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Noël, fête des enfants

 

 

 

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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Traditionnellement dans la période “des Fêtes” les gens se souhaitent mutuellement des choses qui sont importantes pour eux, comme la santé ou le bonheur. Mais je ne suis pas très traditionnel, alors qu’est-ce que je pourrais souhaiter qui soit valable?

Pour les Chrétiens, Noël c’est d’abord la Nativité, ce qui me rappelle que tous les Hommes ont commencé par n’être qu’un petit bébé. Les idées s’enchaînant, bébé me fait penser à enfant. Et, comme dit Antoine de Saint Exupéry, les enfants comprennent des choses que les grandes personnes ne comprennent plus.

Tout ça pour dire que mon voeux le plus cher est identique au secret du renard au petit prince:

l’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu’avec le coeur

JE TE SOUHAITE DONC DE RETROUVER TON COEUR D’ENFANT

 

 

 

 

 

de retour

 

 

 

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Occupons le monde

 

 

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Prambule-543

 

 

 

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th[1]Je te salue ami

Beaucoup de personnes ont une très forte impression que “les choses doivent changer” mais peu savent réellement ce que cela veut dire ou ce qui les attend. Il est de plus en plus évident que demain ne sera pas une simple continuation d’aujourd’hui, ce sera très différent”). Mais quoi? Qu’est-ce qui va se passer?

En fait, on n’en sait rien, c’est l’incertitude totale; mais il y a de très bonnes raisons de croire en ce cher Homo sapiens. L’espèce humaine s’apprête à faire un progrès surprenant (un peu comme un avion au décollage qui roule, roule de plus en plus vite, et tout à coup quitte le sol et décolle).  On vit à une époque de grands changements ponctués de bouleversements; c’est NOTRE monde qui subit tout cela (c.a.d. que NOUS allons voir). Comme dit le zen: “Maintenant tout est différent, et pourtant rien n’a changé”. Cette idée de progrès collectif (= tout le monde, SANS EXCEPTION) est comme une journée sans tempête:

Depuis des milliers d’années (depuis l’antiquité grecque précisément), c’est comme si on était dans une tempête de neige: on avance bien (PROGRESSE) mais c’est difficile; très bientôt cependant ce sera la fin de la tempête (les premiers signes sont DÉJÀ là). Et après la tempête on respire mieux, marcher (avancer, progresser) est plus facile, on voit mieux où on va –donc moins d’erreur. Certains sentent bien que c’est la fin, alors ils parlent de fin du monde ou de fin de l’Homme, mais ils se trompent: c’est la fin de la tempête (et après est 100 fois mieux que pendant). Et la tempête n’est pas finie pour quelques élus seulement, mais pour tout le monde.

On sait bien que “demain ne sera pas comme aujourd’hui”, il faudrait se fermer les yeux pour ne pas le voir. La surpopulation (7 milliards déjà, et demain combien?) contribue à souligner les multiples problèmes qui guettent l’Homme: rareté de l’eau potable, augmentation du prix des denrées alimentaires (difficile en Occident, inacceptable dans de nombreux autres pays), fort taux de chômage (idem), pollutions de toutes sortes, réchauffement planétaire dû à l’activité humaine, appauvrissement de la planète causé par la surexploitation de ses ressources naturelles, etc. On sait maintenant que notre développement est basé sur un système économique et financier qui est inadéquat. Notre planète (la seule que nous ayons), menacée par l’Homme, réagit fortement: changements drastiques du climat et nombreuses catastrophes naturelles. 

Évidemment, l’avenir ne semble pas rose pour l’Homme. Mais c’est mal vu. Dans le passé l’Homme a connu de nombreux problèmes (guerres, catastrophes naturelles, difficultés de toutes sortes), et non seulement il a TOUJOURS résolu ces problèmes, mais cela ne l’a pas empêché de progresser: pourquoi serait-ce différent aujourd’hui?

Au contraire, à cause de ces problèmes (en réalité, GRÂCE à ces problèmes) l’Homme n’a pas cessé de progresser. Tout se passe comme s’il avait BESOIN de problèmes pour pouvoir exercer son incomparable faculté de résolution de problème, et ainsi progresser. L’Homme perçoit en mode BINAIRE: il voit des problèmes et des solutions alors que TOUT est là pour l’aider (“Tout va dans LE sens”).

En fait, les choses se transforment continuellement, sans arrêt, et c’est BON signe (le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a aucun danger de stagnation ou d’immobilisme). Notre façon habituelle de penser est inadéquate car elle nous empêche de voir que tout changement est un changement pour le mieux (donc un progrès, une AVANCÉE, une ÉVOLUTION). Avec notre raison nous croyons même que “il y a naissance, puis croissance jusqu’à l’apogée, déclin progressif, et enfin mort”; mais c’est une perception extrêmement limitée. 

L’évolution se traduit par le progrès. Mais ce n’est pas un progrès bien sage et régulier (comme l’élève de  3e: après un an d’étude il monte en 4e, encore un an et il monte en 5e, etc.) Non! Il y a des saisons pour tout: de brèves périodes de progrès surprenants (qui ont souvent l’apparences de crises –les périodes, pas  les progrès!!!) suivies de très longues périodes d’assimilation du progrès accompli. 2011 est une de ces “périodes intenses de progrès”. Ne te méprends pas, ami: 2011 n’est pas une année comme les autres; elle TRÈS différente. En fait, on peut dire que 2011 est au monde ce que mai ‘68 était pour la France.

Les premiers balbutiements de cette extraordinaire aventure humaine trouvent leur origine à Madrid au mois de mai. Des milliers de protestataires, appelésles indignés(los indignados) campent pendant plusieurs semaines  à La Puerta del Sol pour protester contre les conditions économiques. Puis les gens sont rentrés sagement chez eux et la “crise” s’est résorbée (mais sans que rien n’ait été réglé).

Quatre mois plus tard (le 14 sept.), la scène se transporte à New York. On ne sait comment l’affaire a commencé, mais les conséquences dramatiques de la crise financière de 2007 n’y sont pas étrangères. Une centaine de personnes* que la presse a appelés “les indignés de Wall Street” (mais qui aux USA sont connus comme le mouvement “Occupy Wall Street”) occupent cette rue de New York où de multiples compagnies bancaires, centres financiers et agences de crédit ont leur siège (là-même ou avait commencé la crise financière internationale).

* UNE CENTAINE DE PERSONNES. Tout le monde a en mémoire les centaines de milliers de personnes manifestant dans les pays arabes, scandant des slogans, poing levés. Une telle puissance a de quoi impressionner. Alors que peut-on espérer d’une petite centaine de personnes seulement? Il faut se souvenir qu’aux USA les gens sont très individualistes: quand une centaine de personnes s’assemblent pour protester, c’est le début de QUELQUE CHOSE.

Ils protestaient contre ce qu’ils ressentaient comme une profonde injustice sociale et une situation intolérable: les banquiers de Wall Street s’enrichissent toujours plus, tandis que des dizaines de millions d’Américains s’appauvrissent (des dizaines de milliers avaient même perdu leur maison, reprise par les banques). Puis, très rapidement, leur nombre augmenta beaucoup, et de grands syndicats se joignirent à eux.

Le mouvement fit boule de neige à Denver (Colorado), où la police donna un ultimatum aux protestataires pour qu’ils cessent leur occupation du parc (des dizaines de tentes furent même défaites). On ne sait si c’est cela qui mit le feu aux poudres (aux USA un parc est un endroit public où on a le droit de protester), mais le lendemain le mouvement s’était étendu à des dizaines de villes américaines, et l’on vit des milliers de protestataires  américains (dans chaque ville) réclamer plus de justice sociale.

Puis, coup de théâtre le samedi 15 oct.: le mouvement déborda les frontières américaines et embrasa le monde. Du Canada au Japon, en passant par de nombreux pays d’Europe, c’était l’heure de la protestation mondiale; cela touchait maintenant un millier de villes dans plus de 90 pays, et dans chaque ville des centaines de milliers de personnes exigeaient une justice sociale. Après le printemps arabe, voici l’automne mondial; décidément la saison de l’Homme approche à grand pas.

Quand j’ai parlé de Wikileaks (en février 2011) j’ai été involontairement prophétique: “Comme ce sera beau le jour où des centaines de milliers de personnes s’assembleront pacifiquement dans tous les pays pour dire NON au vieux système. Et nous rirons, rirons, et ce rire aura le pouvoir de le dissoudre, ce vieux système. Et nous rebâtirons notre monde par la force de ce rire”.

Puis cette journée terminée, plusieurs dizaines “d’irréductibles” dans de nombreuses villes américaines et canadiennes (en Europe, je ne sais pas: on n’en a pas parlé) ont continué de camper en guise de protestation. Ça duré un mois: du 16 au 22 novembre, les autorités de ces villes ont successivement démoli les tentes (plusieurs villes interdisant toute manifestation). Avant de mourir le vieux système se débat.

Mais c’est trop tard messieurs les officiels (= les défenseurs du vieil ordre).  Le mouvement “Occupons le monde” a vu le jour, et n’est pas près de disparaître. Vous avez interdit d’occuper le parc, oui. Les gens sont rentrés chez eux, oui. Mais l’injustice et les inégalités sociales sont encore là. Dans tous les pays l’écart entre une petite minorité de riches et une vaste majorité de “gens ordinaires” n’a pas cessé de s’accroître, et ça, c’est ressenti comme INADMISSIBLE. Alors vous avez quelques mois de répit messieurs les officiels: en hiver on n’a pas trop tendance à sortir dehors pour manifester.

Mais gageons qu’on connaîtra un printemps TRÈS CHAUD.

 

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Petit égo, gros égo


échafaudages








Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Un thaumaturge et mystique Lyonnais du 19e siècle que l’on appelait Maître Philippe, avait coutume de dire de lui-même “Je ne suis rien”. Quand j’ai lu cela il y a plus de 30 ans, j’étais encore dans ma période “SPIRITUALITÉ” et je ne comprenais pas: “C’est peut-être une façon de parler de soi avec humilité”. Aujourd’hui, je vois les choses d’une toute autre manière, et je comprend que ce n’était pas “parler avec humilité” mais “dire les choses telles qu’on les voit”.

 
Toutes les religions disent que l’égo est mauvais et qu’il faut s’en débarrasser. Ceux qui me lisent habituellement savent que pour moi l’égo N’EST PAS une mauvaise chose, c’est l’idée qu’on s’en fait (ou plutôt qu’en a le mental) qui est inadéquate/erronée.


De nos jours la science se rend compte que le mental détermine largement ses propres conclusions (“L’observateur influe sur la chose observée” –Hubert Reeves). C’est ce qu’a toujours dit la spiritualité (avec moins de précision que la science, il faut le dire): “Le monde est illusion” –ce qui veut dire qu’on ne le voit pas comme il est RÉELLEMENT. Attention c’est grave: quoi que nous fassions, nous ne percevons pas le monde tel qu’il est réellement, nous ne percevons que ce que le mental en perçoit (et le mental est SUBJECTIF). Par exemple, si le feu détruit notre maison, nous le qualifions de mauvais, et s’il cuit notre repas, nous le trouvons bon; mais en RÉALITÉ, le feu n’est ni bon ni mauvais, il brûle, c’est tout.

 
La preuve que le mental est subjectif, c’est que Chrétiens et Musulmans ont une idée différente du MÊME Dieu (et idée = pensée = mental).


Pour expliquer pourquoi l’égo est très utile, il me faut tout d’abord parler de… Dieu, justement. Comme je ne fais pas d’anthropomorphisme, Dieu pour moi n’est pas un “IL” ou un “ELLE”, plutôt un “ÇA” (ce n’est pas tout à fait exact, mais on ne peut rien en dire puisque c’est des milliards de milliards de fois plus grand que soi). Disons que Dieu pour nous est comme un immense océan INDIFFÉRENCIÉ de conscience infinie, sagesse infinie, amour infini, etc. Dieu est tout ce qui existe –minéral, végétal, animal et humain, les milliards de planètes et “l’espace infini”- TOUT. Il n’y a QUE Dieu et RIEN d’autre. Comme c’est indifférencié tout y est possible, mais rien n’est déterminé (il n’y a ni choses ni êtres, que “ÇA”).


Attention: les implications sont immenses. Si tout est Dieu, ça veut dire que chacun de nous est divin (bien sûr, ce n’est encore qu’un potentiel; à chacun d’en faire une réalité). Attendez, si Dieu est éternel, peut tout, voit tout, etc. et que nous sommes divins, ça signifie que nous sommes POTENTIELLEMENT tout cela. C’est vrai que Dieu (l’origine des choses) est si grand (si akbar, disent les musulmans arabes) qu’on ne peut le connaître, mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut rien en savoir. On peut étudier n’importe quoi (l’Homme par exemple) pour connaître le DIVIN; on ne peut pas se tromper puisqu’il n’y a que lui et rien d’autre. Mais il y a étude et étude.


“La Connaissance de soi” habituelle ne convient pas car trop limitée (matérialiste, elle ne considère que l’aspect physique de l’Homme –son corps- plus quelques aspects élémentaires de son être psychologique –qu’elle appelle esprit). Quant au véritable esprit, elle n’en connaît strictement rien et nie même son existence. Seule la véritable CONNAISSANCE DE SOI peut nous faire connaître l’aspect divin de l’Homme. Comment? TOUT ce qui existe a commencé un jour, non? Eh bien “Dieu” est la façon religieuse de parler de L’ORIGINE des êtres et des choses.


Origine, oui, mais indifférenciée (comme si en “Dieu” tout était possible -une sorte d’océan super vaste et tout ce qui existe, comme de minuscules gouttelettes de cet océan). L’Homme, être individuel, a bien commencé par n’être qu’une toute petite cellule indifférenciée, non? alors n’est-il pas possible que l’origine de l’univers soit indifférencié? Il est vain de parler de Dieu, mais il est très intéressant de connaître les êtres et les choses; peut-être qu’en les étudiant nous connaîtrons davantage leur origine (Dieu).


Mais comment les trillions de formes de notre univers sont-elles sorties de quelque chose d’indifférencié? Il a bien fallu qu’une sorte de moule forme tout ce qu’on voit à partir de cette “pâte à modeler” géante (et consciente) qu’est Dieu. Eh bien l’égo a servi de moule. Sans égo, rien n’existerait; il n’y aurait qu’un Dieu indifférencié. Nous devons donc “une fière chandelle” à cet égo tant décrié par la religion. Cependant (et uniquement chez l’être humain), le mental voit l’égo d’un très mauvais oeil PARCE QU’IL EST INCAPABLE DE VOIR LES CHOSES TELLES QU’ELLES SONT EN RÉALITÉj’en ai parlé souvent dans ce blog.


Donc chacun de nous a un égo, certains, important, d’autres, moins important: de gros et de petits égo. On a vu que l’égo a joué un rôle important pour nous: une sorte de moule qui a été très utile pour permettre à chacun d’exister. Mais ça y est!: NOUS EXISTONS MAINTENANT. Travaillons donc à nous débarrasser de l’égo. Ici il est légitime de se poser une question: “puisque j’existe grâce à l’égo, si je n’ai plus d’égo est-ce que j’existerai encore, est-ce que je ne vais pas retourner à l’indifférenciation originelle?


Il est facile de répondre si on se souvient que l’égo est comme un échafaudage: très utile pour aider à ériger un édifice, mais quand il est fini on l’enlève car il est devenu inutile (de plus il enlaidit l’édifice). Il existe des gens sans égo (ils ne sont pas encore très nombreux, mais il y en a).  Ce ne sont pas des mollusques sans forme et indifférenciés, ce sont des êtres humains comme nous (avec leur caractère, leurs pensées habituelles, etc.) et ils disent tous la même chose: perdre l’égo ne les a pas diminués mais, au contraire, leur a AJOUTÉ des facultés inouïes qu’ils n’avaient pas avant (un jour je parlerai des formidables –et multiples- avantages de la vie sans égo).


Aujourd’hui je ne dirai qu’une chose. Un égo peut être plus ou moins important (gros ou petit). En fait l’égo est une sorte de limite qui m’indique où finit moi et où commence l’autre. Dissoudre l’égo, c’est dissoudre toute limite. Et sans limite, on ne peut pas savoir que tel personne est meilleure que telle autre.


Tout ce qu’on peut dire c’est “Je suis tout” ou “Je ne suis rien” ou encore “Je suis” (et tout cela est également vrai).


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Le bien et le mal




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Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Depuis que nous sommes tout petits on nous rabâche les oreilles avec une morale qui a peut-être déjà été vraie (il y a très longtemps) mais qui est TOTALEMENT inadéquate aujourd’hui: “Fais le bien, ne fais pas le mal”. Mais nous oublions une chose: c’est qu’il y a évolution, ce qui veut dire qu’aujourd’hui notre idée de “ce qui est bien et ce qui est mal” a évolué.
On n’a pas besoin d’un Moïse qui nous DICTE les 10 commandements: respecte ton père et ta mère, ne voles pas, ne tues pas, etc. Aujourd’hui on sait tout cela. Mais autrefois, c’était “tuer ou être tué”, alors c’était normal de tuer. Si une religion venait et disait “ne tues pas”, c’était si nouveau qu’on réfléchissait: Mais pourquoi enseigne-t-elle cela? Il doit y avoir une raison! Ça  les forçait à remettre leurs actes en question. C’est pour ça que dit que je dis que ÇA DÉJÀ ÉTÉ VRAI, mais ça ne veut pas du tout dire que nous en sommes encore là aujourd’hui (sauf pour le soldat, pour qui c’est encore “tuer ou être tué”).
Évidemment que Dieu n’évolue pas (Il n’a pas besoin d’évoluer: Il est DÉJÀ parfait); c’est nous, les êtres humains, qui évoluons et notre conception de Dieu, du bien et du mal, etc. a évolué avec nous. Mais les religions n’ont pas évolué (si, un peu tout de même, par la force des choses): elles enseignent encore “Tu ne tueras point”. C’est OK de dire cela à un tueur, mais pour tous les autres, c’est complètement inutile: ils savent déjà que “tuer est mal”, ils n’ont pas besoin qu’une religion le leur dise.  Bien sûr, nous ignorons ce qui est véritablement bien et mal, mais inutile de demander au prêtre/imam, etc.: il l’ignore aussi (il ne peut te répondre que ce qu’en disait son livre sacré il y a 2000 ans).
Mais alors, qu’est-ce qui est véritablement bien/mal pour nous là, aujourd’hui? La réponse est potentiellement inutile (et peut même être nuisible) pour tous ceux qui ont BESOIN de la morale ordinaire (“fais le bien, ne fais pas le mal”), mais il y a tous ceux qui sentent que la morale ordinaire les emprisonne; ils sont nombreux en cette fin de cycle; en fait le nombre de ceux qui sont déçus par la morale religieuse ne cesse de s’accroître.
Et si le BIEN comme le MAL étaient mal vus? Si le mal était aussi nécessaire que le bien pour notre croissance? Ce serait toute une révolution (mais sensée pour une fois). Il n’y a qu’à réfléchir: si je ne suis pas habitué à faire de la gymnastique et que je m’entraîne, le lendemain j’ai mal à des muscles “que je ne savais pas avoir”. Alors, question: si ces muscles me font mal, est-ce une mauvaise chose? La réponse est simple: en faisant de l’exercice, je suis devenu plus conscient de mon corps, et ÊTRE PLUS CONSCIENT, même si ça se manifeste d’abord par un mal, est très souhaitable (et même avantageux): une bonne chose.
De même, si je me blesse au pied, on peut considérer que c’est mauvais; mais si cette blessure m’empêche d’aller à la guerre et de perdre la vie, de toute évidence c’est bien. Si ma mère m’aime, ça ne peut être qu’une bonne chose selon moi; mais si son amour m’empêche de vivre comme je veux, alors cela devient une mauvaise chose.
Donc, le mal peut être un bien, et le bien peut être un mal. En fait il y a là une telle interdépendance que je suis forcé de reconnaître que je ne sais pas vraiment ce qui est bien et ce qui est mal. Ça se complique encore davantage s’il s’y mêle des sentiments car alors je suis tiré à gauche et à droite selon que je ressent un sentiment d’attraction ou de répulsion.
Par contre je remarque que si “le mal peut être un bien, et le bien peut être un mal” pour moi, alors je ne ressens aucun sentiment particulier (ni attraction, ni répulsion); rien n’est polarisé, rien n’est étiqueté “BIEN” ou “MAL”, quoi qu’il arrive, c’est toujours OK. Une sorte de sérénité calme et paisible s’installe en moi, qui ne nuit en rien à mon action; au contraire, je suis en pleine possession de mes moyens pour agir. La seule différence, c’est que je  perçois plus clairement dans quel sens agir.
En fait c’est la logique même: si je ne sais pas ce qui est mal et ce qui est bien, alors comment puis-je porter un jugement sur les événements? Par exemple dire “le feu est mauvais” prouve que je ne connais pas la nature du feu.  Au contraire, si je sais que “le mal peut être un bien, et le bien peut être un mal”, je suis incapable de dire que le feu est bon ou mauvais; tout ce que je peux faire, c’est constater que le feu brûle.
Les événements qui arrivent ne sont ni bien ni mal: ils arrivent, c’est tout. Si ma maison brûle, m’arracher les cheveux de désespoir n’aide pas: elle brûle toujours; il est donc absolument INUTILE de qualifier cet incendie (de malchance, coup du sort, etc.) Mais si je reste neutre, il se produit une chose remarquable: le fait que je ne sois poussé par aucune émotion (désespoir par exemple) me permet d’agir LIBREMENT; et c’est SANS CONTRAINTE que je fais ce qu’il faut pour éteindre ce feu.
Le mental qualifie tout de bien ou de mal; mais les choses telles qu’elles sont EN RÉALITÉ ne sont ni bien ni mal, elles SONT, c’est tout. Par exemple, si le feu détruit ma maison je le trouve mauvais, et s’il cuit mon repas, alors je le trouve bon; mais en soi le feu n’est ni bon ni mauvais, il brûle, c’est tout. Le mental est INCAPABLE de connaître la réalité des choses; il ne connaît de la réalité que ce que lui en PENSE. On ne voit JAMAIS le monde tel qu’il est vraiment, mais seulement tel que le mental le perçoit (pour le mental les choses ne sont pas ce qu’elles sont en réalité, mais ce qu’elles lui APPARAISSENT: soit bien soit mal).
Il y a aussi l’aspect individuel du bien et du mal (qui se traduit en nous par QUALITÉS et DÉFAUTS). Si j’applique “le mal peut être un bien, et le bien peut être un mal” à mon caractère, alors j’obtiens “une qualité peut être un défaut, et  un défaut peut être une qualité” ce qui m’indique que je ne sais pas du tout si tel ou tel trait de caractère est un défaut ou une qualité. Par exemple, si Robert donne de son argent est-ce une qualité ou un défaut? Est-il généreux ou dépensier?
Comme on le voit, la question du bien et du mal est beaucoup plus complexe que “faire le bien et ne pas faire le mal”. On sait qu’il ne faut pas désirer la femme du voisin, mais ça n’a jamais empêché personne d’avoir une maîtresse. Bien sûr que le bien est meilleur que le mal, mais si je ne sais pas vraiment ce qui est bien et ce qui est mal, alors en quoi ça m’avance de savoir cela?
Au lieu d’obéir à un code artificiel (comme par exemple des règles de morales), il vaut beaucoup mieux écouter sa conscience qui, elle, sait de façon infaillible ce qui est bien et ce qui est mal. Qu’une religion dise ce qui est bien et ce qui est mal, c’était OK quand l’humanité était dans l’enfance, mais de nos jours la majorité fait partie d’une humanité-adolescente (et un adolescent c’est quelqu’un qui se prépare à être adulte).
Les règles morales varient selon les pays et les époques, mais la conscience ne varie jamais. Seulement il y a un hic. Tout le monde a une conscience, mais comme nous n’en sommes généralement pas conscients, il faut apprendre à l’écouter. C’est tout à notre avantage de faire cela  car elle sait de manière infaillible ce qui est bien et ce qui est mal (c’est comme avoir une boussole: avec elle on sait toujours si on se rapproche ou s’éloigne du bonheur ).
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La crise de l’euro

 

 

euro

Prambule-54

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

On connaît la situation de la zone euro: des pays sont en crises (Grèce, Italie), d’autres sont fragilisés (Espagne, Portugal, Irlande), tandis que d’autres encore semblent APPAREMMENT plus solides pour le moment (comme la France ou l’Allemagne). Y aura-t-il une “sortie de crise” ou l’Europe entraînera-t-elle le reste du monde dans son sillage, et accessoirement, qu’est-ce que tout cela veut dire?

L’Homme est convaincu que s’il ne s’en mêle pas, les choses (telles que la Nature les fait) ne seront pas bien faites –ou plutôt pas aussi bien faites que LUI pense qu’elles devraient être- et comme ce n’est pas un paresseux, il agit, il se “retrousse les manches” et met “la main à la pâte” ou “l’épaule à la roue”, bref, il ne néglige aucun effort pour les “AMÉLIORER” (l’Homme, c’est l’éternel améliorateur).

Les choses auraient pu être si simples et harmonieuses, mais l’Homme (à cause de son mental) complique tout, même ce qui est simple: il tente –assez maladroitement- d’améliorer des choses que la Nature a fait parfaites. Il est évident que s’il s’efforce d’améliorer ainsi les choses, c’est parce qu’il ne voit pas qu’elles sont déjà parfaites. Il a donc tout avantage d’apprendre à les considérer différemment (c’est ce que j’appelle “changer de regard”)  afin de les voir telles qu’elles sont EN RÉALITÉ: PARFAITES (et non telles qu’il PENSE qu’elles sont). 

L'Homme est un solutionneur de problèmes hors pair: donnez-lui un problème et il vous pondra la solution (c’est LA façon humaine de développer ses muscles intellectuels: en les exerçant -comme celui qui fait de la musculation a besoin de toujours plus de poids à soulever). Il a BESOIN d’avoir un problème afin de pouvoir trouver la solution. Alors il en a un de taille à résoudre: L’EURO VA MAL. Comme il n’y en a pas deux comme lui pour résoudre des problèmes, nul doute qu’il trouvera la solution (d’ailleurs un problème insoluble, ça n’existe pas: si on s’y applique, il y a TOUJOURS une solution).

À cause de sa perception binaire (due à son mental), l’Homme voit du bien et du mal là où TOUT VA DANS LE SENS. Ce qui veut dire qu’il n’y a RIEN qui ne serve à sa croissance et à son plus grand bonheur (tout ce qui lui arrive –de positif comme de négatif- sert à sa croissance –et CROÎTRE, pour un Homme, ça veut dire devenir plus heureux). Ce qu’il appelle “MAL” est comme le poids  pour l’haltérophile: très utile pour apprendre à s’exercer et à développer sa force (le “mal” n’est que la RÉSISTANCE à ce qu’il peut faire de “bien”).

On a souvent tendance à confondre symptômes et cause réelle. Voyons les choses en face: ce n’est pas seulement l’Euro qui va mal, c’est le système financier DU MONDE (la crise de l’euro n’est que le symptôme d’un système  financier mondial inadéquat et très malade. Vouloir que les choses redeviennent comme avant est non seulement déraisonnable, mais ce n’est pas souhaitable (souhaite-t-on à ce point un système financier que même quelque chose d’inadéquat peut convenir?) De plus, c’est aller contre l’évolution (qui va toujours de l’avant par définition).

Mais c’est une formidable opportunité qui nous est offerte: saurons-nous voir que si notre système financier va si mal, c’est signe qu’il est inadéquat et ne convient plus? IL FAUT DONC EN CHANGER (à moins qu’on préfère panser une plaie ouverte avec un petit diachylon). Dès lors, une question se pose, et de notre réponse dépendra la solution que nous y apporterons.

Si on dit bye bye pour toujours à notre système financier et économique, est-ce qu’on ne va pas se retrouver dans une situation impossible? Il vaut peut-être mieux avoir un mauvais système économique que pas de système du tout. Il est facile de répondre à cela si on fait une sorte de bilan de ce que ce système nous a apporté.

Voyons, le système capitaliste permet à une partie de l’humanité (l’Occident) de bien vivre –relativement- en exploitant toute cette autre partie de l’humanité qu’on appelle le “tiers monde”. Ce n’est pas tout. Sous prétexte d’exploiter les richesses naturelles, des entreprises menacent gravement notre environnement (le SEUL que nous ayons). D’autres entreprises –très nombreuses- n’ont QU’UNE SEULE motivation: le sacro-saint PROFIT et il ne se passe pas une semaine sans qu’on apprenne que telle ou telle entreprise a licencié plusieurs centaines d’employés (c.a.d. autant de personnes qui perdent leur gagne-pain); elles appellent cela “HARMONISATION”.

Autre chose: le consumérisme. Pour les multiples fabricants et magasins nous ne sommes pas vraiment des êtres humains mais un marché à conquérir: des clients potentiels et de futurs consommateurs de leurs produits. Et pour que nous consommions toujours plus leurs produits, ils n’hésitent pas à créer un besoin artificiel et susciter en nous le désir de leurs produits; et comme de bon petits pantins, nous consommons, consommons, consommons. Nos gouvernants même manquent terriblement d’imagination: pour administrer ils ne connaissent que deux moyens: couper les dépenses  ou augmenter les recettes. Et c’est à tout cela qu’on veut revenir?

Meeting après meeting nos chefs d’états se rencontrent, et s’appliquent très sérieusement à “régler la crise”. Mais c’est mal vu et mal compris! Une crise, ce n’est pas quelque chose qu’on règle afin de revenir COMME AVANT. Non! C’est un état de transition entre deux choses (un déséquilibre temporaire qui mène tout naturellement à un équilibre supérieur), et une opportunité inouïe de croissance. Par exemple, un adolescent est une sorte de transition entre l’enfant et l’adulte; alors allons-nous tenter de résoudre la “crise de l’adolescence” afin de retourner à l’enfance, ou bien nous servir de cette crise pour nous propulser vers l’âge adulte (qui est 100 fois mieux que l’enfance, je le rappelle)?

Dans cette “crise de croissance” que nous traversons, il y a un modèle infaillible: la Nature. Nous savons que le chêne majestueux a commencé par n’être qu’un minuscule petit gland. Et puisque pour devenir aussi grand, les minéraux qu’il a absorbé n’ont de toute évidence pas suffi, comment donc s’y est-il pris? Simple: IL A LAISSÉ FAIRE LA NATURE.

Mais l’Homme NE LAISSE PAS FAIRE LA NATURE, il veut contrôler toutes les étapes de développement. Il croit même qu’il sait mieux que la Nature ce qui est bien. Alors il agit, il l’AMÉLIORE: il “coupe les dépenses et augmente les revenus”; nous récoltons maintenant le résultat catastrophique de notre “amélioration”. Il est URGENT pour l’Homme de cesser de vouloir tout contrôler et de faire entièrement confiance à la Nature.

Une des craintes de l’homme, c’est que s’il cesse toute velléité de contrôle et s’en remet à la Nature, il ne redevienne “un Homme des cavernes, sauvage et inculte” (ce qui est strictement impossible puisqu’il y a évolution, et que l’évolution ne revient pas en arrière mais va toujours de l’avant).

Pourtant la confiance n’est pas une inconnue pour lui. Lorsqu’il était petit bébé, il ne se demandait pas tous les jours: “Est-ce que je vais manger aujourd’hui?” Non! Il avait entièrement confiance en sa mère pour sa nourriture, vêtements, etc. Eh bien, la mère de l’Homme, c’est la Nature (elle lui a donné naissance, non?) Alors, croit-on que la Nature aurait donné la vie à l’Homme, mais ne lui fournirait pas ensuite ce qu’il lui faut pour vivre? Bien sûr que non, aucune mère ne ferait cela. Au contraire, S’IL FAIT CONFIANCE À LA NATURE, les choses se font étonnamment facilement: elles ne lui PARAISSENT difficiles que parce qu’il insiste pour les faire par lui-même.

Alors, si on COMPREND, on voit  que la “crise de l’euro” est une très bonne chose.

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La fin du mal



 


mal

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Le titre laisse supposer que le mal finira un jour. Or c’est faux: le Bien et le Mal sont éternels (aussi éternels que Dieu dont ils sont issus): ils n’évoluent pas. C’est nous, les êtres humains, qui évoluons, et la notion que nous avons du bien et du mal évolue avec nous. Autrement dit, aujourd’hui nous avons une meilleure perception du bien et du mal que, disons, il y a 150,000 ans.

 
Il y a 150,000 ans il y avait un monsieur qui s’appelait Néanderthal. Puis les siècles ont passés, monsieur Néanderthal est mort, mais sa mère madame L’humanité a continué. Et aujourd’hui le petit dernier, c’est nous. De Néanderthal à nous là, aujourd’hui, tout un chemin parcouru: nous sommes beaucoup plus évolués que notre ancêtre néanderthalien, cela ne se questionne même pas tellement c’est évident; et puisqu’il y a eu évolution, et que nous ne voyons pas les choses comme lui, on peut s’attendre à ce que la notion du bien et du mal ait évolué aussi, non?


Ce qui va bientôt se produire pour l’Homme donne l’impression d’une “FIN DU MAL” (bien sûr, ce n’est qu’une apparence –fausse, comme toutes les apparences- mais c’est L’IMPRESSION que ça donne). Par exemple, la pédophilie. Pendant des siècles, il y a eu des hommes qui préféraient les enfants; c’était malsain, mais c’est un fait, ça existait. Et soudain, à  notre époque, c’est “tolérance zéro” comme on dit. Mais c’est très clair  (pour ceux qui VOIENT): la pédophilie est sur le point de disparaître –de sortir des possibilités humaines, disent les ésotéristes (il y aura encore des meurtres, il y aura encore des viols, mais il n’y aura plus de pédophilie).


En réalité la ligne de démarcation entre le Bien et le Mal est très élastique et varie beaucoup: des choses qui sont mal pour l’Homme du 21e siècle étaient très bien il y a 150,000 ans.  Par exemple, aujourd’hui tuer quelqu’un  est un crime très grave sévèrement puni, mais autrefois tuer était très bien: dans ce temps-là c’était “tuer ou être tué”, alors quelqu’un qui avait beaucoup tué était considéré comme un héros, et sa bravoure était célébrée. Autre exemple: M. Néanderthal se devait de battre régulièrement Mme Néanderthal pour qu’elle sache bien qui commande, tandis qu’aujourd’hui, un homme qui bat sa femme… (non, mauvais exemple).


Mais il n’y a pas que la distance dans le temps, où la frontière entre le bien et le mal varie beaucoup, il y a la distance géographique aussi: il y a des pays où un monsieur qui a les moyens peut faire vivre plusieurs épouses (on considère même que c’est bien), mais n’essaies pas  de faire cela en Occident: non seulement c’est défendu par la loi, mais l’épouse légitime ne sera pas contente du tout (elle t’accusera d’INFIDÉLITÉ, ce qui est plutôt mal).


La frontière entre le bien et le mal ne varie pas qu’en fonction de l’éloignement (des époques ou des lieux). Une même action peut être tantôt bien, tantôt mal. Par exemple, si madame Poitrail donne de son argent, est-ce bien ou mal?  Eh bien ça dépend: si elle le donne à des Sans-abri, elle est considérée comme généreuse (donc, c’est bien), mais si elle le donne à des commerçants, on dit qu’elle est dépensière (et ce n’est pas bien).


Mais ce n’est pas tout puisque la question du bien et du mal est beaucoup plus  complexe qu’il n’y paraît. Si le Sans-abri se sert de l’argent qu’il a reçu de madame Poitrail pour acheter de la drogue, cette dernière a-t-elle une part de responsabilité? On pourrait répondre: tout dépend de son intention, mais M. le juge ne serait pas d’accord (ce n’est pas parce qu’une personne n’avait pas l’intention de tuer la victime qu’elle n’est pas coupable).


Bref, on le voit, la question du bien et du mal est extrêmement complexe. En fait c’est TRÈS simple (ce n’est que pour le mental que ça peut paraître compliqué), mais pour pouvoir en parler de manière compréhensible, il me faut d’abord parler de Dieu, dire ce qu’il n’est pas et ce qu’il est, de cette façon on saura d’où on tire notre origine, et que “on peut beaucoup plus que ce qu’on PENSE qu’on peut”.


Pour imaginer Dieu, pas besoin de la Bible ou du Coran (d’ailleurs même si ces livres disaient vrai à une certaine époque, nous avons évolué depuis, et notre conception de Dieu a évolué aussi –enfin j’espère); et pas d’anthropomorphisme. En fait Dieu N’EST PLUS comme disait la Bible il y a 2000 ans –pour nous aujourd’hui (et il N’EST PLUS comme le disait le Coran à l’époque de Mahomet –pour les musulmans d’aujourd’hui).


Dieu, c’est une chose très simple et très merveilleuse, une sorte d’océan infini et indifférencié de joie suprême, amour suprême, bonheur suprême, conscience suprême, etc. Et tout ce qui existe, les choses et les êtres qui nous entourent ont été tirés de cette suprême indifférenciation par une chose merveilleuse mais si rigide qu’après nous avoir donné l’existence, elle nous empêche maintenant de nous développer pleinement: l’égo. Nous devons donc nous en débarrasser.


Avec le temps, l’égo est devenu une mauvaise chose, mais au début c’était une excellente chose sans laquelle rien n’existerait en dehors de cette indifférenciation originelle qu’est Dieu (l’égo est comme un échafaudage: très utile pour ériger un édifice, mais quand il est fini on l’enlève car il enlaidit l’édifice): un individu sans égo continue d’être un individu: il ne retourne pas à l’indifférenciation originelle (quand Robert n’aura plus d’égo, il ne retournera pas à la soupe originelle, mais continuera d’être lui-même, avec ses pensées, motivations, caractéristiques personnelles, etc.) C’est là qu’on se  rend compte d’une chose extraordinaire:


C’est que TOUT ce qui existe est divin (il n’existe RIEN qui ne soit le divin: minéral, végétal, animal, ou humain -RIEN). Ça veut dire que partout où je me tourne, tout ce que je vois, c’est du divin; je baigne dans le divin, je suis entouré de divin, IL N’Y A QUE ÇA. Et le divin, c’est de la joie pure, du pur bonheur, etc.: si on est conscient du divin qui est dans tout, ça veut dire que tout est joie/beauté (etc.) suprême.


Si TOUT fait partie de lui, cela n’implique-t-il pas que le mal aussi est partie intégrante de lui (à moins de croire que tout, sauf le mal, fait partie de lui). Le “Tout-puissant” ne serait donc pas tout-puissant puisqu’il partagerait le pouvoir avec Mr. Satan (selon cette conception).


Comme on le voit, tout cela est très compliqué (ou plutôt PARAÎT compliqué). En fait c’est extrêmement simple (nous avons le don de tout compliquer, même ce qui est simple): comme nous percevons tout en mode binaire et que Dieu est UN, il n’est pas surprenant que nous soyons incapables de LE percevoir dans tout ce (et ceux) qui nous entourent.


Alors, si je ne suis pas encore conscient de ce divin “omniprésent”, c’est tout à mon avantage de le devenir; si je ne perçois pas cette beauté, joie (etc.) partout autour de moi, il est TRÈS avantageux pour moi d’apprendre à développer le sens qui me permet de percevoir cela.


Mais attention, les implications sont immenses: si tous les êtres que je vois sont du divin (qui s’ignore, le plus souvent), je ne peux plus les traiter n’importe comment, si toutes les choses qui m’entourent sont du divin, je ne peux plus les manipuler n’importe comment.


Ce n’est pas tout. Si tout cela est vrai et qu’il n’y ait que le divin et rien d’autre, alors ça
veut dire que je suis divin aussi; bien sûr, ce n’est encore qu’un potentiel, mais rien ne m’empêche d’en faire une réalité (si c’est cela que je veux, et que je le prouve en le CHERCHANT). Les avantages sont multiples –j’en parlerai bientôt.


Deviens le dieu que tu es

 

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Le progrès

 

 

le progrès

Prambule-54

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami

Ce texte m’a été inspiré par une lettre que j’ai reçue; plutôt que de répondre à cette personne, j’ai pensé en faire le sujet d’un article que tous pourront lire. “LA FIN DU MAL” sera donc publié la sem. prochaine.

Outre les 5 sens que l’on connaît, chacun a de multiples autres sens qui ne sont qu’un potentiel chez lui car l’évolution ne les a pas encore développé; il n’a donc pas appris à les utiliser. Les 5 sens courants sont très utiles car sans eux nous ne percevrions rien de ce monde, qui serait inexistant pour nous. On peut donc dire que les 5 sens nous fournissent une information utile sur ce monde que nous habitons. Si utile qu’il n’est pas exagéré de dire que nous agissons dans/sur ce monde d’après la façon dont nous le percevons.

Ça veut dire qu’une information plus complète sur ce monde me permettrait d’agir plus adéquatement. Si, par exemple, un de ces sens dont nous ne sommes pas encore conscients me permettrait de voir que le SDF qui me tend la main est plus qu’un SDF, c’est un frère humain, je pourrais agir mieux envers lui (pas le sortir de sa situation qui, elle, est le résultat de SA perception, une perception limitée (c.a.d. incomplète) –s’il est SDF, c’est parce qu’il n’a pas de meilleures infos sur le monde).

S’il existe un sens qui permette de constater que tout est constamment beau, joyeux, etc. il est inutile de dire: “Mais moi je ne perçois pas comme ça, je n’ai que les 5 sens habituels”,  il faut travailler à l’acquérir, c’est tout. “Travailler à l’acquérir” ne veut pas dire essayer 1/2 heure puis, comme ça ne marche pas, passer à autre chose; non, ça veut dire le vouloir tellement que je suis prêt à chercher obstinément jusqu’à ce que je trouve. Quelqu’un qui plante un pépin ne s’attend pas à cueillir une pomme le lendemain n’est-ce pas? Eh bien, pour les sens c’est la même chose: IL FAUT DU TEMPS.

Pour chercher une chose obstinément, il faut tout d’abord être certain que ça existe (si je ne le sais pas, il faut que je me renseigne: il y a des livres qui en parlent), puis il faut que ça soit suffisamment important pour moi, pour que je sois prêt à y consacrer beaucoup de temps –des années s’il le faut. Mais j’ai une aide formidable dans ma démarche. Ce n’est pas le sens du bonheur du voisin que je veux développer, c’est le mien. Et comme les choses sont bien faites, JE suis toujours là, avec moi. Je ne peux donc pas me tromper: quoi que je fasse (roulements de tambour) je suis avec moi-même. En plus, ce sens inconnu est EN MOI: quoi que je fasse, je ne peux pas me tromper, je suis certain de réussir; c’est une question de croissance: aujourd’hui je fais partie d’une humanité-adolescente; mais aucun adolescent ne reste indéfiniment adolescent; un jour il devient adulte (je ne peux pas ne pas réussir: si je me laisse vivre, c’est beaucoup plus long; mais si je cherche, je peux raccourcir le temps).

Bien sûr, il y a les inévitables charlatans, mais ça, c’est une chose presque “normale” (!) à notre époque de fin de cycle qui est loin d’être parfaite (ce ne sera pas toujours comme ça). Tout au plus ils peuvent nous faire perdre du temps et rallonger notre recherche; il y en a bien quelques-uns qui peuvent être “dangereux”, mais la menace est grandement exagérée (et ne tombent dans leurs griffes que ceux qui cherchent pour de mauvaises raisons).

Pour pouvoir parler de “sens pas encore développés par l’évolution”, il faut savoir comment l’évolution fonctionne; ce n’est pas une progression régulière (on met un pied devant l’autre, et on avance, obstinément). Non! Ce n’est pas comme ça; ça n’a jamais été comme ça.

Tout progrès se produit durant une brève période (de crise, généralement); puis cette “brève période de progrès” est suivie d’une longue période d’assimilation du progrès accompli (comme lorsque la vie a soudainement foisonné il y a 4,7 milliards d’années sur une Terre jusque là très minérale; et ce fut suivi de centaines de millions d’années où certaines espèces se sont établies, tandis que d’autres disparaissaient); le progrès humain n’y fait pas exception.

Nous sommes présentement à la toute fin de la précédente période d’assimilation (le progrès à assimiler était notre faculté mentale: c’est maintenant chose faite), et c’est bon signe: une période de progrès surprenants (comparé à notre triste époque) est imminente –à l’échelle de la terre. Pour TOUTE l’humanité (pas pour un peuple élu ni un monument de moralité –et pas seulement 144,000 comme disent les témoins de Jéhovah).

Personnellement, je suis davantage concerné par cette évolution collective (l’espèce entière), mais pour celui qui s’intéresse à l’évolution individuelle, oui, c’est possible, ça toujours été possible par “évolution concentrée”  (on “compacte” des siècles ou des millénaires d’évolution dans une seule vie –psychologiquement).

Quelques mots sur notre conception de Dieu, qui était acceptable pour l’humanité-enfant d’hier, mais qui est inadéquate pour le représentant d’une humanité-adolescente d’aujourd’hui. Lorsqu’il s’agit de Dieu, nous souffrons d’anthropomorphisme; nous avons tendance à imaginer un Dieu à NOTRE image. Autrefois on divinisait les forces de la nature (à cette époque les religions étaient animistes). Plus tard sont venus les religions polythéistes: l’Homme était organisé en sociétés, alors ses dieux et déesses étaient amis ou se détestaient, ils formaient une hiérarchie, certains plus importants que d’autres (bref, ils formaient une société, tout comme l’Homme).

Puis vint l’époque des religions “à Dieu unique”; comme ces religions monothéistes ont vu le jour au Moyen-Orient (Judaïsme, Christianisme et Islam), elles portent l’empreinte du… Moyen-Orient justement: Dieu est homme, âgé et barbu, (assez géant, tout de même: après tout ce n’est pas n’importe qui: Il est Dieu, non?), Il est parfois fâché et parfois plein de compassion (tout comme l’Homme), et Sa principale occupation est d’être assis sur son trône au paradis (qui n’est pas physique, comme chacun sait). Mais attention: Il  voit tout. Si tu dis un mensonge, Il le saura (“Aha, celui-là a fait une chose répréhensible”): et vlan! en enfer (à moins que tu ne te confesses à un prêtre, qui a toute autorité pour te pardonner en Son nom).

Après les religions monothéistes, il n’y a rien (disent les prêtres): qu’est-ce qui serait plus grand qu’un seul Dieu? Nous voilà donc condamnés à être juif, chrétien ou musulman pour les siècles des siècles (selon une formule consacrée). Et si l’Homme en avait assez d’imaginer un Dieu à son image? S’il se voyait comme il est vraiment: FAIT À L’IMAGE DE DIEU? Bien sûr, ce n’est encore qu’un potentiel pour lui, mais est-il possible que l’Homme soit RÉELLEMENT divin, et qu’il soit sur le point de s’en apercevoir?

Deviens le dieu qui vis caché en toi

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La beauté partout




Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_thJe te salue ami
Dans ce monde il y a de belles choses et des choses moins belles, mais c’est là que je vis: c’est MON monde et je l’aime. Je l’aime tel qu’il est, pas tel que je voudrais qu’il soit. Le monde idéal  “tel que je voudrais qu’il soit” n’est pas réel, ça n’existe que dans mon imagination; la seule chose réelle, c’est le monde tel qu’il est aujourd’hui, “ici et maintenant” dit le zen (“hic et nunc” selon l’expression latine). Pour connaître mon monde, facile: la science l’étudie, la spiritualité l’étudie, alors quand je veux savoir quelque chose, je n’ai qu’à questionner l’une ou l’autre.
Bien sûr, pour le moment toutes deux se croient exclusives (c’est normal puisqu’elles sont encore bien jeunes): chacune croit qu’elle peut se passer de l’autre. Par exemple, tout le monde sait que le domaine de compétence de la science c’est la matière (et le corps puisqu’il est fait de matière), mais lorsqu’elle parle de l’esprit (ce qu’elle fait amplement), elle sort de son domaine de compétence et est certaine de dire des bêtises. De même, la spiritualité (qui EST TRÈS DIFFÉRENTE DE la religion) s’occupe de l’esprit,  et préfère ne pas parler de la matière car elle n’a aucune compétence pour cela et risque alors de dire des bêtises.
Pourquoi ni la science ni la spiritualité n’est complète sans l’autre? Parce que toutes deux sont des constructions de l’intellect (= élaborées par lui) et que l’intellect, pour important qu’il soit, est LIMITÉ: il ne sait/peut pas tout. “Dieu” n’est pas limité: il sait tout et peut tout; l’intellect humain, lui, est très limité: il sait et peut très peu.
En plus l’intellect COLORE tout ce qu’il voit (même lorsqu’il se veut impartial, neutre et objectif). C’est bien connu de la spiritualité, qui dit dans son langage imagé (mais qui manque de précision), que “le monde est illusion”, ce qui veut simplement dire qu’il n’est pas comme nous le voyons. Exactement ce que la science moderne a découvert: “L’observateur influe sur la chose observée” (Hubert Reeves).
Autrement dit, on ne voit JAMAIS les choses telles qu’elles sont réellement, on ne les voit qu’À TRAVERS notre mental: on ne voit donc pas LE monde, mais le monde teinté et coloré par le mental. En admettant que tout cela soit vrai, comment donc est le monde RÉELLEMENT? Voilà qui serait intéressant de savoir. Beaucoup sentent que les choses de maintenant sont sur le point de se terminer, alors ils annoncent une “fin du monde”, une sorte “d’Apocalypse”. Apocalypse ne veut pas du tout dire “fin du monde”, mais RÉVÉLATION (étym. αποκαλυψη = divulgation, rendre connu/su). Mais révélation de quoi? Qu’est-ce qui nous est caché que nous ne voyons pas?
En fait, c’est simple et très naturel (mais assez difficile à expliquer). Nous sommes entourés d’une beauté époustouflante, que nous sommes INCAPABLES de voir (pour le moment: ce ne sera pas toujours comme ça). Cette beauté, “belle au-delà de nos rêves les plus fous” est là, partout autour de nous, mais nous ne la voyons pas. L’Homme est tellement plein de lui-même qu’il n’appelle beauté que ce que LUI trouve beau. Pourquoi chercher où se situait le paradis terrestre (selon la légende, le paradis terrestre est un lieu d’une grande beauté), c’est dans sa tête qu’est situé ce paradis terrestre; ce n’est pas dans une Shamballah quelconque ni aucun autre lieu géographique, c’est un lieu psychologique.
Ce “paradis terrestre” c’est la Terre entière, sans pollution, sans rien, aussi belle qu’au commencement. Là, maintenant, on ne peut pas la voir pas comme ça (sauf de très rares “précurseurs” qui viennent comme une promesse: “ce sera comme ça”) mais très bientôt (c’est imminent!) tu “goûteras” cette beauté, frère, je te le promets. Ce ne sont pas seulement quelques saints, élus, champions de moralité ou que sais-je, qui verront cette splendeur, mais tout le monde sans exception. Quand le soleil se lève, il brille pour tout le monde, pas pour quelques élus seulement. Voilà frère, après une nuit très sombre, c’est maintenant l’aube pour l’Homme, et très bientôt le soleil se lèvera.
“Maintenant tout est différent, et pourtant rien n’a changé” (zen)
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Libido, plaisir et joie


Libido4

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th[2]Je te salue ami

Un écrivain développe généralement son sujet d’une façon logique, en mode linéaire, avec introduction et conclusion. Personnellement, bien que je sois logique aussi (on me comprend facilement du début à la fin), mes écrits sont en mode cyclique, c’est pourquoi je commence à parler d’un sujet et finis souvent avec un autre.
Cette façon de procéder, bien qu’elle ne soit pas très courante, a aussi son charme: c’est comme se promener dans une vaste forêt. On a beau observer le chêne majestueux tout près, l’attention est bientôt accaparée par cette superbe talle de menthe poivrée au bout de la clairière; puis ce buisson épineux un peu plus loin. Et petit à petit on s’éloigne du sujet principal.
En relisant cet article, je me suis aperçu qu’il commençait par parler de libido et finissait par la joie, en passant par le plaisir: une aventure pleines de belles découvertes, à laquelle je te convie.
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Pour beaucoup de personnes le mot libido est synonyme de désir sexuel, d’énergie sexuelle ou de pulsion sexuelle; bref, dans l’esprit de beaucoup, la libido est liée à la sexualité; on parle même de libido masculine et de libido féminine. Jigétymologiquement ce mot viendrait de LIT-BI-D’O. LIT : meuble qui favorise la position horizontale; BI : deux, homme et femme (comme dans bisexuel); D’O, abbrév. de duo (comme dans “s’entendre à merveille pour chanter la même chanson”). LIT-BI-D’O: homme et femme qui s’entendent à merveille à l’horizontale.
Dans le passé ce mot a été employé par des philosophes comme Saint Augustin ou Spinoza dans le sens d’appétit sensuel, mais c’est Freud* qui lui a donné la connotation sexuelle que l’on connaît aujourd’hui; pour Jung*, fortement influencé par les philosophies monistes orientales, libido était synonyme d’énergie psychique, souvent (mais pas forcément) liée à la sexualité.
Pour Freud, libido est synonyme de sexualité; elle s'étale sur toute la vie (il y distingue notamment les phases orale, anale et phallique) et vise l'obtention d'une satisfaction.
Pour Jung toutefois, ce n'est pas la sexualité qui est le moteur du psychisme, mais une énergie vitale indifférenciée qui s'exprime parfois par la poursuite du plaisir sexuel, mais aussi par la lutte pour le pouvoir, la création artistique, ou diverses activités. Cette énergie vitale est double: une partie physiologique (énergie corporelle) et une partie psychique ou libido (énergie mentale).










En fait la libido est beaucoup plus qu’une simple question de sexualité; de même que le mot “érotique” est lié au DÉSIR en général (dont le désir sexuel n’est qu’une petite partie), ainsi “libido” est lié au PLAISIR (et le plaisir N’EST PAS seulement sexuel, et n’est ni masculin ni féminin, comme le laisse entendre l’acception moderne du mot).
À notre époque de fin de cycle (fin d’une civilisation*), il y a une forte tendance à tout matérialiser avant de passer à une étape ultérieure de notre développement en tant qu’espèce. Ainsi l’être humain est réduit à n’être qu’un “corps humain”, et la libido, à n’être qu’un simple plaisir sexuel. Il y a même des gens qui envisagent une société où l’on célèbre “une sexualité saine dans une diversité d’expression”. C’est un très pauvre objectif (comme un enfant qui a du plaisir à jouer, et qui ne peut envisager qu’un avenir avec plus de jouets, qui lui donneront plus de plaisir). NON! Être enfant n’est QU’UNE étape de la vie; après on devient adulte (et être adulte est source de beaucoup plus de plaisir qu’être enfant).
* FIN D’UNE CIVILISATION. Parler de FIN DU MONDE est le signe d’une conception linéaire de la vie: il y a eu un commencement, un long développement, puis c’est la fin et tout est détruit/meurt (tout comme au commencement tout a débuté). La conception cyclique est très différente: après la fin est un nouveau commencement à un niveau supérieur (tout comme avant le commencement il y a eu la fin d’autre chose): dans un processus de croissance, c’est une nouvelle étape de développement qui commence.
La différence entre mode linéaire et cycle est très bien expliquée dans le déroulement du jour: il débute à l’aube, puis c’est le matin, le midi, l’après-midi et le soir; et à la fin du soir, c’est la fin du jour. Mais ce n’est pas LA fin: demain il y aura un autre jour (différent de celui d’aujourd’hui).










De nos jours, on ne connaît pas le plaisir de vivre: il y a une réelle joie  à être vivant (composée d’une infinitude de moments de joie), et si on ne connaît pas cette joie, il faut apprendre, c’est tout. En fait TOUTE la vie procure de la joie, mais comme nous ne ressentons pas cette joie, nous recherchons son plus proche succédané: le plaisir.
Dans un autre article j’ai dit que nous étions entourés d’une beauté époustouflante que nous étions INCAPABLES de percevoir. Il faudrait ajouter que ce monde, qui est beauté splendide, est aussi joie inouïe. Et nous ne percevons RIEN de cela parce que notre perception est DOUBLE: parfois une chose nous paraît belle mais pas une autre; ou encore le contact de telle chose nous procure de la joie, mais pas le contact avec telle autre. Eh bien, c’est une perception très limitée: TOUT est beau, et TOUT est joie (mais l’Homme est si plein de lui-même qu’il ne considère comme joie que ce que LUI appelle joie, et si quelqu’un trouve de la joie dans ce que LUI n’appelle pas joie, alors il le qualifie de masochiste).
Le plaisir ne remplacera jamais la joie (la joie d’être et la joie de tous les contacts -agréables ou désagréables). Et bien que tout ce qui est agréable cause du plaisir, il est vain de ne rechercher que les choses agréables. La vie n’est jamais faite de choses agréables seulement, elle apporte aussi son lot de choses désagréables qui causent peine ou souffrance. Or, ce que l’on veut, c’est goûter TOUTE la vie, pas seulement les moments agréables. L’expérience montre qu’on peut parfaitement ressentir de la joie dans les pires moments de souffrance (sans être masochiste pour autant). En fait, il existe un état d’être où TOUTE CHOSE (qu’elle nous soit agréable ou non) procure de la joie.
La vie est TOUJOURS faite de moments heureux ET de moments malheureux. TOUJOURS. SANS AUCUNE EXCEPTION. Alors ceux qui enseignent que pour être heureux dans la vie il faut augmenter le nombres des moments agréables et diminuer celui des moments désagréables ne connaissent ni la nature de l’être humain ni celle de la vie; ce qu’ils disent est impossible et JAMAIS personne n’est devenu heureux de cette façon.
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Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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