.

.

Elohim

 

Elohim

Prambule-54344

Je-te-salue2_thumb 

Dans la Torah juive (identique à l’Ancien Testament des Chrétiens, je le rappelle) Dieu se dit ELOHIM (אֱלֹהִים) –sauf dans la Genèse où on dit YHWH (Iahwé). Or ELOHIM est un pluriel dont le singulier, ELOH (qu’on peut traduire par “le très haut”) n’est pas utilisé. On peut donc se demander pourquoi ce pluriel. Y aurait-il par hasard plusieurs dieux et non un seul comme on nous a appris? (Il est permis de se poser la question, non? Ou est-ce un incroyable blasphème qui sera puni de mort éternelle?)

Les exégètes de la Torah ont, bien sûr, remarqué ce pluriel depuis longtemps, et concluent généralement que c’est probablement un pluriel de majesté (“Nous avons créé l’Homme à notre image”). Les théologiens catholiques de leur côté justifient ce pluriel par le concept de Trinité (“Dieu est trois et Il est un, le Père, le Fils et le Saint-Esprit” –Abélard, 12e siècle). Enfin, d'autres sont d’avis que le pluriel de majesté est une invention tardive européenne qui aurait transpiré dans la tradition des Juifs occidentaux baignant dans la culture religieuse occidentale, d’où une modification de la tradition juive.

Puisque plusieurs personnes se sont octroyé le droit de donner leur avis sur ce pluriel, je revendique le même droit et me joins à eux pour donner mon avis aussi. Le Vatican, interprète officiel de la sainte bible, n’approuvera pas, mais qu’importe? À supposer que la bible représente “l’unique vérité” comme le prétend l’Église catholique et bien qu’elle agisse comme si elle avait le monopole de la vérité, je partagerai avec toi aujourd’hui une explication inédite. À TOI de voir si cette explication TE convient (sinon n’hésites pas à la rejeter).

Disons tout d’abord que les gens qui, à la suite d’Erich von Däniken, voient la preuve de visiteurs extraterrestres dans tout ce que l’Homme ne peut plus faire, se trompent lourdement (sa théorie est que des extraterrestres influencent l'humanité depuis la préhistoire, et que celle-ci leur doit les rudiments de civilisation qui sont les siens). Mon expérience est qu’au-delà du mental, les choses sont très simples; ce n’est que le mental qui complique tout, même les choses simples, il fait même intervenir d’hypothétiques et improbables extraterrestres sans se douter que “l’Homme peut infiniment plus qu’il ne croit”.

Selon Wikipédia, “l’ASTROARCHÉOLOGIE créée par Erich von Däniken, est une discipline très controversée qui vise à rechercher dans les vestiges des civilisations du passé des “preuves” de visites extraterrestres sur notre planète. Considérée comme une pseudo-science et du charlatanisme par la communauté scientifique, l'astroarchéologie essaie de se présenter comme une science en s'appuyant sur l'archéologie pour étoffer l'ufologie”.

Pour  qu’on comprenne facilement mon explication cependant, il me faut remonter à une autre époque. De nos jours tout le monde –ou presque- sait lire et écrire (et donc la connaissance leur est facilement accessible), mais pendant des milliers d’années ce n’était pas considéré comme une chose importante, et 97% des gens ne savaient ni lire ni écrire. Parmi les 3% qui le savaient, il y a eu une lignée de personnes (peu nombreuses) qui avaient la CONNAISSANCE (ou le SAVOIR). Mais comme ils étaient de niveau différents, ce que ces personnes connaissaient –et enseignaient ou transmettaient- était de valeur inégale (EMPIRIQUE disent les scientifiques), jusqu’à l’antiquité grecque, où des philosophes voulurent standardiser la connaissance, et permettre ainsi au plus grand nombre d’y avoir accès. Et là, il s’aperçurent d’une chose insoupçonnée jusqu’alors.

C’est que, malgré leurs efforts, toute une partie de ce SAVOIR (la partie la plus “spirituelle”) ne POUVAIT pas être standardisée, et il se produisit alors un schisme dans la connaissance qui dure jusqu’à ce jour. Ce SAVOIR fut séparé en deux branches distinctes qui furent appelées science et spiritualité. Au tout début, ces deux étaient en bons termes car elles étaient complémentaires; seuls leur champ de compétence respectif (l’esprit pour la spiritualité, la matière pour la science) et leur méthode d’investigation les distinguait. Mais plus les siècles passaient, plus leur méthode respective prenait de l’importance, élargissant le fossé qui les sépare. Aujourd’hui le divorce est total, et l’on adhère soit à l’un soit à l’autre –et de façon mutuellement exclusive- de ces systèmes d’explication du monde.

Pourquoi est-il IMPOSSIBLE de standardiser la “partie spirituelle” de la connaissance? 

C’est simplement une question de “transmissibilité”. À cause de sa méthode particulière d’investigation, il n’est pas possible de se contenter d’étudier intellectuellement pour apprendre à “devenir spirituel”; comme on est à la fois le sujet et l’objet de la recherche, il faut développer des facultés qui sont INCONSCIENTES chez-nous, ce qui demande une discipline à laquelle peu peuvent se plier. C’est comme si au lieu d’adorer quelqu’un de divin (comme Jésus-Christ), on cherchait à devenir soi-même divin: si ce POTENTIEL existe chez tout le monde (puisque chacun a une ÂME DIVINE ET ÉTERNELLE), tout le monde ne peut pas faire de ce potentiel une réalité maintenant.

Cependant il est encourageant et très prometteur pour un futur proche de constater qu’à notre époque des milliers de gens se tournent vers la spiritualité, alors qu’il y a à peine 2000 ans c’était seulement quelques dizaines.

Dans l’article précédent (Le scepticisme) j’affirmais que “il y a eu un terrible prix à payer pour cette “démocratisation” de la connaissance: de nos jours le niveau de connaissance a considérablement baissé”. Par exemple de nos jours, malgré toutes nos connaissances techniques, nous sommes INCAPABLES de construire des monuments aussi énormes et durables que Stonehenge ou les Pyramides d’Égypte (qui ont été construites il y a 4-5000 ans par une humanité soit-disant ignorante –et qui existent encore aujourd’hui).

Entre l’époque où les Pyramides ont été érigées et l’époque présente, il y a bien eu évolution, but il faut savoir que l’évolution n’a pas un sens linéaire (comme beaucoup pensent de nos jours) mais cyclique. Il y a bien progrès mais ça prend la forme d’une alternance sans fin d’avancées et de reculs. Or on confond facilement RECUL et DÉCADENCE. La période de recul que nous connaissons présentement n’est pas du tout un aboutissement final qui se terminera par une FIN (du monde ou de l’Homme) comme le croient certains, mais a un sens CYCLIQUE (tout comme lorsque le jour s’achève et se change en nuit, ce n’est pas LA FIN, et tout le monde sait que la journée qui s’achève  sera suivie d’une autre journée). Alors de nos jours nous avons perdu des choses et en avons gagné d’autres: ça s’appelle l’évolution (avancées matérielles, reculs spirituels). Il est évident que nous connaissons l’atome et les choses de la matière beaucoup mieux que nos ancêtres de l’antiquité, mais de nos jours nous avons une ignorance des choses spirituelles qui était absente chez eux.

La bible nous apprend que l’Homme a été créé à l’image de Dieu, mais un examen approfondi nous apprend qu’au contraire c’est plutôt l’Homme qui a imaginé un Dieu à sa propre image, comme si, à mesure qu’il évoluait, sa conception de Dieu évoluait aussi.

Il y a des millions d’années l’Australopithèque (l’Homme tout juste sorti du singe) ne faisait aucune différence entre Dieu et la Nature (c’était la même chose pour lui), et comme il commençait à se sentir “AUTRE” que la Nature (exactement comme un petit enfant qui commence à sentir qu’il est AUTRE que sa mère) sa religion était animiste: le tonnerre qui grondait c’était Dieu/la Nature qui n’était pas content de lui (à cause de l’égo, il ramenait tout à lui), le grand chêne de la forêt c’était Dieu/(la Nature) qui lui offrait protection, etc.

Beaucoup plus tard (lorsqu’il se fut organisé en société), sa religion prit la forme d’une société de dieux et déesses –comme dans les mythes grec, romain et égyptien- on vénérait ceux qui étaient amicaux et protecteurs, d’autres pouvaient être dangereux et on devait les apaiser par des sacrifices, quelques-uns étaient haut placés dans la hiérarchie des dieux et on avait avantage à être dans leurs bonnes grâces, certains étaient amis, d’autres se détestaient, etc.

Plus tard encore, l’Homme devint habile à manipuler des concepts abstraits; ce fut alors l’âge du monothéisme: il prit plaisir à se servir de son imagination pour concevoir un Dieu unique, qui était parfois courroucé et parfois compatissant (comme il l’était lui-même). Voilà, nous en sommes là aujourd’hui: croyant à une religion monothéiste ou une autre. Croyons-nous vraiment que nous serons juif, chrétien ou musulman pour l’éternité, et qu’il n’y aura plus d’évolution?

Il y a une chose qui pousse l’Homme à grandir: ça s’appelle l’évolution. Grandir? Que peut-il y avoir de plus grand qu’un Dieu unique? Mais peut-être bientôt l’Homme en aura-t-il assez d’imaginer un Dieu en dehors de lui. La vérité est 100 fois plus belle qu’on croit: et si Dieu n’était pas un “super bonhomme” en dehors de nous mais un océan de conscience infinie (joie, amour, bonheur infinis, etc.) dont chacun de nous est une goutte? Si nous étions fait à l’image de Dieu (= divin comme Dieu)? Si nous étions divins parce que nous venons du divin? Si NOUS POUVIONS infiniment plus que ce que nous croyons que nous pouvons?

Il suffit de réfléchir: NOUS SOMMES DIVINS parce que nous sommes sortis du divin (je répète: nous sommes des gouttes –COMPOSANTES- de cet océan de splendeur infini qu’est Dieu). Il n’y a QUE Dieu et RIEN d’autre. TOUT ce que nous voyons (y compris nous-mêmes) EST le divin puisqu’il n’y a que cela. La question de savoir si Dieu a une existence séparée et indépendante de nous n’offre aucun intérêt; PUISQUE NOUS EXISTONS, la seule chose qui offre de l’intérêt pour nous, c’est “Qui sommes-nous?” (Mais qui sommes-nous donc?)

Peut-être que si nous trouvions la véritable réponse à cette question nous cesserions de nous croire petits et misérables, pleins de violence, de haine et de crime. Il y a 2000 ans un juif nommé Jésus a trouvé la réponse à cette question (il n’état pas le premier ni le seul comme croient les Chrétiens), et il est devenu un être divin. Si nous faisions comme lui (au lieu de l’adorer), nous deviendrions divins aussi, et nous découvririons que

Les Élohim c’est nous

Signature-Plume_thumb2_thumb_thumb_t[1]

Le scepticisme


Fausse sceptique2
                                                   
Je te salue2
Le sceptique (du grec skeptikos -qui examine) est quelqu’un qui ne prétend jamais avoir découvert la vérité mais examine les faits. Rien de ce qui existe n’a que des avantages et aucun inconvénient: le scepticisme est donc une importante protection contre les superstitions ou les fausses connaissances, et en même temps, une grave limitation, ce qui me fait dire que parfois il est raisonnable et parfois déraisonnable.
 
 
Il y a une très grande différence entre les sceptiques grecs de l’antiquité et les sceptiques d’aujourd’hui. Les sceptiques de l’antiquité (comme Anaxarque, Aristoclès, Pyrrhon ou son disciple Timon), bien qu’ils aient amplement utilisé le doute dans leur recherche de la connaissance, n’ont jamais été dogmatiques, et le but reconnu du scepticisme de l’antiquité était la paix de l’esprit (qu’on appelait alors TRANQUILLITÉ). Prenons l’exemple de quelqu’un qui dit croire en l’âme. Le sceptique ne croira pas cela aveuglement, et son premier réflexe sera de douter ou de questionner, ce qui l’amènera à examiner les arguments “pour ou contre”, à se faire sa propre idée et, son doute dissipé, il trouvera la tranquillité.
 
 
Contrairement à cela, bon nombre de sceptiques de nos jours doutent “par principe” et n’ont aucune intention de chercher si telle ou telle croyance a un fondement ou non.  Cette attitude de beaucoup de mes concitoyens ne favorise pas une meilleure connaissance, mais au contraire entretient l’ignorance chez eux; les anciens sceptiques accueillaient toute affirmation par le doute, puis cherchaient à dissiper ce doute, alors que de nos jours les sceptiques ne cherchent pas du tout à dissiper leur doute: ils doutent “pour douter” ce qui peut les empêcher de connaître des choses fort utiles.
 
 
Si on se demande ce qui caractérise le sceptique de l’antiquité, on trouve trois choses: le questionnement (ou doute), l’examen des arguments, puis la fin du doute (quelle que soit la réponse finale). Le sceptique d’aujourd’hui est aussi caractérisé par trois choses:  le doute, l’incrédulité et la méfiance; ces trois indiquent un manque de confiance en l’autre, et est dû à notre manière individualiste de vivre: on ne peux faire confiance qu’à soi-même et à personne d’autre.
 
 
Bien qu’il y ait eu des sceptiques à toutes les époques, c’est de nos jours qu’ils sont le plus nombreux. Normal, puisqu’aujourd’hui cette bonne vieille Terre a 7 milliards de bouches humaines à nourrir, alors qu’il y a seulement 2000 ans, c’était à peine 250 millions. De plus, aujourd’hui presque tout le monde sait lire et écrire, alors qu’il y a 2000 ans c’était seulement 3% de la population (merci Charlemagne!). Ce qui veut dire qu’aujourd’hui beaucoup plus de personnes ont accès à la CONNAISSANCE.
 
 
Mais il y a eu un terrible prix à payer pour cette “démocratisation” de la connaissance: de nos jours le niveau de connaissance a considérablement baissé. Par exemple, la notion de plans d’existence nous est tout à fait étrangère –sauf des bribes dans la spiritualité; notre époque ne connaît qu’un seul plan: le plan matériel (le moins important de tous), la RÉALITÉ se bornant donc à n’être que matérielle pour nous (c.a.d. une infime partie de la véritable réalité). De même ce que nous appelons “nature” n’est que ce que les anciens appelaient NATURE MATÉRIELLE (le plus bas des multiples niveaux/échelons de la Nature).  Comme il y a du positif dans tout, cette diminution de la connaissance n’a pas eu que des effets regrettables: en délaissant les autres plans pour se concentrer uniquement sur le plan matériel, nous avons acquis une connaissance inégalée de la structure de la matière ainsi que des choses matérielles (et avons complètement perdu la connaissance pratique des choses non-matérielles –comme les choses spirituelles- qui nous semblent abstraites aujourd’hui –si tant est qu’on y croie- alors qu’elles étaient concrètes pour les anciens).
 
 
Plusieurs personnes croient une chose ou une autre sans jamais l’avoir vue (Dieu, les extraterrestres, les farfadets, n’importe quoi); ce qu’ils croient est peut-être vrai, peut-être pas, à moins de chercher à savoir, difficile de s’en faire une idée exacte (réfuter ce qu’ils disent sans même l’examiner n’est pas très logique et c’est anti-scientifique). Comme il n’est pas question de croire aveuglément, être sceptique dans ce cas  est donc parfaitement légitime –et même recommandable. On parle alors de scepticisme raisonnable.
 
 
Par contre, il y a des cas où le scepticisme est déraisonnable car il nous limite extrêmement en nous empêchant de croire à des choses qui sont utiles mais dont nous sommes incapables de nous assurer de la véracité par nous-mêmes. Par exemple, quelqu’un qui lirait son journal du matin, puis vérifierait systématiquement tous les faits rapportés ferait preuve d’un scepticisme DÉRAISONNABLE. De plus, cela impliquerait qu’il n’a aucune confiance dans les journalistes.
 
 
Il est DÉRAISONNABLE de douter de certaines choses AVÉRÉES (c.a.d. des choses dont il y a de nombreux témoins –souvent dans beaucoup de pays ou à diverses époques) -comme la lévitation –sous prétexte qu’on n’en a pas soi-même l’expérience. Douter dans ce cas équivaut à dire que ces témoins ne sont pas dignes de foi. Il est déraisonnable aussi de douter des nombreux témoignages de ceux qui sont passés par une NDE (Near Death Experience) sous prétexte qu’ils n’en ont pas eux-mêmes l’expérience: si les sceptiques ne croient pas ces expériences de NDE –convergentes, je le rappelle- est-ce que ça veut dire qu’ils doivent eux-mêmes mourir pour savoir ce qui se passe après la mort?
 
 
On remarque que le sceptique se base sur la raison pour déterminer la réalité d’une chose. Or la raison –comme la logique et les autres facultés du mental- est subjective et partiale: elle peut très bien nous protéger des erreurs des émotions et des sentiments. Mais là s’arrête sa compétence: elle est INCAPABLE de rendre l’Homme heureux et ne peut en aucun cas juger de ce qui est supérieur à elle (à moins de croire que la raison est la chose la plus supérieure de tout ce que l’évolution ait créé, et qu’après avoir fait l’Homme, devenue inutile, elle n’aie plus qu’à disparaître).
 
 
Comme on le voit, le scepticisme joue un rôle très important dans la recherche de la vérité: sans lui, nous serions depuis longtemps la proie de superstitions; c’est donc une sorte de “barrière” de protection qui empêche la superstition de nous atteindre. Le scepticisme est comme une coquille d’oeuf: protégé par sa coquille, le poussin peut croître à l’abri du monde extérieur. Mais on ne vit pas éternellement dans une coquille, un jour on en sort.
 
 
Quand il n’aura plus besoin de “coquille”, le sceptique ouvrira les yeux au monde, et verra que son scepticisme ne le protégeait pas seulement des superstitions, mais aussi des merveilles de l’esprit.



Signature-Plume_thumb2_thumb_thumb_t[1]

Froid de canard en Europe

froid-canard

Prambule-543

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Dans beaucoup de pays le climat fait des siennes, bouleversant du coup nos habitudes de vie. Depuis 2 semaines l’Europe grelote. Chutes de neige et froid glacial ont abaissé la température de façon drastique, rendant la vie quotidienne très difficile. Jusqu’à maintenant il y a eu près de 500 morts (la plupart en Ukraine, mais aussi un peu partout en Europe) et le 8 février TF1 nous apprenait que cela “pourrait durer jusqu’à la fin du mois” puis, le 12 févier, annonçait le “retour aux valeurs saisonnières”. La France, habituellement si individualiste, nous donne l’exemple d’une belle solidarité en s’occupant des plus démunis, des aînés et des SDF: on sait maintenant que “L’épreuve ouvre les coeurs et rapproche les gens”.

On n’a pas connu de froids semblables depuis des décennies (1986), mais cette fois ça semble plus sérieux: le cauchemar neigeux s’abat sur l’Italie; la vague de froid et de neige a d’abord frappé le nord, puis s’est rapidement étendue à l’ensemble du pays; dans certains villages de montagne, on comptait jusqu'à deux mètres de neige. Apparemment les Italiens blâment le gouvernement pour n’avoir pas prévu le coup, tandis que celui-ci semble pris au dépourvu et porte secours tant bien que mal aux citoyens surpris par la soudaineté de toute l’affaire. À Rome, le Colisée est couvert de neige, tandis qu’en Sicile, un Etna abondamment enneigé crache timidement une colonne de cendres. Les dérèglements climatiques* touchent aussi l’Espagne (entre autres pays méditerranéens).

* dé-règlements climatiques: se dit quand le climat ne suit plus les “règles” habituelles.

Mais les “sautes d’humeur” de la Nature ne se limitent pas à l’Europe: en Algérie on rapporte 28 morts, tandis que “les résidents bloqués par la neige s'inquiètent du risque de pénurie de nourriture” (TF1). L’Asie n’est pas en reste: froid extrême accompagné d’une forte humidité sur l’ensemble de la Chine, et l’île principale du Japon (Honshu) est paralysée par de violentes chutes de neige, des températures glaciales et un fort blizzard.

À Genève, de nombreux météorologues qui  étaient réunis ont déclaré que le phénomène n’est pas inhabituel en soi, mais avouent du même souffle avoir été surpris par la brutalité du phénomène. Pendant ce temps de l’autre côté de l’Atlantique, un habitué des grands froids (le Québec) connaît un hiver anormalement doux.

Que se passe-t-il donc avec la Nature? On ne reconnaît plus les saisons. Cette vague de froid, par exemple, mobilise toutes nos énergies. En fait, le gros de nos énergies est utilisé à essayer de nous garder chaud. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les conditions ne favorisent pas notre épanouissement ou notre bonheur. MAIS C’EST MAL VU (et donc mal vécu). Ça n’a pas du tout le sens que nous lui donnons.

Bien sûr que “nos habitudes de vie sont bouleversées”: notre façon habituelle de vivre mène à un cul de sac. Beaucoup s’en rendent compte, mais ne savent pas comment changer cela; alors ce dérèglement climatique nous force à le changer: dans ces conditions contraires, impossible d’agir comme tous les jours (bref, d’être individualistes comme d’habitude). Et une fois le masque de l’individualisme arraché (même temporairement), notre vraie nature apparaît: une incroyable solidarité naît spontanément.

Toutes les conditions (y compris les conditions contrairescanicules, grands froids, etc.) ne se produisent que pour nous forcer à agir (un peu comme le décor pour l’acteur: un décor de restaurant lui indique qu’il ne joue pas un rôle de chirurgien qui opère un malade): c’est dans ces circonstances contraires que le meilleur de nous se manifeste. Bien sûr –et heureusement- cette vague de froid passera (comme toutes les circonstances exceptionnelles). Mais elle nous aura indiqué que nous faisons fausse route avec l’individualisme habituel, et nous aura même montré la valeur de la solidarité.

Saurons-nous profiter de l’opportunité?

Signature-Plume_thumb2_thumb_thumb_t

La vie et la mort

ankh

 

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

On sait tous qu’on va mourir un jour ou l’autre car c’est inéluctable: personne n’a jamais vécu indéfiniment. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste “mourir”? Que se passe-t-il quand on est mort (s’il se passe quelque chose)? On doit avouer qu’on ne sait pas vraiment: la mort est un mystère pour nous et les opinions et croyances varient grandement.

Certes, il existe plusieurs définitions de la mort mais aucune n’est définitive, et celles que nous utilisons changent très rapidement: il y a les définitions scientifiques, matérialistes, spiritualistes, religieuses. Et puis, il y a les conceptions occidentale et orientale de la mort, qui sont très différentes (pour ne pas dire aux antipodes).

Pour les Occidentaux, la mort est le contraire de la vie: soit on définit la mort par rapport à la vie (“La mort est l’absence de vie”), soit on définit la vie par rapport à la mort (“La vie est l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort”). Mais depuis que nous avons importé les spiritualités orientales il y a plusieurs dizaines d’années, leur conception, qui oppose mort à naissance (toutes deux faisant partie de la vie) semble influer sur l’idée que nous avons de la mort.

La confrontation de ces deux conceptions peut potentiellement résulter en une idée de la mort complètement différente de ce qu’on en pense habituellement (et qui ne sera pas l’idée orientale non plus). Et puisque la mort et la vie sont intimement liées, c’est toute notre conception de la vie qui risque de changer.

Nous savons que nous sommes vivants (geste de se palper)! C’est d’une telle évidence qu’on ne peut questionner cela, n’est-ce pas? Mais si on ose questionner cela, on peut se demander comment nous le savons (à moins que ce soit tabou, il est permis de se poser la question, non?) Il suffit de réfléchir: si d’une part, la mort est une étape NORMALE de la vie, et que d’autre part, on ne sait pas vraiment ce qu’elle est, il en résulte qu’on ne sait pas vraiment ce qu’est la vie non plus puisque les deux sont intimement liés (on ne sait qu’on est vivant QUE par opposition à quelqu’un qui ne l’est pas): sur quelle base alors pouvons-nous affirmer que nous sommes vivants?

Certains disent que nous voyons tout à l’envers: “l’état qu’on appelle mort” serait d’une telle intensité de vie qu’ici, sur terre, nous serions à demi-mort en comparaison. Ce n’est pas incompatible avec le témoignage de ceux qui ont eu une NDE (Near Death Experience): beaucoup ont vu une sorte de “tunnel” avec, au bout, une “très belle lumière”. Si l’on comprend qu’après la mort on va vers la lumière, on peut en déduire que le lieu qu’on vient de quitter (la Terre) n’est pas très lumineux (si on va vers la Vie, D’OÙ venons-nous?)

J’ai moi-même eu une expérience qui s’apparente à une NDE –qui s’apparente seulement car dans mon cas il n’y a pas eu mort clinique mais coma de 9 jours (voir Récit), et cela a été une des plus belles expériences de ma vie (à tel point que toute ma conception de la vie et de la mort en a été transformée de façon permanente).

Les spiritualistes qui ont étudié la réincarnation nous apprennent que quand on vient sur Terre, on “revêt” une épaisseur supplémentaire (le corps physique) et qu’en mourant, on s’en départit (tout comme après l’hiver on “se départit” du manteau –ça ne veut pas du tout dire que le manteau n’est pas utile, mais qu’on n’en a plus besoin).

Si on comprend, ça veut dire qu’on est toujours vivant, quoi qu’il arrive. Mais c’est fantastique! Et ça concorde avec mon expérience (NDE): pendant que mon corps était inconscient dans le lit d’hôpital, j’étais LIBRE de faire tout ce que je voulais (avec un sentiment de liberté que ne connaît pas le corps –comme si tout était enfin possible). Et au réveil je savais pour toujours que: AVEC OU SANS CORPS ON EST VIVANT.

Alors lela vie c’est la mort, et la mort, c’est la vie” du zen, je comprends parfaitement parce que je l’ai vécu: tout est la même chose. Il n’y a pas de mort, ça n’existe pas; il n’y a que la Vie (avec un V majuscule): la vie (petit v) et la mort en font toutes deux partie.

Signature-Plume_thumb2_thumb_thumb_t

La persévérance

 

perseverance-2

 

 

Prambule-54

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Quand j’étais à l’école un jour un de mes camarades de classe (avec qui j’étais assez copain) a voulu apprendre à dessiner; alors il s’est assis devant son carnet avec un crayon et a griffonné je ne sais plus quoi. Comme ce qu’il a dessiné n’était pas à la hauteur de ses attentes, il a abandonné et je ne l’ai plus jamais revu faire de dessins.

Aucun dessinateur professionnel n’est né dessinateur professionnel: il a dû apprendre, et au début, a gribouillé comme tout le monde, mais il a PERSVÉRÉ et un jour il est devenu habile à représenter les choses avec son crayon, alors il a décroché un emploi de dessinateur (on vient sur Terre pour APPRENDRE, et si quelqu’un est né avec une facilité pour le dessin, c’est qu’il a appris dans une autre vie).

Inévitablement des événements (heureux et malheureux) arrivent à tout le monde sans exception, mais il y a ceux qui SUBISSENT la vie et ceux qui la MAÎTRISENT. Les premiers ont l’impression d’être écrasés par elle et se plaignent souvent de leur sort (“Je n’ai pas de chance”, “Le sort s’acharne sur moi”, “Ce n’est pas de ma faute”); il sont comme un bouchon de liège dans la rivière: ballottés au gré du courant, on ne sait jamais où ils vont aboutir. Ce sont eux qui blâment “Dieu” ou accusent quelque chose d’extérieur à eux d’être responsable du malheur qui les frappe.

Mais si on blâme une chose extérieure à soi (= autre que soi) pour les malheurs qui nous arrivent, on perd du coup toute possibilité d’intervenir (puisque “ce n’est pas moi, c’est lui”). Il y a des gens –de plus en plus de nos jours- pour qui cette situation est inadmissible; alors ils réagissent et cherchent à “se prendre en main”; et la plupart cherche (parfois consciemment et parfois inconsciemment) une solution à ce qui leur arrive.

LA VIE EST FAITE POUR APPRENDRE, pas pour SUBIR. Mais apprendre n’est pas instantané, il faut être prêt à y consacrer le temps qu’il faut (souvent des années); on peut être certain que si on cherche, on est sûr de trouver (et si on ne cherche pas, on est sûr de ne pas trouver). Mais comme c’est plutôt long, alors il faut PERSÉVÉRER.

Théocrite a dit qu’en persévérant on arrive à tout, et dans les siècles passés de nombreux écrivains et philosophes ont parlé de la persévérance comme d’une qualité essentielle pour l’Homme; en fait, la persévérance est si importante qu’à l’époque moderne la plupart des psychologues en ont parlé. La Nature même nous donne l’exemple de la persévérance: tout le monde sait que l'eau qui tombe goutte à goutte perce le rocher le plus dur.

C’est donc la plus importante des qualités car on a besoin d’elle pour développer chacune des autres; c.a.d. que sans persévérance, on ne peut pas développer d’autres qualités car je ne connais personne qui puisse développer une qualité spontanément du premier coup.  Par contre, si on persiste, ce qu’on ne peut pas faire aujourd’hui, il est sûr et certain qu’on le pourra un jour (avec de la pratique et à la condition d’avoir suffisamment d’intérêt).

Pour pouvoir persévérer, il faut avoir un but, quelque chose qu’on veut réaliser (sinon, persévérer DANS QUOI?) Mais dès qu’on a un but, du coup on voit tous les obstacles au but: on dirait que l’effort même vers le but fait naître les obstacles. C’est parfaitement normal, et dès que la cause est connue, on ne s’en formalise plus: à cause de la structure binaire du mental, on doit absolument connaître l’obstacle afin de pouvoir le surmonter.

Du simple fait que nous soyons sur Terre, nous avons tous des qualités ET des défauts (quelqu’un qui n’aurait QUE des qualités ou QUE des défauts, ça n’existe pas). Il est donc NORMAL d’avoir l’un et l’autre; il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter si on a des défauts –ce qui ne serait  pas normal c’est de ne pas en avoir.

On est sur Terre pour apprendre, et on a du temps “en masse” (comme on dit au Québec): avant cette vie, il y en a eu beaucoup d’autres, et après, il y en aura beaucoup encore. On ne manque donc pas de temps pour apprendre. Mais apprendre quoi? Le piano, le dessin, la coiffure? Non, une chose beaucoup plus importante: apprendre à être heureux. C’est si vrai, que même un pianiste virtuose, même un dessinateur hors pair, s’ils n’ont pas trouvé le bonheur, ont l’impression de n’avoir pas réussi leur vie. Pourtant ce n’est pas faute de le chercher; mais il faut croire qu’on ne cherche pas de la bonne manière puisque les gens heureux (PLEINEMENT heureux) sont rares –il y en a bien mais ils ne sont pas encore nombreux.

La vie, on ne la connaît pas: tout est à APPRENDRE. Un bébé ne vient pas au monde en sachant marcher: il doit apprendre; plus tard, on va à l’école pour apprendre; lorsqu’on commence un nouvel emploi, on doit apprendre les tâches, etc. On APPREND de la naissance à la mort. On peut considérer que toute la vie est une sorte d’école: un lieu où on APPREND (on n’apprend pas qu’à l’école, et après c’est fini: on SAIT); c’est une erreur, une mauvaise conception de la vie qui nous EMPÊCHE de toujours apprendre.

Seulement, il y a une condition préalable pour pouvoir apprendre: c’est de savoir qu’on ne sait pas. Si on PRÉTEND savoir, alors c’est comme si on se fermait à la possibilité d’apprendre. Après commence le long apprentissage de la chose que nous voulons apprendre. Et c’est là où la persévérance peut nous aider. Car bien sûr, C’EST LONG: tout ce qui a de la valeur prend du temps: apprendre la chirurgie, le piano, etc. (quelqu’un qui plante un pommier ne s’attend pas à cueillir une pomme le lendemain, n’est-ce pas?) J’ai même connu quelqu’un qui s’était inscrit à un atelier de fin de semaine en spiritualité car il comptait “trouver son âme” en deux jours afin d’épater les copains du bureau le lundi.

Mais la vie est bien faite. Pour pouvoir apprendre (et progresser), on n’a besoin que d’UNE chose: soi. Et ça tombe bien: on est toujours avec soi-même. Pour pouvoir apprendre, pas besoin de prérequis (sauf savoir qu’on ne sait pas). Alors au départ on est comme on est, et peu à peu on apprend à… être soi-même (on n’apprend pas à être le voisin!). Et là, on découvre une chose extraordinaire: ON EST UNIQUE.  Et puisqu’on a dé-couvert qu’on est unique (= on l’a TOUJOURS été, mais on ne le savait pas; alors on a ôté ce qui re-couvre), on s’aperçoit que chacun des autres est unique aussi. 

L’Homme est éminemment progressiste (le sens du progrès est très développé chez lui): il cherche tout naturellement à améliorer tout ce qu’il touche. Alors, s’il cherche à s’améliorer lui-même, il peut aller très loin. Mais il faut savoir que la réussite et le bonheur s’obtiennent rarement au premier essai: il nous faut souvent subir de nombreux échecs avant d’y parvenir. Ici on remarque une caractéristique de l’Homme (due à la structure BINAIRE de son mental):

Pour pouvoir réussir quelque chose, il doit faire face à de nombreux obstacles, parce que c’est seulement de cette façon que les obstacles lui apparaissent réels et qu’il peut les surmonter. On peut donc dire que réussites et échecs concourent tous deux au succès final (les “événements heureux” sont une sorte de leçon, et les “événements malheureux”, une autre sorte de leçon: on apprend de tout, c’est formidable!). On est donc CERTAIN de rencontrer des problèmes.

Mais un problème, c’est fait pour être résolu (comme l’élève qui a des problèmes à résoudre –et un problème insoluble, ça n’existe pas): c’est en les résolvant qu’il APPREND. Comme on veut réussir et qu’on est sûr de rencontrer des problèmes, persévérer est nécessaire (persévérer est simple: si tu tombes 10 fois, tu te relèves 11 fois). Si on fait cela on ne peut pas ne pas réussir, c’est impossible.

Signature-Plume_thumb2_thumb_thumb_t[2]

Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

Ma photo
Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

Articles les plus consultés

COMBIEN DE PAGES ONT VISITÉ MES AMIS ET D'OÙ SONT-ILS?



Compteur gratuit
DEPUIS JUIN 2009


Flag Counter





CES AMIS SONT ABONNÉS À CE BLOG