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Le lâcher prise





Mother_Earth


Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Le lâcher prise n’est pas un concept occidental: c’est venu de l’Inde (tout comme yoga, karma et réincarnation); mais pas besoin d’être bouddhiste pour en avoir entendu parler, ça s’est répandue dans nos pays comme une traînée de poudre tant cela correspond à quelque chose d’universel (ça veut dire que le lâcher prise se sent chez lui partout où il se trouve), de sorte que presque tous nos cabinets de psychologues ont adopté cet important concept et que nombre d’auteurs ont écrit à son sujet.
Or, si beaucoup d’entre nous ont entendu parler du lâcher prise, peu comprennent réellement son importance pour notre vie, et plus rares encore ceux qui en font un concept-clé pour diriger leur vie (diriger = piloter, comme un capitaine n’erre pas au hasard sur la mer, mais pilote son navire à travers les écueils et le mène à bon port).
Si on regarde la situation aujourd’hui, on s’aperçoit que l’humanité n’est plus un enfant mais pas encore un adulte, plutôt une transition entre les deux: un adolescent. En fait, l’Australopithèque était un spécimen d’une humanité-bébé, et l’Homme de Néanderthal ou de Cro-Magnon, un représentant d’une humanité dans l’enfance, et quel que soit son âge aujourd’hui, chacun de nous fait partie d’une humanité-adolescente puisque l’humanité n’a que 3-4 millions d’années, alors que la Terre en a 4,5 milliards.  
Un adolescent, c’est quelqu’un qui s’apprête à devenir adulte. Bien sûr, l’adolescence est une période d’incertitude où on se cherche: on essaie une chose, puis une autre, on est “en porte-à-faux” avec son entourage, on ne sait plus comment se comporter, etc. C’est certes une période difficile, mais c’est parfaitement normal et nous sommes tous passé par là. L’adolescence est une transition entre l’enfance et l’âge adulte; c’est un déséquilibre en quelque sorte (mais un déséquilibre normal): ce n’est plus l’insouciance heureuse de l’enfance, et ça mène à un équilibre supérieur: celui de l’adulte. Et comme toute transition, c’est relativement bref et plutôt chaotique.
La période de changements drastiques et même de bouleversements qui est nôtre présentement n’est donc que temporaire (et très brève –à l’échelle de la Terre): il en sortira une humanité-adulte. La “crise d’adolescence” de l’humanité, nous la connaissons, puisque nous la vivons. Nous savons aussi qu’un enfant a besoin de sa mère (il ne peut même pas survivre sans elle), et qu’une humanité dans l’enfance dépend entièrement des ressources que la Nature-Terre met à sa disposition. Nous n’en sommes plus là, et nous sentons tous que “demain sera très différent d’aujourd’hui” (bien sûr: qui voudrait que demain soit aussi chaotique qu’aujourd’hui?)
L’humanité-adolescente d’aujourd’hui s’apprête donc à entrer dans l’âge adulte. Mais c’est une formidable nouvelle! Et tous ceux qui prévoient la fin du monde ou la fin de l’Homme se trompent: bientôt ce sera la fin de l’enfant (donc la fin de la dépendance) et le début de l’âge adulte (= de la liberté). Nous ne sommes pas au temps pire, nous sommes en préparation (comme l’adolescent se prépareinconsciemment- à devenir adulte). En fait, l’adolescent ne s’efforce pas VOLONTAIREMENT de devenir adulte; c’est la Nature qui fournit l’effort: il grandit, grandit et un jour il n’y a plus d’adolescent, il a fait place à l’adulte (il n’y a aucun effort à faire pour cela, il n’y a qu’à laisser faire la Nature).
Alors, est-ce que l’humanité d’aujourd’hui va VOLONTAIREMENT devenir l’humanité de demain (en CONTRÔLANT chaque étape de sa croissance)? Ou est-ce qu’elle va reconnaître qu’elle fait partie de la Nature, et que c’est cette Nature qui voit à sa croissance? L’Homme est d’un naturel si contrôlant qu’il  lui est très difficile de LAISSER FAIRE: il croit que s’il ne s’en mêle pas, les choses ne seront pas bien faites (ou pas aussi bien que LUI l’imagine). Présentement on ne peut que constater que l’Homme ne sent pas qu’il est l’enfant de la Nature (il le sait THÉORIQUEMENT, dans sa tête, mais il ne SENT pas qu’il dépend d’elle). Mais il y des signes que cela change: dans la population EN GÉNÉRAL, un sens des responsabilités émerge, qui est très prometteur: l’Homme sent de plus en plus qu’il est responsable du bien-être des créatures “inférieures” –comme les animaux; il fait même preuve d’une solidarité –inconnue il y a à peine 50 ans- de sorte que l’ensemble des pays se portent au secours  de l’un d’entre eux: la Grèce va très mal financièrement et vlan! tous les pays de la communauté européenne l’aident, il y a famine dans la Corne de l’Afrique et vlan! tous les pays (représentés par l’ONU) organisent une aide d’urgence.
C’est le contraire du contrôle dont je parlais (et qui fait de plus en plus figure de méthode obsolète). Si l’Homme est si contrôlant, c’est parce qu’il n’a pas confiance en la vie/nature. Pourtant le lâcher prise n’est pas un parfait inconnu pour lui car il en a l’expérience tous les jours (inconsciemment il est vrai): par exemple, lorsque tu t’endors le soir, tu as confiance que tu ne t’éveilleras pas DANS RIEN, mais qu’il y aura un lendemain et que le monde continuera.
Comme dit le Centre d’Éveil: “Lâcher prise, c'est avoir la certitude que tu n'as rien à craindre et que chaque évènement est là pour t'aider à grandir. Lâcher prise est un acte de foi en la vie”. Faire confiance à la vie est une chose parfaitement NATURELLE; c’est l’Homme qui ne vit pas d’une façon naturelle (en fait, il n’y a que l’Homme qui ne vive apparemment pas d’une façon naturelle –les minéraux, les plantes et les animaux, eux, sont tout à fait naturels).
Pour l’humanité/nouveau-né (l’Australopithèque) c’était facile, puisqu’il a une confiance innée en sa mère (la Nature): elle comble naturellement tous ses besoins (nourriture, abri, etc.) en produisant les ressources nécessaires. En fait, il fait encore intimement partie d’elle. Pour son enfant humain qui grandit (Néanderthal, Cro-Magnon) aussi elle fournit le nécessaire, tout en favorisant son développement intellectuel et en augmentant sa responsabilité (ce qui favorise sa croissance).
À notre époque cependant la situation est très différente puisqu’un adolescent, pour se prendre en main et se préparer à être adulte ne doit plus dépendre de sa mère. C’est un âge ingrat, mais normal et naturel. La Nature avait prévu cela, elle sait que c’est nécessaire et que ce ne peut être que temporaire: la “crise d’adolescence” passée, son enfant humain chéri, devenu jeune adulte, reviendra librement vers elle, mais sans dépendre d’elle désormais: son CONTRÔLE sera même devenu COOPÉRATION.
Présentement nous sommes en plein dans cet “âge ingrat” où nous ne pouvons apprendre à avoir foi en  nous-mêmes qu’en n’ayant aucune considération pour notre mère, la Nature. Alors nous volons ses richesses sous prétexte d’exploitation, la salissons gravement par la pollution, sommes une menace pour ses autres enfants, les animaux, par notre façon même de vivre. Il y a même toute une partie de la population humaine qui ne croit pas que la Nature-Terre est consciente, beaucoup plus intelligente que l’Homme, capable de lui montrer le chemin du bonheur; pour eux, la Terre n’est qu’une planète minérale, sans conscience ni intelligence. Mais c’est en train de changer, “l’âge ingrat” achève,
L’Homme est sur le point de faire une découverte EXTRAORDINAIRE qui changera sa vie pour le mieux
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1 commentaire:

Cantabile a dit...

Bonne image que celle d'une humanité adolescente, voire en crise d'adolescence... Pour rajouter un point de vue à ta démonstration, je dirais que passer de l'adolescence à l'âge adulte, c'est passer du moment où on ne fait pas les choses parce que nos parents nous l'interdisent à celui où on ne les fait pas parce qu'on prend conscience des conséquences de nos actes.
Différence majeure entre les deux états: dans le premier on est contraint, on agit éventuellement bien mais avec l'impression d'être brimés, dans le second on agit si possible bien (il y a sans doute autant de définition du bien que d'hommes sur la terre) parce que l'on en voit l'utilité et on est sans cesse en recherche du mieux avec enthousiasme.

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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