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«Maudits français»






Le Canada est une terre d’immigration. En fait, il est si grand (il s’étend de l’Atlantique au Pacifique) qu’il a BESOIN que des gens d’ailleurs viennent le peupler. C’est pourquoi chaque année des dizaines de milliers de personnes de toutes origines viennent s’y installer.

De ce nombre, beaucoup optent de vivre dans la province de Québec: des Italiens, des Grecs, des Vietnamiens, etc. Et des «maudits Français». MAUDITS? Pourquoi maudits? Qu’est-ce les Français ont donc fait pour se valoir ce qualificatif peu enviable lorsqu’ils visitent ou s’installent au Québec?

Pour le comprendre, on doit remonter quelques siècles en arrière (plus précisément en 1608). À cette époque le Québec ne s’appelait pas encore le Québec mais la Nouvelle-France. Et naturellement, il n’y avait pas de Québécois, mais seulement des Français. Les années passèrent et peu à peu la vie des colons français s’organisa.

Puis vint le jour fatidique du 13 sept. 1759. Le destin de ces Français d’Outre-Atlantique allait basculer à jamais, mais ils ne le savaient pas encore. Sur les hauteurs de la ville de Québec, au lieu dit Plaines d’Abraham, eut lieu une bataille entre l’armée britannique, avec à sa tête le général Wolfe, et les troupes françaises (menées par le général Montcalm). Ce jour marqua le début de la conquête britannique et la fin du régime français en Nouvelle-France.

En France, Louis XV connait déjà la situation intenable des «Français d’Outremer». Il a été mis au courant par Mgr de Pontbriand (évêque de Québec) qui lui demande des secours de toute urgence, par le gouverneur Vaudreuil et tous les administrateurs coloniaux. En vain. La France ne répond plus ou si peu; elle a déjà abandonné sa colonie de la vallée du Saint-Laurent. Le reste est de l’Histoire.

Les colons français, abandonnés par la France, durent se résigner à devenir sujets britanniques. Mais ils n’avaient pas oubliés qu’ils avaient été abandonnés par la mère patrie. Lorsqu’ils entendaient mentionner le mot de «Français», pleins de désespoir et de rancoeur, ils lui accolaient l’épithète de «maudits».

Les générations succédèrent aux générations et les siècles passèrent. De nos jours les anciens Français sont devenus des Québécois, et bien sûr plus aucune rancoeur ne subsiste depuis longtemps. Mais l’expression est restée: «maudits Français».




Tu n’es pas seul






On parle parfois de la solidarité des peuples, et on dit à ce propos qu’une chaîne est plus forte que chacun de ses anneaux pris individuellement. Récemment on en a vu un exemple frappant: lors du terrible cataclysme en Haïti tous les pays sont accourus pour l’aider. Évidemment, c’est très louable, et on ne peut que se réjouir d’une telle solidarité qui prouve, en des moments de malheur, que nous appartenons tous à UNE humanité. Mais sais-tu, ami, que cette solidarité ne se limite pas à l’humanité mais traverse la barrière des espèces? Après tout, toutes les créatures font partie de la Vie, non?

Vie. Au moyen de la majuscule, je distingue la Vie globale telle qu’elle est sur son propre plan d’existence (et que la religion appelle «Vie éternelle»), et sa manifestation partielle sur le plan matériel; vie et Vie sont donc deux mots distincts (plus sur La Vie)


Qui n’a jamais replacé un oiselet tombé du nid ou aidé un animal en détresse? C’est que nous sommes ainsi faits que nous agissons automatiquement de cette façon à cause d’une solidarité de Vie à Vie (inconsciente évidemment car nous ne sommes généralement pas conscients de ce plan). Même les scientifiques qui étudient les animaux doivent se forcer à n’être que des observateurs passifs, car leur premier réflexe est d’aider un animal en danger.

Alors, est-il si difficile de croire qu’il existe sur d’autres plans toutes sortes d’êtres -très vivants mais qui n’ont pas de corps physique- qui sont aussi très enclins à nous aider lorsque nous traversons une épreuve ou une difficulté? Ces êtres –que la religion, sensible à cela, qualifie d’anges- sont de différentes sortes (tout comme les humains ne sont pas de la même sorte que les poissons), mais, étant animés par la même Vie (avec un V majuscule) que nous, ils ne peuvent qu’être solidaires, et si nous avons un problème, sont très intéressés à aider. Mais pour obtenir leur aide, il faut la demander (sinon ils ne savent pas qu’untel a besoin d’aide) et pour demander, il faut avoir l’humilité de reconnaître que nous ne pouvons plus rien (tout comme Haïti, dépassée par les événements, n’a pu que demander de l’aide).

Bien sûr, si nous croyons que nous sommes seuls pour «affronter» la vie, alors nous n’avons aucune raison de demander, et personne ne nous aidera. Il n’y aura que nous pour faire face au malheur qui nous frappe (maladie, épreuve, deuil, événement malheureux), essayer d’en sortir, seul «comme un grand». «Après tout, c’est comme ça la vie: il y a des hauts et des bas». C’est comme ça parce qu’on croit que c’est comme ça; alors la vie, très accommodante, se montre avec des hauts et des bas. Mais il n’en tient qu’à nous qu’elle soit autrement, plus ensoleillée, ou plus souriante.

Personnellement, je fais appel à cette aide pour toutes sortes de choses depuis de nombreuses années (début de conflit, maladie ou simple malaise, etc.), et j’ai TOUJOURS constaté une aide rapide. Si on demande, il est IMPOSSIBLE qu’il n’y ait aucune réponse. Mais il ne suffit pas de demander, après il faut ÉCOUTER la réponse. Je ne demande pas que pour des difficultés, mais pour de simples ennuis aussi (pourquoi pas, si l’on considère que moi et eux sommes des gouttes d’eau du même océan). Il y a deux jours j’ai apporté un gâteau aux fruits frais dans un contenant de type «Tupperware». Arrivé dans la chambre d’ordinateur au premier, j’essaie d’ouvrir le contenant: rien à faire (c’est bien la 1ère fois qu’une telle chose arrive). J’ai essayé un bon 5 minutes, avec les mains d’abord, puis avec la cuiller. Finalement je me souviens que «je ne suis pas seul». À peine la demande faite, j’essaie à nouveau d’ouvrir: succès immédiat. Je ne sais jamais vraiment d’où vient l’aide, mais au cours des années j’ai toujours constaté une efficacité rapide (souvent immédiate).

De toute façon, seul ou pas seul, qu’on nous aide ou non, il y a une chose que nous devons savoir. C’est que quel que soit l’événement qui nous touche, ce n’est JAMAIS insoluble; il y a TOUJOURS une solution, et après, quand c’est passé, on s’aperçoit qu’on a pris de l’expérience, on a grandi (a-t-on déjà vu un prof de 1ère donner un examen de 6e à ses élèves: «je vais les couler tous avec cet examen insoluble»? Bien sûr que non!) En fait, les événements heureux sont une sorte de leçon, et les événements malheureux, une autre sorte de leçon. On apprend de tout; la vie est le meilleur des profs. Formidable, non?

Aucune tempête ne dure éternellement, et lorsqu’elle est finie, on respire tellement mieux


«Croyez-vous en Dieu?»







Quand je travaillais sur le Boul. Henri-Bourassa au coin de Lacordaire, lors de ma marche matinale j’avais l’habitude de m’arrêter au parc situé à 5 min. du bureau. C’était l’heure de pointe et H-B était très achalandé (bruit incessant des autos, nombreux camions) mais, probablement à cause des arbres, à une quinzaine de mètres à l’intérieur, on n’entendait plus rien: on aurait juré qu’on était à des années-lumière de toute civilisation. Or tôt un matin alors que j’étais assis sur mon banc habituel «occupé» à sentir la chaleur du soleil matinal sur mon visage, j’étais dans un bien-être total quand un jeune homme s’approcha de moi: «Croyez-vous en Dieu?»

J’ai mis un moment à revenir sur Terre. Je ne me souviens plus de ce que j’ai répondu mais pour moi Dieu n’est pas un bonhomme loin de la terre qui a créé l’Homme à son image, puis qui, il y a 2 mille ans, a envoyé son fils sauver les misérables créatures qu’étaient les fils d’Adam. À l’entendre on avait besoin d’une religion pour nous dire où est Dieu; et bien sûr, lui avait trouvé la meilleure de toutes (j’ai oublié laquelle mais il avait un prénom biblique). Peut-on blâmer les agnostiques de ne pas gober cette idée ridicule?

Au cours des ans j’ai constaté que des Hommes, appelés «croyants» parce qu’ils croient en Dieu, en ont une idée puérile et anthropomorphe (véhiculée par la religion) et que d’autres Hommes se disent matérialistes ou agnostiques parce qu’ils rejettent cette idée puérile. Finalement, qu’on croie ou non en Dieu ne change rien, puisque les uns comme les autres vivent comme s’Il n’existait pas (c.a.d. qu’Il est un étranger pour nous).

Dieu n’est pas «un mystère», «trop grand pour être explicable» comme disent les prêtres (= des Hommes comme toi et moi, mais qui se prétendent INTERMÉDIAIRES entre Dieu et nous, bergers du troupeau du Très-haut –et nous, les moutons du troupeau), Il est parfaitement compréhensible par tout le monde (si c’est expliqué par quelqu’un qui SAIT). Et pourquoi donc peut-on Le comprendre? Parce qu'on n'est rien d'autre qu'une partie de Lui (mais ça, on ne le sait pas encore; on en est inconscient). Quand on comprend vraiment ce qu’est Dieu, alors il devient complètement ÉGAL de croire ou ne pas croire (quand on a mal à la tête il est complètement inutile de croire ou ne pas croire au mal de tête).

La raison pour laquelle ce monde (physique) est non-divin résulte de la séparation que nous faisons, qui n’est qu’une APPARENCE (c.a.d. que c’est MAL VU). Il n’y a pas deux mondes: le monde physique d’une part, et le monde spirituel d’autre part. NON! Il n’y a qu’UN seul monde: c’est celui où nous vivons, qui est beaucoup plus vaste que le monde purement physique que nous voyons avec notre perception limitée: il y a aussi une dimension invisible/spirituelle (qui n’est invisible que parce que nous n’avons pas appris à la voir –pas encore). Autrement dit, voir seulement l’aspect matériel du monde est une mauvaise perception qui ne peut nous en donner une idée exacte. Il faut aussi considérer tout l’aspect spirituel.

TOUT ce que nous voyons est divin (absolument tout, il n’est RIEN qui ne soit cela). Ça veut dire ce parc, le soleil, et ce jeune homme avec sa religion, TOUT. Ce jeune Homme baignait dans le divin, mais il ne le voyait pas. «Si Dieu est partout et dans tout, pourquoi alors ce monde de haine, de crime et de violence? Cela ne prouve-t-il pas qu’Il y est absent?» Non. Cela prouve seulement que nous, les Hommes, ne sommes pas conscients d’être divins (pas encore). Et puisque l’Homme est fait «à l’image de Dieu», il a peu à peu créé un monde à sa propre image, c.a.d. plein de crimes, de violence et de haine. C’est normal, puisque nous faisons partie d’une humanité dans l’enfance. Un enfant n’apprend pas la vie en faisant uniquement de bonnes choses, n’est-ce pas; mais il ne reste pas toujours un enfant: un jour il devient adulte; BIENTÔT l’humanité-enfant deviendra une humanité-adulte.

Une humanité-adulte, qu'est-ce que ça veut dire? Tout simplement que nous serons conscients que nous sommes divins (parce que nous sommes une partie du divin -faits à Son image), et cela par nulle "action méritoire" comme dit la religion, mais simplement parce que c'est l'heure. C'est la saison de l'Homme. Et l'Homme bâtira un monde à son image: harmonieux et serein. Plus besoin de mourir pour aller au paradis: nous sommes en plein dedans.

Le paradis, c'est sur Terre. On l'appelle le paradis terrestre


Le temps de l’Homme







Pour toute chose il y a «un temps propice» (le temps de la récolte, disent les agriculteurs). Dans un verger il y a des centaines de pommiers, et chaque arbre porte des milliers de pommes. Toutes les pommes deviendront rouges et délicieuses dans les mêmes semaines: c’est que c’est la saison. Quelques unes mûriront un peu avant les autres, comme pour montrer que "le temps est arrivé". Pour une raison que j’ignore, ma pomme est rouge, ça me permet de te dire: Ça y est, prépares-toi: c’est l'heure.



Depuis longtemps (des années en fait) j’ai une perception et des capacités que je ne vois nulle part autour de moi. Et je me demandais pourquoi. J’avais pris mes distances avec la spiritualité des années plus tôt, et le matérialisme ne m’a jamais réellement attiré. C’est l’Homme qui m’intéresse au plus haut point, pas la spiritualité ou le matérialisme. Mais je me demandais pourquoi ces capacités que je voyais décrite dans les livres de spiritualité, je ne suis pas un Sage pourtant. En fait, à part ces capacités acquises par accident, rien ne me distingue de tout le monde. Et récemment ça m’a frappé: la pomme rouge; je suis la pomme rouge (non, je ne suis pas fou, mais ça demande une explication).

Depuis toujours des prophètes ont prédit une «nouvelle humanité». Les générations ont succédées aux générations, mais c’était toujours pour plus tard. Et maintenant, ça y est: il n’y a plus de «plus tard»: nous y sommes. Si on regarde autour de soi, on remarque que toutes les conditions sont réunies pour nous encourager à changer (en fait tous les signaux montrent qu’on ne peut plus continuer comme ça: on fait fausse route). Le monde de demain sera très différent de celui d’aujourd’hui, personne n’en doute; le changement est SÛR de venir, c’est certain et inéluctable. Nous devons absolument nous y préparer, sinon ce changement nous prendra peut-être par surprise. Le temps presse, on ne peut pas dire comme ça presse; c’est IMMINENT.

Une humanité différente, qu’est-ce que ça veut dire? Le progrès, ça oui, on connaît; et mon Dieu, de l’Homme de Cro-Magnon à l’Homme en complet-cravate, il y a tout un progrès. Mais du singe à l’Homme, il y a plus qu’un simple progrès, c’est un saltus évolutif, un changement de règne: l’être humain est TRÈS différent du singe, n’est-ce pas. Eh bien, ce que nous allons voir, c’est un nouveau saltus évolutif. L’Homme va devenir «l’Homme après l’Homme» (je l’appelle ainsi faute d’un meilleur nom, et aussi parce qu’il sortira de nous et sera formé de nous).

«L’Homme après l’Homme»: on dirait un mauvais film de science-fiction. Mais ce n’est pas une utopie (une de plus); on nous a tellement raconté de sornettes dans le passé qu’on se méfie, normal, non? Ce n’est pas une histoire de «mutant» non plus, c’est beaucoup plus sérieux que cela (et infiniment plus beau), mais je ne sais pas dire: les mots n’existent pas encore. Dire: l’humanité va devenir divine, c’est tellement puéril, alors je comprends la spiritualité: nous pourrons tout ce que nous ne pouvons pas.

La démarcation matériel/spirituel n’existera plus. La science et la spiritualité se confondront à un point difficilement imaginable aujourd’hui: on ne pourra pas dire où finit l’une et où commence l’autre. Quand on découvrira ce que la CONSCIENCE peut faire, la technologie reculera (en fait, la technologie est un pis aller qui nous permet de faire –quand elle peut- ce que la conscience fait tout naturellement). On ne peut pas voir à l’autre bout du monde, qu’à cela ne tienne, elle invente la télévision. Mais qui voudra d’une télévision quand il découvrira qu’il est déjà aux Philippines ou en Chine (en CONSCIENCE, bien sûr)?

Des pouvoirs incroyables sont DÉJÀ en nous (mais inconscients). TRÈS bientôt nous voudrons tous en devenir conscients.

«…ET L’HOMME SANS S’Y ATTENDRE DEVIENDRA DIVIN» (Sri Aurobindo)


«La distance n’a pas d’importance»


Cette phrase a été empruntée à une ancienne pub de Bell Québec pour appels interurbains, mais je lui donne un sens très différent. C’est précisément de cette signification différente que j’aimerais parler aujourd’hui.

La faculté mentale de l’être humain lui a été très utile dans le passé pour lui permettre d’observer le monde et
en tirer des lois et des inventions. Mais pour pouvoir observer le monde, il fallait être autre que le monde. Son mental s’est attaché à l’isoler du monde: il y avait donc le monde d’un côté et l’Homme de l’autre. Mais l’humanité a grandi/vieilli; de nos jours de plus en plus de personnes sentent que le mental est une limite à leur perception et à leurs capacités et il devient urgent d’ajouter une dimension supplémentaire (supérieure) qui sera notre guide afin que le mental ne soit qu’un de nos outils. Comme j’ai souvent dit: «Le mental est un très mauvais maître, mais un excellent serviteur».

En quoi la conscience (à naître en nous) sera-t-elle différente et «cent fois mieux» que la conscience mentale actuelle? De très nombreuses façons; la spiritualité dit sans l’expliquer que «nous pourrons tout ce que nous ne pouvons pas». Je parlerai aujourd’hui uniquement de nos perceptions.

Le mot APOCALYPSE n'est pas du tout synonyme de "fin du monde"; ses racines grecques (ἀπο κάλυψις / apo kalupsis) signifient simplement RÉVÉLATION, c.a.d. RÉVÉLATION DE CE QUI EST CACHÉ. Ce qui veut dire que nous percevrons des choses que présentement nous ne percevons pas (plus, plus tard).

Présentement le mental constate que nous ne pouvons pas voir ou entendre au-delà d’une certaine distance; alors il invente la télévision ou le téléphone pour contourner cette incapacité. Mais ce que ce mental ne sait pas, c’est que c’est la CONSCIENCE qui a toutes les perceptions et non le corps, comme il le croit. Autrement dit, il est tout à fait possible de percevoir par la conscience partout sur la terre, sans l’aide du mental ni d’aucune de ses inventions.

Lors de mon AVC, en 1990, j’ai eu toute une série d’expériences, dont une de «clairaudience» (ponctuelle, car je ne suis pas «clairaudient») qui le prouve amplement. Mais je n’ai compris ce que je vais te dire, ami, que plusieurs années après –à la suite d’une autre expérience.

Après mon coma, pendant 3-4 jours, j’entendais deux voix de personnes que je connais: ma sœur L, et C (un collègue de travail, avec qui je m’entendais bien, mais sans que ce soit un ami). (C’était 2 voix distinctes, c.a.d. qu’ils ne parlaient pas ensemble). Il me semblait qu’ils parlaient dans le corridor, juste à l’extérieur de ma chambre (c.a.d. que je les entendais sans les voir). Le son de la voix était clair, clair, comme s’ils étaient à quelques mètres à peine. Le 1er jour j’étais si perdu –mentalement- que je croyais même qu’ils travaillaient dans cet hôpital; et pourtant ma sœur habitait à une quarantaine de km de là (et C, je ne sais pas au juste, je ne l’ai jamais revu). Pourquoi ces deux personnes en particulier? Probablement elles pensaient à moi, alors ça a suffit à créer le contact, «établir la communication ». Alors, oui, NOUS SOMMES TOUS RELIÉS, où que nous soyons dans le monde.

Voici ma tentative d’explication après-coup. Lorsqu’on passe au-delà du mental, une des premières choses qu’on remarque, c’est que TOUT communique (c’est même troublant la première fois, toute cette liberté): on comprend le langage des oiseaux, la montagne nous fait savoir où elle est longtemps avant qu’on ne la voie physiquement, les choses nous apprennent à quoi elles servent, etc.

Pour le mental, c’est des choses extraordinaires ou une sorte de «pouvoir». Mais le mental peut si peu; il faut en être sorti pour comprendre. Et ce «TOUT communique» n’est un pouvoir QUE POUR le mental. Lui ne peut pas, n’est-ce pas, alors si quelqu’un le peut, pour lui c’est un «pouvoir». Mon expérience EXTRAORDINAIRE, c’est qu’au-delà du mental, ce n’est pas un pouvoir du tout, c’est tout ce qu’il y a de plus ordinaire. C’est la façon naturelle d’être: c'est comme ça la vie, c'est tout.

Et tout cela MAINTENANT, EN CE MOMENT PRÉCIS, pas après des tonnes de discipline. On ne s’en aperçoit pas parce qu’on vit dans une conscience très mentale, et comme je l’ai dit, le mental «peut très peu». Alors «les tonnes de discipline» sont nécessaires POUR SORTIR DU MENTAL. Après, tout va.




Être pleinement heureux, est-ce possible?









Ceux qui me lisent habituellement savent que s’il est vrai que la spiritualité m’intéresse beaucoup (elle offre des réponses TRÈS intéressantes aux grandes questions de la vie), je ne suis pas vraiment spiritualiste cependant. L’important dans la vie est d’être heureux, pas de croire en la science ou en la spiritualité. Et pour cela, il est primordial de savoir ce qu’est le bonheur. Ça peut sembler élémentaire, mais habituellement on ne le sait pas vraiment. La preuve, c’est qu’il y a très peu de gens heureux (tout le temps heureux, pas parfois heureux et parfois malheureux).

En fait, TOUT LE MONDE CHERCHE À ÊTRE HEUREUX DANS LA VIE (ça veut dire toi, moi, lui et tous ces autres là). Tout le monde! Sans exception (connais-tu quelqu’un dont le but dans la vie est d’être malheureux?) Mais pourquoi est-ce ainsi? Puisque le bonheur existe, mais que nous ne sommes pas perpétuellement heureux, force m’est de conclure que c’est quelque chose en moi (mais inconscient) qui l’est. J’ai donc avantage à en devenir conscient.

Être heureux n’est pas une inconnue pour nous: nous avons tous des moments heureux, qui alternent avec des moments malheureux; c’est ce que j’appelle le yoyo de la vie. Autrement dit dans les montagnes russes de la vie, nous montons ou descendons selon les hasards du chemin -sur lequel nous avons très peu de contrôle (un jour je dirai comment avoir le contrôle).

«Être PLEINEMENT heureux» est tout à fait normal, et puisque c’est normal, nous avons tout ce qu’il faut pour cela (tout comme il est normal d’avoir du plaisir à manger parce que il faut manger pour vivre). Donc on PEUT être heureux, c’est tout à fait possible et des gens pleinement heureux, ça existe (bien qu’ils ne soient pas encore très nombreux). Mais alors, si tout le monde cherche le bonheur, pourquoi n’y a-t-il pas plus de gens heureux alors? Se pourrait-il que nous essayons d’être heureux de la mauvaise façon (ou, pour parler comme les mystiques, que nous cherchions le bonheur là où il n’est pas)?

Si l’on étudie la question, on remarque que l’humanité est encore très jeune, et comme tout enfant, ne sait pas encore vivre (nous croyons même que pour dormir, il suffit de se mettre dans un lit et de fermer les yeux); nous ne savons pas encore ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour être heureux. Nous ne venons pas au monde avec le réflexe du bonheur. Il faut apprendre. Comment? En faisant toutes sortes de choses. Parfois c’est bien et parfois on se trompe et on essaie autre chose (ce n’est pas en étant sage et en ne faisant rien qu’un enfant grandit et apprend la vie), mais dans tous les cas on a la conséquence (bonne ou mauvaise) de notre action, et c’est par la conséquence qu’on apprend (exactement ce que dit le karma): donc en agissant on apprend si notre action nous rapproche ou nous éloigne du bonheur. Et à la longue (après de multiples vies) on accumule… de l’expérience, et on est de plus en plus heureux.

Par exemple, tout le monde sait que la pluie a pour conséquence de mouiller. C’est très utile de savoir cela, car si on ne veut pas être mouillé, on sait comment agir avec elle: on peut se protéger (parapluie, imperméable). Mais supposons que la pluie parfois mouille et parfois non, au hasard; difficile dans ces conditions de savoir comment se comporter avec elle.

Pour le bonheur, au départ, on ne sait pas quoi faire. Alors on essaie une chose puis une autre, et on subit la conséquence. On s’efforce d’obtenir la richesse, la notoriété, la gloire, ou le pouvoir parce qu’on croit qu’obtenir l’une ou l’autre de ces choses va nous rendre plus heureux. Et quand on les a obtenues on s’aperçoit que ces choses apportent chacune des avantages ET des inconvénients, mais pas le bonheur véritable. Depuis des générations on répète même que «l’argent ne fait pas le bonheur» et pourtant, après tout ce temps, on essaie encore de devenir riche. Où est la logique? On n’a pas confiance, et on veut vérifier par soi-même?

Après de nombreuses vies passées à acquérir ces choses, il devient clair qu’elles ne rendent pas heureux. Alors, vient une vie où ces choses ne nous intéressent plus, la seule chose qui nous intéresse, c’est le bonheur. Et parce que ça nous intéresse, on le cherche, on le cherche intensément. Et parce qu’on le cherche, on est sûr de trouver. Et quand on a trouvé, on comprend:

RENDRE HEUREUX REND HEUREUX



«Du choc des idées…»






…jaillit la lumière de la vérité». Je ne sais pas à qui est attribué ce dicton français, mais il signifie simplement que «la confrontation d’opinions divergentes permet de révéler la vérité» (Encyclopédie LINTERNAUTE). Au Québec on dit parfois que «deux têtes valent mieux qu’une».

Il y a quelques années j’ai brièvement participé à un forum de discussion européen où il y avait une forte majorité de Français -peut-être 95%- (j’étais le seul Québécois). Et là je me suis aperçu qu’en France, on aime discuter (beaucoup plus qu’au Québec). À la télévision française il y a beaucoup d’interviews (on veut savoir ce que pense telle ou telle personne), de discussion, d’échange d’idées, et même de controverse. Et comme j’ai une tournure d’esprit philosophique, je me suis demandé pourquoi ce pays plus que d’autres: est-ce une caractéristique française? Est-ce à cause de l’éducation là-bas?

Un philosophe et un scientifique, un chrétien et un musulman, tout est raison pour discuter en France. «Du choc des idées jaillit la lumière». On veut savoir là-bas, alors il y a moult «choc des idées». On ne peut nier qu’il y ait en France une qualité intellectuelle exceptionnelle qui n’existe pas ailleurs. Ça ne veut pas du tout dire qu’on ne trouve en France que des intellectuels, loin de là, mais si on lit un peu et qu’on ne soit pas un parfait ignare, il est impossible de ne pas remarquer qu’il y a toujours eu plus d’écrivains, de poètes et de philosophes en France que partout ailleurs.

On traduit Racine et Stendhal pour pouvoir les lire aux États-Unis, au Royaume-Uni ou ailleurs, des gens de partout connaissent Lamartine, Voltaire, Descartes ou Pascal; on doute avec Sartre, explore avec Victor Hugo, sommes précis avec Zola, romantique avec Chateaubriand. De plus si les occidentaux peuvent apprécier la démocratie aujourd’hui, c’est que «l’aînée de l’Europe» a "donné le coup d’envoi" avec la Révolution de 1789.

L’expérience m’a montré que tous les peuples sont intéressants mais que chacun a ses forces. Par exemple, j’ai mentionné la qualité intellectuelle de la France, mais il y a aussi la spontanéité des Québécois, le savoir-faire allemand, etc. et c'est tous ensemble qu'on est le plus fort car «tout le monde peut apprendre de tout le monde». Notre faculté mentale est commune à toute l’humanité, et tous les individus disposent de ses bienfaits et de ses inévitables limitations (voir un peu partout dans le blog, notamment Tu peux), mais deux peuples l’incarnent particulièrement: les Américains (dans ce qu’elle a de plus pratique, terre-à-terre) et la France (dans la strate supérieure de ce mental: l’intellect).

Or en mettant ensemble ce dicton et la faculté intellectuelle, on se rend compte alors que si discuter fait «jaillir la lumière», c’est aussi très limitatif: cela renforcit l’individu que je suis en l’opposant aux individus que tous les autres sont; en d'autres mots, cela me fait sentir AUTRE qu’eux (c.a.d. un obstacle à la nouvelle conscience, qui n’est pas individualisante mais unifiante).

Ça signifie tout simplement que pour aller à la prochaine étape de l’évolution, il faut aller au-delà de notre faculté mentale. Et l’intellect occupe une strate supérieure de ce mental. Or nous avons vu que, de tous les peuples, c’est le peuple français qui incarne le plus la faculté intellectuelle (ce qui peut lui causer une difficulté supplémentaire présentement, mais sera un énorme avantage plus tard pour expliquer comment aller au-delà du mental).

Nous avons vu que la France s’est débarrassée de la noblesse et a déclarée l’égalité de tous, ce qui a sonné le début de la démocratie pour les autres pays (surtout occidentaux). Mais il y a un autre événement, plus récent celui-là, qui est une sorte de révolution, qui s’est passé en France et a influé partout dans le monde: mai 68.

Nous savons que le monde de demain sera très différent de celui d’aujourd’hui. Ce monde de demain, c’est nous, êtres humains, qui allons le bâtir, mais se pourrait-il que la France y soit plus sensible/réceptive et que là encore, elle donne l’exemple?

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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