: jadis l’humanité était dans la petite enfance, alors la spiritualité ne s’occupait que des rares individus qui pouvaient comprendre. Et la spiritualité s’est transmise de maître à disciple, pendant des millénaires; elle est devenue LA TRADITION SPIRITUELLE. Et je me méfie des traditions: ce n’est pas parce que j’ai été enfant un jour que je dois l’être indéfiniment .

Aujourd’hui l’humanité a grandi, elle est dans l’ADOLESCENCE, et un adolescent peut comprendre les choses –si quelqu’un qui sait les lui explique (même si ses capacités spirituelles se sont atrophiées). Les  “maîtres spirituels” ont compris cela: à notre époque les candidats à la spiritualité sont BEAUCOUP PLUS nombreux, et tous sont acceptés (il suffit souvent de s’inscrire), mais le taux de “réussite” est très bas: sur 100 élèves inscrits, à peine 1 ou 2 atteindront le but proposé (= trouver le Suprême: joie suprême, amour suprême, sagesse suprême, etc… tout ce qui est suprême pour soi). Les gourous ont beau dire qu’il y a “beaucoup d’appelés mais peu d’élus”, je  trouve cela inacceptable. Ce qui serait acceptable, c’est d’être heureux (complètement heureux) du seul fait d’être sur Terre.

Trouver le Suprême (et donc ses attributs suprêmes de sagesse, amour, etc.) est-ce possible ou n’est-ce qu’une utopie? On sait qu’il y a toujours eu de rares individus (qualifiés de SAGES ou vénérés comme IMMORTELS ou DEUX FOIS NÉS), mais cette fois-ci c’est l’ensemble de l’espèce qui va “monter de classe” (sans mérite particulier, simplement parce que le temps est venu). QUAND LE SOLEIL SE LÈVE, IL ÉCLAIRE ET RÉCHAUFFE TOUT LE MONDE. Et la chose remarquable, c’est que ce n’est pas nous qui allons faire cela: c’est la Nature* (l’Homme croit toujours que si ce n’est pas lui qui fait, ce ne sera pas bien fait: “méditez pendant 50,000 heures et vous atteindrez l’éveil de la conscience”). Il faut apprendre à "LÂCHER PRISE" afin de "LAISSER FAIRE" la Nature*.

* NATURE. On ne sait pas vraiment ce qu’est (ou QUI est) la Nature (normal, on est dans l’enfance de l’humanité). LA NATURE, ce n’est pas seulement “les p’tits oiseaux, les forêts et les rivières”; ça, c’est la Nature MATÉRIELLE (son corps seulement). La Nature est beaucoup plus qu’un corps; elle a aussi un aspect d’intelligence (que la science commence à découvrir), ainsi que de nombreux autres aspects (comme la sagesse et la conscience). Elle est donc beaucoup plus capable que nous, et si nous apprenions à la “LAISSER FAIRE”, nous irions vite et loin.

La spiritualité traditionnelle ne convient pas vraiment à notre monde moderne: notre mode de vie est trop différent de ses hautes valeurs pour donner un résultat valable pour la population en général; une ADAPTATION est devenue nécessaire, une NOUVELLE STRATÉGIE s’impose: c’est TOUTE LA VIE* qui doit devenir –ET DEVIENDRA- spirituelle. Le Suprême est PARTOUT (pas seulement au sommet de la conscience). D’ailleurs, si on y pense, on n’a besoin de s’élever que lorsqu’on est petit; mais si on est adulte, le Suprême n’est pas “en haut”, c’est partout autour de soi. Les générations futures n’auront donc aucun effort à faire pour être “suprêmement heureuses”, ce sera tout à fait naturel (tout comme la rose n’a aucun effort à faire pour être belle: elle n’a qu’à être elle-même). C’est NOUS, aujourd’hui, qui avons un effort à faire pour trouver le Suprême (si c’est cela que nous voulons, bien sûr). Et le fait que de nombreuses personnes (comparé aux siècles passés) s’intéressent à la spiritualité de nos jours est très significatif: c’est le signe que nous sommes à la fin d’un cycle de civilisation  aux valeurs matérialistes (et ce sera suivi du début du cycle suivant, qui sera fortement influencé par la spiritualité).

*  TOUTE LA VIE.  Ce n’est pas la vie qui va changer: elle est DÉJÀ parfaite. C’est nous, les Hommes, qui allons la voir TELLE QU’ELLE EST VRAIMENT. Et ça change tout: quand nous deviendrons plus naturels (si l'on peut dire), les toutes petites actions quotidiennes (comme promener le chien, acheter le journal, prendre un bain, etc.) auront un caractère très différent pour nous. Mais ça c’est du futur (un futur que l’on sent proche et qui est SÛR de venir).

Comme le Suprême est partout, le trouver est simple: où qu’on se tourne, c’est là; on ne peut donc pas se tromper. On fait tout ce qu’on a l’habitude de faire, mais on le fait avec une petite différence: on ne le fait pas pour soi mais pour le Suprême en soi (l'EGO ne peut survivre à cela).  Ultimement, on s’aperçoit que trouver le Suprême, c’est se trouver soi-même, comme si "trouver le Suprême" nous avait accompli. La vie est merveilleuse de joies et de gratifications de toutes sortes et, quand l’Homme la verra TELLE QU’ELLE EST RÉELLEMENT, il sera “perpétuellement heureux”.

Tous les signes montrent que ce n’est pas une question de siècles mais de décades. Alors, AU TRAVAIL.  







 





 

 

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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