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«La religion est OUT»




Je suis né dans une famille catholique, alors je parle davantage du catholicisme car je le connais bien, mais ce sont TOUTES les religions qui sont visées ici. Comprends-moi bien: les religions ne sont pas à négliger (et certainement pas à rejeter) car ce sont généralement elles qui nous rappellent que nous avons une dimension spirituelle (à moins que nous soyons familiers avec une forme ou une autre de spiritualité –qui est très différente de la religion) sinon nous risquons de verser dans un matérialisme improductif. Je respecte donc la religion –même si je ne suis pas du tout quelqu’un de religieux- mais je suis loin de prêter foi aux inévitables stupidités qu’elle énonce parfois (souvent avec une ignorance candide) car elle n’a pas l’expérience de ce dont elle parle. Il ne faut pas croire non plus que parce que certains Hommes (prêtres, pasteurs, imams ou rabbins) se servent de la religion comme prétexte pour nous dire quoi faire (ou éviter de faire), leur message spirituel n’a aucune valeur: il faut rejeter l’un tout en gardant l’autre, c’est tout.

Comme tout ce qui existe, la religion est à la fois une bonne et une mauvaise chose (nommes-moi UNE chose qui n’a que des qualités et pas de défauts, uniquement des avantages et aucun inconvénient). Quand l’humanité était plus jeune, les religions avaient un rôle important à jouer pour lui rappeler que les individus ne sont pas qu’un corps (mortel, comme tous les corps), mais qu’ils sont faits à l’image de Dieu: ÉTERNELS. Son principal défaut (il y en a plusieurs) est qu’elle est dogmatique, c.a.d. qu’elle nous DICTE ce que nous devons croire. Quand l’humanité était plus jeune, c’était OK, mais aujourd’hui l’humanité a vieilli, et nous avons besoin de comprendre, car ses habituelles réponses («c’est un mystère», «il faut avoir la foi») ne nous satisfont plus. Pas étonnant que partout dans le monde les églises (monastères, temples, synagogues et mosquées) se vident. Comme disait un de mes amis, dans un raccourci très saisissant: «La religion est OUT».

Par contre, deux sources de connaissance éminemment valables sont la science et la spiritualité, chacune ayant son propre champ de recherche –la matière pour l’une et l’esprit pour l’autre- toutes deux basées sur l’expérimentation, et toutes deux ayant sa propre méthode d’investigation. Évidemment, rien n’est parfait (ou plutôt complet –per fectus), science et spiritualité étant complémentaires plutôt qu’opposées comme on le croit généralement (ça veut dire que nous avons besoin des deux pour un savoir complet). D’ailleurs, c’est lorsque la science essaie de décrire l’esprit qu’elle montre sa profonde ignorance (elle appelle même ESPRIT ce qui n’est que notre être psychologique –mental, sentiments et émotions- et ignore tout du véritable esprit); d’ailleurs c’est lorsqu’elle parle de certaines choses abstraites (comme Dieu ou l’âme) –qui ne sont abstraites que pour elle- qu’elle montre le plus son ignorance.

La spiritualité n’est pas en reste non plus, car si elle remplit sa promesse de libérer l’être des contingences matérielles (de façon généralement temporaire, mais parfois permanente) afin de diviniser l’être, elle place ce divin dans un lieu si éloigné de la terre, qu’il faille l’abandonner (ou s’en détacher) pour trouver ce divin et ainsi assouvir son idéal de perfection. Les rares adeptes qui réussissent (le plus souvent après des années de discipline spirituelle) ont bien gagné le divin mais ils ont perdu le monde. Bien sûr, après avoir «réalisé» le divin, ils reviennent sur terre, pleins de compassion «pour les êtres humains» mais tout ce qu’ils peuvent faire c’est enseigner la voie qu’ils ont eux-mêmes suivi. Les «miracles» (ou SIDDHI: perfection) que ces rares personnes opèrent sont des lois/pouvoirs du monde divin appliqués au monde de la matière, et non des lois de la matière. Par exemple, nous savons qu’en vertu de la loi de gravité, un corps qui flotte dans l’air est impossible; or pour notre «soi véritable» (ou être spirituel/divin) se déplacer en lévitant (c.a.d. en «flottant dans l’air») est tout à fait normal.

Il est inévitable que science et spiritualité se rapprochent même si présentement les signes de ce rapprochement sont rares; de nos jours science et spiritualité semblent davantage être opposées que complémentaires (il y a des signes de convergence cependant, j’en parlerai un jour dans «La noétique»). Pour le moment je dirai seulement, que la science (qui est très jeune, car ses premiers balbutiements remontent à l’antiquité grecque) fera un énorme bond en avant en étendant son champ d’investigation à des domaines jusque là réservés à la spiritualité (qui existe depuis des milliers d’années, mais dont les multiples formes –mais à la théorie unique cependant- sont dues à son manque de précision). Pour qui sait déchiffrer les signes des choses à venir ce rapprochement est sûr d’arriver dans les prochaines dizaines d’années, et il y aura UN grand gagnant: l’humanité dans son ensemble.




La lente remontée







Récemment, lorsque j'ai parlé de la Catastrophe haïtienne, j'ai mentionné (sans l'expliquer) que l'humanité avait touché le fond en Europe en 1945, et que depuis ce temps ça remonte (assez chaotiquement, il est vrai). Cela nécessite une explication: de quel événement s'agit-il donc, et en quoi cela fait-il partie de la "descente"?

Je dirai tout d'abord que je ne souscris nullement à l'interprétation erronée que font certains "prophètes de malheurs" d'anciennes prophéties, et qui se plaisent à énumérer tous les malheurs que l'humanité devra endurer avant de disparaître. Si l'on comprend l'esprit de ces prophéties, on voit qu'elles prédisent la fin du mensonge et une nouvelle humanité, non la fin de l'humanité. D'ailleurs, les chances que l'humanité disparaisse sont de 0% et elle a un TRÈS BRILLANT avenir devant elle. Ceci dit, elle a connu (et connaîtra encore) des épreuves comme celle qui touche Haïti. C'est inévitable étant donné la nature des êtres humains .

On ne le sait généralement pas mais 1945 est une date charnière dans l'histoire de l'humanité. Je résume:

Après la 1ère guerre mondiale (la Der des Der, supposément) fut fondée en 1917 la Société des Nations (SDN), premier embryon de l'ONU, qui déclara avec enthousiasme qu'il n'y aurait "plus jamais" de guerres. 3 ans plus tard fut fondé en Allemagne un parti d'extrême droite, le parti
National Socialiste qui allait jouer un rôle de premier plan dans notre histoire. En 1933 le parti National Socialiste allemand (communément appelé NAZI) a été élu et, comme il y avait alors une grave crise économique et que les Juifs détenaient une grande partie des ressources économiques et financières du pays, se mit à promouvoir une doctrine des plus raciste que l'on ait connu: la primauté de la race aryenne, d'où les Juifs étaient totalement exclus. 6 ans plus tard les nazis déclarèrent la guerre à différents pays d'Europe car la race aryenne (= les Allemands de souche) se devaient de les dominer tous (voir Le racisme réincarné). S'ensuivit 6 ans d'une guerre terrible et généralisée. C'est lorsque les Nazis capitulèrent en 1945 que les Alliés découvrirent avec horreur les "camps de la mort" et l'affreux traitement réservé aux Juifs. Le parti nazi fut alors déclaré illégal (au cours du fameux procès de Nüremberg). La SDN devint l'ONU (Organisation des Nations Unies -qui n'a d'uni que le nom- et qui s'empressa de déclarer qu'il n'y aurait "plus jamais" de guerres.

Entre la solidarité mondiale et le racisme brutal des nazis, il ne s'est passé que 65 ans (c.a.d. très peu de temps à l'échelle de l'humanité). Tout un chemin parcouru, non? Résumons: dans sa descente, l'humanité atteint le fond de la rivière (égoïsme à outrance des nazis), donne un coup pied au fond, et commence à remonter; mais c'est une longue remontée en zig zag, avec des avancées et des reculs, et développe une "solidarité des nations" (qu'elle n'a jamais connu avant les nazis).

Pendant ce temps les médias d'information se développent à un point tel que notre planète prend des allures de "village global" (certains diront même que "tous les pays sont dans le même vaisseau spatial" appelé Terre). On peut entendre la même musique rock de New York aux
contreforts de l'Himalaya en passant par Paris. C'est la grande migration: la vie semble meilleure ailleurs, alors des gens de tous les pays migrent dans tous les pays. Quelqu'un au Canada envoie un courriel en France et reçoit la réponse la même journée. Grâce au web un individu a accès aux connaissances de millions d'autres. Il y a "mondialisation" des entreprises: on trouve des MacDonald à Los Angeles, Londres, Manille ou Kinshasa; des baskets NIKE vendus aux USA sont fabriqués en Chine, on achète un produit made in USA au Québec mais leur service d'après ventes est en Inde, etc. En même temps des choses inacceptables se produisent un peu partout. Un dictateur ou un autre fait parler de lui par sa brutalité ou son intransigeance. Les conditions mêmes de la nature semblent se liguer contre tel ou tel pays pour forcer la soldarité des autres pays. Bref, que les événements soient positifs ou négatifs, cette humanité est inextricablement liée d'un bout à l'autre de la planète, condition nécessaire pour que les nations s'unifient.

Difficile de voir où on va, mais visiblenent on y va tous ensemble. En fait, les seuls qui semblent savoir où l'on va n'osent pas le dire car on ne les écoutera pas: après tout nous sommes en démocratie et leur voix n'a pas plus de valeur que la nôtre. Mais qu'on sache ou non où l'on va, ne nous enpêchera pas de nous y retrouver.

Qu'elle le veuille ou non l'humanité-adolescente d'aujourd'hui deviendra une humanité-adulte demain





Une attitude ensoleillée





Ces derniers temps plusieurs amis blogueurs et blogueuses m’ont fait réaliser l’importance du sourire, de la bonne humeur et d’une attitude positive dans la vie. On aurait dit que ça venait de toutes les directions pour me rappeler que «l’important c’est pas tellement ce qui nous arrive que comment on y fait face» (disait textuellement l’un d’eux).

Je me suis souvenu alors d’une histoire intéressante (et pleine d’enseignements) que j’avais lu il y a bien longtemps et que je croyais avoir oublié depuis tout ce temps. Je vais te la conter de mémoire. Ça se passait en Inde. Un jeune homme faisait souvent le même rêve: il devait aller dans un village éloigné pour voir une personne importante et, pour y aller, devait traverser la jungle. Alors il était attentif à suivre l’étroit sentier qui traversait cette jungle, quand un tigre énorme et féroce lui barra la route. Il ne pouvait donc plus continuer, et se réveillait à ce moment-là. Ne sachant que faire le jeune homme décida d’en parler à son gourou, qui lui dit simplement: «Quand tu verras le tigre, souris-lui». Quelques jours plus tard le jeune homme refit le même rêve, mais quand le tigre lui bloqua le passage, il se souvint des paroles du vieux sage et lui fit son plus beau sourire. Alors l’énorme tigre diminua de taille, rapetissa, rapetissa, jusqu’à devenir… un mignon petit chat. Alors le jeune homme le prit dans bras et, tout en le caressant, continua son chemin.

Voilà mon histoire. Aujourd’hui, la conclusion me semble évidente, mais pendant toute une partie de ma vie, j’ai oublié de sourire. Alors mon tigre n’est jamais devenu un petit chat. Au lieu de cela, j’ai dû me battre avec tigre après tigre. J’ai réussi parce je suis positif «à tous crins», mais j’aurais tellement pu me simplifier la tâche si j’avais pris «une attitude souriante».

Quand j’étais plus jeune, j’ai lu un livre assez banal qui racontait cependant une anecdote intéressante et très instructive. L’auteur était un Sénégalais qui vivait en France et qui racontait que la première fois qu’il avait pris le métro à Paris, les gens avaient tous des visages si sérieux qu’il croyait que quelqu’un venait de mourir. Ce livre était si banal que je ne me souviens ni du nom de l’auteur ni du titre, mais je n’ai jamais oublié cette histoire car elle me rappelait mon enfance.

Enfant, je souriais rarement et toutes les photos de cette époque montrent un garçon grave et très sérieux. Un jour, à l’école, le prof m’a même demandé après la classe si ça allait à la maison ou si on me battait. «Mais non, ça va». Je ne comprenais pas et je cherchais à comprendre: pourquoi la vie n’est-elle pas perpétuellement joyeuse (en fait j’ai passé la plus grande partie de ma vie –ou plutôt de CETTE vie- à essayer de comprendre –voir mon cheminement): j’avais quitté un lieu plein de joie pour naître dans un monde où une certaine joie alternait avec une certaine souffrance. Pourquoi? C’était comme la question que je devais résoudre dans la vie.

Une de mes amies (étudiante dans un collège du nord de Montréal) a une façon royale de faire face aux obstacles de la vie. Elle imagine qu’elle est plus grande que l’obstacle devant elle, puis, comme une reine, l’enjambe et continue son chemin: ce ne sont pas de vrais obstacles. Voici une tentative d’explication, que le mysticisme connaît depuis des milliers d’années et que la science moderne (médecine, psychologie) a récemment redécouverte: La bonne humeur habituelle a un effet protecteur contre les inévitables événements désagréables de la vie (comme un bouclier nous protège des coups durs dans une bataille).

P
our qu’on comprenne plus facilement, je donnerai un exemple (fictif): un virus très nocif et infectieux se propage dans la population. Tous ceux qui l’attrapent meurent en 3 jours. Mais tous ne l’attrapent pas, seulement 70% d’entre eux: les autres semblent inexplicablement immunisés (c’est la science qui parle). Pourquoi, puisque tous les Hommes sont pareils? Eh bien non: tous les Hommes ne sont pas pareils: l’aspect psychologique est déterminant (la science est en train de le découvrir). Un Homme qui a peur de la maladie a plus de chance de l’attraper que celui qui sent une force intérieure l’envahir et qui, par conséquent, DOMINE la situation.

Durant la 2e guerre mondiale, des soldats, soudainement envahis par une sorte de "grâce" ou de force intérieure, sentaient que «Je suis en parfaite sécurité; rien ne peut me toucher», et sortaient sous les balles sans être touchés. C’est arrivé des dizaines de fois (les annales le racontent). Pourquoi, puisqu’une balle tue sans discrimination? Voilà qui pose une formidable question à la science, qui répond MIRACLE, SURNATUREL (c.a.d. que ne pouvant l’expliquer, elle rejette cela dans un autre domaine: «C’est de la religion; voilà», si tant est qu'elle y croit. Ce qui est une attitude très peu scientifique).

Attention: bien sûr le sourire aide plus que la moue, mais ce n’est pas suffisant. Une nette tendance à voir «la vie en rose» est aussi préférable à «voir le côté sombre des choses», est évidemment supérieur et éloigne de multiples désagréments, mais ne suffit pas non plus. Il s’agit ici d’un sourire INTÉRIEUR, comme si le soleil s’était levé dans notre cœur. Ce «sourire intérieur» est infiniment supérieur au simple sourire de la bouche, et nous prédispose naturellement à aimer l’autre (quel que soit cet autre).





La catastrophe haïtienne




En fait c’est l’Homme (l’être humain) qui m’intéresse au plus haut point, et ce qui se passe en Haïti me sert de prétexte à parler de l’Homme. Je ne commenterai donc la catastrophe haïtienne que très accessoirement.

Rien de ce qui arrive n’est négatif à 100%. JAMAIS. Quel que soit la situation, il y a TOUJOURS un aspect positif. La graine de l’arbre, avant de germer, doit pourrir; dirons-nous que la pourriture n’a aucun aspect positif? Ça permet à l’arbre de naître pourtant. Récemment un terrible tremblement de terre a frappé le peuple haïtien. Bien que ce tragique événement ait fait des dizaines de milliers de morts et détruit la maison de centaines de milliers d’autres, de nombreux aspects positifs résulteront de cette catastrophe. Il y a plusieurs aspects positifs dans ce terrible événement. Certains concernent le peuple haïtien lui-même tandis que d’autres touchent les autres nations dans le monde. Ultimement ça profitera à l’espèce humaine toute entière (à long terme).

On ne peut pas rester indifférent aux malheurs des autres, et je me suis aperçu que plusieurs blogs parlaient de la catastrophe d’Haïti avec une sympathie évidente, et même avec une compassion dont on n’est pas coutumier, comme si le malheur des uns faisait ressortir le meilleur des autres (ici on voit l’enseignement du Yin Yang qui fait sortir une bonne chose de son contraire).

À la télé de Radio-Canada on a pu entendre une Canadienne d’origine Haïtienne qui était si fortement positive que ça faisait chaud au cœur: entre des nouvelles d’édifices en ruines, de pannes électriques, de manque d’eau potable et de gens hagards errant dans les rues, elle (qui devait s’inquiéter pour ses proches là-bas) disait que «la seule chose positive est que maintenant nous repartons à zéro et tout est possible». Je ne sais pas son nom mais je lui dédie ce texte. Oui, TOUT EST POSSIBLE, mais pour le comprendre vraiment, il faut avoir perdu ce qu'on a -ou plutôt ce qu'on croit avoir. Au lendemain de la catastrophe, j’ai vu des centaines de gens marcher en chantant et en tapant des mains, et j’ai senti que c’est des choses comme celle-là qui font la grandeur de l’Homme car il peut passer à travers tout.

J’ai toujours vu que c’est dans l’adversité que l’Homme est le plus grand, que ce soit le tsunami au large de l’Indonésie, les tremblements de terre au Pakistan, en Iran, ou en Turquie. Si on regarde la réalité, on s’aperçoit qu’il y a UNE espèce humaine, accessoirement composée de 195 pays qui se croient –et agissent comme s’ils étaient- indépendants. Mais c’est faux! Nous sommes tous INTERDÉPENDANTS (ça veut dire que nous dépendons les uns des autres). Il suffit qu’un pays souffre pour que tous les autres soient attentifs à ses malheurs et accourent l’aider. Rien n’est plus beau à voir que cette formidable solidarité.

C’est lorsque les gens sont solidaires les uns des autres que l’espèce humaine est la plus forte car alors les pays agissent de concert (et donc sont moins égoïstes). Mais cette formidable solidarité entre pays, pourquoi ne la voit-on pas entre individus d’un même pays? Cette solidarité entre individus, on en voit des traces pourtant. La guignolée de Noël, par exemple: à chaque année un peu avant Noël, des milliers de gens donnent des victuailles ou de l’argent à un organisme qui gère le tout et qui redistribue tout cela ensuite à d’autres gens, qui grâce à ces dons, peuvent avoir un repas de Noël et quelques jouets pour les enfants.

Je vais dire une chose banale: quand on a tout perdu, on ne peut plus rien perdre: on ne peut que gagner. L’homme qui va se noyer et coule à pic dans la rivière, quand il touche le fond, il ne peut plus aller plus bas: un coup de pied au fond, et ça y est, il remonte. L’humanité a touché le fond (en Europe en 1945). Et maintenant elle remonte: c’est sûr d’aller mieux un jour. Mais ça prend du temps, ça n’en finit plus de remonter: ce n’est pas une remontée harmonieuse et en ligne droite; la remontée est à l’image de l’Homme: chaotique à souhaits, avec des avancées et des reculs. Mais bientôt sa tête sera hors de l’eau/danger, il respirera librement. Il rira et son rire dissoudra la grisaille de sa vie.

BIENTÔT CE SERA PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE







Le physique subtil





Notre vie sur terre n’est pas éternelle. Nous savons que nous mourrons un jour. En fait, c’est la loi: tous les corps meurent. C’est certain et inéluctable, il n’y a aucune exception. Sauf que… nos yeux ne nous montrent pas la réalité, ils ne nous montrent qu’une APPARENCE de réalité car nous percevons celle-ci à travers les lunettes déformantes de notre mental. Par exemple, le feu n’est ni mauvais ni bon: il brûle, c’est tout; mais s’il brûle ma maison, je considère qu’il est mauvais, et s’il cuit mon repas, je trouve qu’il est bon.

Tout ça pour dire que les choses ne sont pas ce qu’elles PARAISSENT. Tout ce qu’on peut dire de façon certaine, c’est que le corps meurt. Dire que lorsque le corps meurt toute trace de conscience disparaît avec lui, n'est qu'une hypothèse, c’est voir une APPARENCE et pas la réalité (le masque mais pas le visage sur lequel il est plaqué). Mais alors, que se passe-t-il donc lorsque quelqu’un «meurt» et surtout, quelque chose de lui subsiste-t-il?

Il est facile de répondre à cette question si on se souvient de l’exemple de LA BOÎTE: il est impossible de sortir d’une boîte une chose qu’elle ne contient pas déjà. Si je peux sortir une clé de la boîte, c’est parce qu’elle y était déjà contenue; la clé n’a pas été produite par la boîte, et lorsque celle-ci n’existera plus, la clé continuera d’ouvrir des portes. De la même manière ma conscience n’est pas produite par le cerveau (un peu comme le foie sécrète la bile). NON! Elle existe bien avant le corps, qui, lui, sert à sa manifestation terrestre. Lorsque le corps n’existera plus, la conscience, elle, existera encore (et si elle veut revenir sur le plan terrestre, elle devra prendre un nouveau corps –d’où la réincarnation).

Tout le monde a déjà vu un documentaire sur les NDE (Near Death Experience): des gens qui étaient cliniquement morts, puis qui sont revenus à la vie, et ont raconté leur expérience de vie sans corps (ou de vie après la «mort»). Leur témoignage est convaincant et nous avons souvent tendance à les croire… sauf si nous sommes sceptiques, bien sûr. Le scepticisme est une propension à douter de choses dont on n’a pas l’expérience directe, et c’est salutaire car ça nous protège de toutes sortes d’idées plus ou moins superstitieuses ou de fausses connaissances. Parfois le scepticisme est raisonnable et parfois il est déraisonnable.

Pour les NDE j’ai entendu tous les arguments des sceptiques, et il est légitime de douter du témoignage d’une personne. Mais quand des centaines de récits semblent converger et proviennent de personnes qui de toute évidence ne se connaissent pas, qui sont de différents pays et d’époques différentes, là le doute n’est plus permis, et s’il existe, est déraisonnable. Aussi déraisonnable que celui qui lit son journal du matin et vérifie personnellement tous les faits rapportés car il doute du témoignage des journalistes. Si on est sincère et qu’on veut savoir «ce qui est vrai», alors là on se doit de laisser son scepticisme de côté pour se questionner: «Et si c’était vrai?» En fait le scepticisme est très limitatif car il m’empêche de connaître des choses potentiellement très intéressantes sous prétexte que je n’en ai pas personnellement l’expérience.

Au printemps 2008 je venais de commencer ce blog (il y avait à peine une dizaine d’articles publiés) quand une amie blogueuse avec qui je correspondais (une Québécoise convertie au bouddhisme tibétain), touchée par mon expérience qui s’apparente à une NDE -qui s’apparente seulement car dans mon cas il n’y a jamais eu mort clinique mais coma de 9 jours (voir récit), me raconta ce qui lui était arrivé: elle avait eu plusieurs expériences hors-corps (qu’elle appelait des BARDO, à la manière tibétaine) et m’écrivait: «Au passage de la mort, tout est en double même cette vie et j'ai réalisé que même de l'autre côté, mes réflexes étaient les mêmes: me protéger, dominer ou donner et recevoir amoureusement».

Je la comprenais parfaitement, et pas besoin de mourir pour avoir l’expérience de la mort, la méditation suffit (mais une méditation profonde –qui ressemble à une mort). Dans une dimension (= plan d’existence) très proche du monde physique –que j’appelle pour cette raison le physique subtil- et où la plupart se retrouvent après la mort du corps, les conditions sont très analogues à ce que l’on connaissait dans le corps et on continue avec le même caractère, mêmes souvenirs terrestres, conscience de soi, etc. Il y a notre maison (sois sans crainte, on ne dort pas dehors), nos objets usuels, etc. On rencontre nos amis, et bien d’autres choses encore.

Rien de surprenant, cependant, car ce physique subtil est en quelque sorte le «moule» du monde physique: tout ce qui est sur terre trouve sa source là. Nous savons qu’ici TOUT est fait d’atomes (humains, animaux, végétaux et minéraux: tout). Mais dans cet océan d’atomes indifférenciés qu’est l’univers, qu’est-ce qui distingue cet homme de son chien, ou la montagne de la maison? Il a bien fallu que quelque chose moule tous ces atomes en forme d’homme, et tous ces autres, là, en forme de maison, non? Et puisqu’aucun scalpel n’a jamais révélé ce genre de moules, force m’est de conclure que ces moules sont non physiques, i.e. quelque chose assez proche de la matière, qui donne une forme particulière à tous les objets matériels, qui eux, sont faits d’atomes indifférenciés, c.a.d. qui n’ont pas de forme particulière.

En occultisme (OCCCULTE veut dire caché, comme autrefois dans: «ce qui n’est pas enseigné par la religion catholique doit être caché, sinon ils te brûlent sur le bûcher») on parle de dédoublement astral quand on sépare (pour un temps) le corps physique de son moule et qu’on se promène –plus ou moins librement- dans ce monde invisible mais très analogue au monde purement physique.

Les fondements du Yi King




Dans un petit texte d’une demi-page comme celui-ci je ne peux évidemment pas expliquer tout le Yi King. Il existe d’ailleurs de nombreux livres –de valeur inégale- qui le font. Je me contenterai donc d’en exposer les principes de base, histoire de faciliter son étude. Comme toujours, mon point de vue est philosophique.

«ERRARE HUMANUM EST» dit le proverbe. Oui, se tromper est humain. En fait, en étudiant la Nature, on ne peut que remarquer que, de tous les êtres, seul l’Homme peut se tromper car il n’y a que lui qui ait un choix: à chaque instant il peut choisir d’aller soit à gauche soit à droite, et avec le choix vient la possibilité de se tromper (s’il fait le mauvais choix). Que le choix soit bon ou non, il entraîne une conséquence, et c’est par la conséquence bonne ou mauvaise de mon action que j’apprends. Mais que faire si je n’ai pas la sagesse qui me permettrait de toujours faire le bon choix?

Il existe un ancien livre chinois, le Yi King (易經, litt. traité des changements/mutations) qui sous couvert de divination est suffisamment universel pour nous guider en toute circonstance. On peut le consulter en tout temps et aucun entraînement préalable n’est requis (l’étude du livre et la méditation de ses symboles/hexagrammes aide grandement toutefois). Traditionnellement en Chine, on consultait le Yi King à l’aide de tiges d’achillée ou de pièces de monnaie; en occident on peut utiliser ces objets chinois si l’on veut faire «couleur locale», mais c’est sans importance et toute convention personnelle donne d’excellents résultats. Ce qui importe, par contre, c’est la qualité du consultant: le Yi King offre TOUJOURS une réponse appropriée, mais plus le consultant aura approfondi l’étude du Yi King, plus sa réponse l’éclairera sur la marche à suivre.

«Dois-je accepter tel emploi?», «comment faire face à la crise financière?», ce n’est pas le Yi King qui peut me le dire, c’est moi, et il n’est pas question de remettre la décision à un tiers, fut-ce un livre qui a traversé les millénaires. Mais comme ma sagesse est limitée, j’ai tout avantage à faire appel à quelque chose qui peut m’aider à prendre une décision valable. Bien sûr, si je ne crois pas à une sagesse transcendante que je peux acquérir, je n’ai que l’intellect pour m’aider à vivre du mieux possible. Mais c’est un cul de sac qui donne de regrettables résultats (dont notre civilisation, basée sur l’intellect, est un exemple «frappant»).

Notre monde est une manifestation encore imparfaite de principes supérieurs éternels (n’en déplaise à ceux qui croient que tout cela est le produit du cerveau), et certains livres (comme le Yi King) m’aident à comprendre comment ces grands principes s’expriment sur Terre. C’est pourquoi il est hautement recommandable de méditer sur leurs symboles (comme les hexagrammes du Yi King).

En étudiant/méditant sur ces hexagrammes, on s’aperçoit qu’ils fonctionnent en «circuit fermé», un élément donnant naissance à son contraire, pour ensuite revenir à l’élément de départ, etc. Ainsi le travail (agir avec force): trop de travail fatigue à la longue, et risque de mener à la paresse (laisser-faire, relâchement); la paresse (qui est une propension à ne pas agir) conduit tout naturellement à réagir par un premier effort qui, si on continue à agir, mènera à la capacité de travailler.

On se souviendra alors du Yin Yang, où la dualité est dynamiquement en perpétuelle transformation d’un élément en son contraire. Par exemple, naissance et mort sont les deux pôles de la vie, et donc le fait de naître m’assure que je vais mourir un jour; et vice-versa, après que je serai mort, il est inévitable que je connaisse une nouvelle naissance un jour (d’où la réincarnation).

Pour conclure, on peut voir par ces exemples que le Yi King et le Yin Yang parlent tous deux le langage de la dualité, et comme le mental humain fonctionne en mode binaire/duel, il n’est pas surprenant qu’après des millénaires, ils n’aient pas vieilli: ils nous «parlent» encore car leur capacité à nous faire comprendre les choses n’a pas changé.



Les fondements du Yin Yang








Nous avons vu que ce qui caractérise l’être humain, c’est sa faculté mentale (très utile, mais bien mal utilisée), et que celle-ci ne peut percevoir ce qui est simple car elle fonctionne en mode binaire (anc.: mode dualiste). Par exemple, dans l’ancien symbole chinois du Yin Yang la dualité est représentée à tous les étages de la réalité (en commençant par le plus significatif pour l’Homme: la dualité bien/mal), le cercle extérieur (symbolisant l’UN originel et la pure perfection: l’origine de toutes choses) n’est pas directement perceptible.

Si l’on regarde le symbole du Yin Yang ci-dessus, on s’aperçoit que ce cercle n’est pas directement apparent. En fait il est là mais on ne le voit pas. On ne le remarque après coup que lorsqu’on regarde d’abord le Yang (partie claire) ET le Yin (partie sombre). C’est de la nature même du mental de déduire l’unité à partir de ses deux composantes (opposées ET complémentaires). Ainsi, on se définit soi-même comme homme ou femme, et pas comme être humain, car même si on sait théoriquement qu'on est de l'espèce humaine, c’est moins évident pour nous que le fait d'être un individu (homme ou femme).

C’est une limitation inévitable due à notre faculté mentale qui a aussi des avantages car cela nous permet d’agir plus efficacement (par exemple, ça nous a permis d’inventer la batterie en distinguant le pôle positif et le pôle négatif).

L’unité, SEULE, inclut tout ce qui existe, mais est très statique (idéal pour servir de support à l’ensemble des êtres et des choses et leur permettre d'exister), alors que ses deux éléments constitutifs (clair et sombre) sont beaucoup plus dynamiques et permettent l’interaction. Mais n’oublions pas que la partie blanche et la partie noire sont deux composantes de l’unité, de sorte que celle-ci est à la fois statique et dynamique, permettant à toute chose d’ÊTRE et d’AGIR.

L’humanité (à cause de son mental) a BESOIN d’avoir un problème à résoudre pour pouvoir trouver la solution, et ainsi apprendre (exactement comme l’élève qui a besoin d'avoir des problèmes à résoudre pour apprendre). En étudiant l’histoire de l’humanité, on s’aperçoit qu’elle est faite d’une succession de problèmes de toutes sortes qu’elle a dû résoudre, et qui l’ont mené là où elle
est aujourd’hui. Les guerres, par exemple, sont des périodes malheureuses (Yin) qui ont amené l’Homme à se dépasser lui-même (Yang). Autrement dit, le Yin et le Yang se fécondent mutuellement, et permettent ainsi le progrès/croissance de la chose observée (l'être humain, par exemple).

Mais ce n’est pas tout. En observant le symbole du Yin Yang plus attentivement, on s’aperçoit que la partie blanche contient un peu de noir et que la partie noire contient une petite partie blanche. Cela signifie qu’une chose donnée contient toujours un peu de son contraire, ce qui permet la complémentarité, plutôt qu'une opposition. Par exemple, l’homme a une toute petite partie féminine, et la femme, une infime partie masculine (c’est ce que Jung appelait l’ANIMUS et l’ANIMA); ça leur permet d’être complémentaires (= qui se complètent l’un l’autre) plutôt que des rivaux en perpétuelle compétition.

L’antique symbole du Yin Yang est riche d’enseignements, certes, mais il est assez abstrait, et à moins d’avoir une tournure d’esprit philosophique, il est plutôt malaisé d’en tirer un conseil pratique utile pour sa vie. C’est pourquoi il peut être intéressant (et avantageux) de lui adjoindre un ancien livre, le Yi King. C’est précisément ce dont je parlerai prochainement.


L’échange de cadeaux







Noël et le Jour de l’An sont passés; nous voici en 2010. Mais ces deux fêtes ont-elles un sens pour nous, ou bien n’est-ce qu’un phénomène de société, une coutume vide de sens à laquelle nous obéissons par habitude simplement parce que «tout le monde le fait»? Et quel sens a l’échange de cadeaux?

Si le Jour de l’An est fêté dans tous les pays, il n’en est pas de même pour le jour de Noël qui nous rappelle la Nativité et qui n’est fêté que dans les pays chrétiens. Par exemple, pour K (mon épouse, qui est Japonaise), aucune signification religieuse n’est rattachée à Noël; simplement, comme elle est au Canada depuis assez longtemps, elle constate que le 25 décembre est une fête importante. Puisque beaucoup d’entre nous sont d’anciens Chrétiens non-pratiquants ou même non-croyants, cela m’a fait réfléchir sur la signification de ce jour.

Souvenons-nous qu’il n’y a rien de totalement négatif ou positif: tout peut être utile à quelque chose; il faut seulement savoir «en quoi c’est utile» et rejeter le reste. Pour la période des Fêtes, c’est la même chose. Si on remonte assez loin dans le temps, on perçoit clairement le sens originel de l’échange de cadeaux, et aussi (puisqu’il y a évolution et que le monde se transforme) en quoi cette transformation représente un progrès ou une perte pour nous (nous ne voyons que l’APPARENCE des choses; ultimement il n’y a ni progrès ni perte: TOUT VA DANS LE SENS).

À la base de l’échange de cadeaux, il y avait le don –souvent mutuel. Il y a quelques milliers d’années, on donnait à quelqu’un de cher un objet personnel auquel on tenait et pour lequel il avait montré de l’intérêt. Le don avait alors un double sens: faire plaisir à cette personne et tisser des liens avec elle (plus une signification souvent inconsciente: couper le lien qui nous attachait à une «possession terrestre» -et donc s’en libérer).

De nos jours le cadeau (bien emballé comme il se doit) a remplacé le don. Il n’est plus question de se départir de quelque chose auquel on tient, mais d’ACHETER quelque chose de neuf –et si possible d’original (et plus c’est cher, plus c’est une preuve d’appréciation –croit-on). Presque tous les gens de mon entourage constatent et déplorent que Noël soit devenu une fête commerciale, mais tous (ou presque) achètent des cadeaux: ils se «plient» à la coutume; c.a.d. que la coutume, ayant perdu son sens, devient de plus en plus désuète (comme une coquille vide) et risque fort de tomber et disparaître. En fait il semble que cette coutume ne soit qu’une habitude, et comme toute habitude, a une tendance intrinsèque à se perpétuer et à durer –pour un temps- avant de disparaître.

Quand je reçois des cadeaux, parfois je suis content mais la plupart du temps je suis assez indifférent à la chose reçue (la seule chose qui me fasse plaisir –sur le coup et brièvement- c’est de «recevoir QUELQUE CHOSE»); et bien sûr, je feins d’être surpris/heureux quand je découvre le cadeau: «Ah! C’est trop! Vous n’auriez pas dû». Si je sens les choses comme cela, il n’est pas difficile de transposer et voir que «si c’est comme ça pour moi, c’est comme ça pour les autres aussi»; après tout, je ne suis pas différent d’eux: recevoir quelque chose fait toujours plaisir mais crée une obligation; et dans un monde hyper-individualisé comme aujourd’hui, on se méfie de toute obligation: «Il va sûrement m’offrir quelque chose; il faut que je lui achète un cadeau pour ne pas être en reste». C’est ainsi qu’une jolie coutume est devenue une corvée (sauf pour ceux qui aiment magasiner et dépenser): faire une liste des personnes à qui on veut/doit offrir un cadeau, puis aller de magasin en magasin à la recherche de LA chose originale, et enfin emballer tout cela pour que ce soit bien présentable.

À qui cela profite-t-il donc alors, puisque ce n’est ni à moi ni à l’autre? Dans cette affaire, il n’y a qu’un gagnant: le détaillant, qui lui, fait des affaires d’or (et derrière lui, le fabricant et le grossiste), qui compétitionne avec les autres magasins pour nous offrir «LE MEILLEUR PRIX» (si c’est leur meilleur prix et qu’ils font des profits mirobolants, est-ce que ça ne veut pas dire que le reste de l’année ils nous vendent trop cher???) Nous voilà donc restreint à un rôle de consommateur (pas tout à fait mais presque). Et ce qui devait être une véritable réjouissance est devenu un consumerisme littéralement effréné qui a très peu à voir avec la coutume originelle. Bien sûr, la joie de retrouver la parenté n’a pas complètement disparu, mais elle a grandement perdu en qualité (hypothétiquement si c’était totalement triste, nous serions stupides de suivre cette coutume, non?)

Bien sûr, il y a ceux qui se réjouissent vraiment, mais c’est parce qu’ils se réjouissent avec peu. Je ne suggère nullement que l’échange de cadeau disparaisse complètement et qu’il ne soit remplacé par rien. Comme toute coutume, c’est utile à «quelque chose». Il faut seulement «faire le ménage» là-dedans: conserver ce qui peut encore servir et jeter le reste. Inutile aussi de retourner en arrière pour restaurer l’antique DON. Il y a évolution et progrès, non? Alors on ne va pas faire revivre une ancienne coutume. La signification religieuse de la Nativité est aussi une chose du passé (mais d’un passé qui existe encore aujourd'hui pour certains -de moins en moins d’ailleurs). Il faut trouver un autre sens, renouveler la signification du don.

Le meilleur don que l’on puisse faire, c’est le don de soi (de son temps, pas de son argent). Mais bien sûr, à notre époque hyper individualiste, on est peu enclin à donner de son temps. CELA VA CHANGER: les circonstances mêmes nous y pousseront. Peu à peu tous les événements qui se produiront (même ceux que nous qualifions de hasard) nous amèneront à être davantage à l'écoute, attentif à l'autre, solidaires avec lui. Nous aurons tendance à être moins individualistes (tout en demeurant des individus, bien sûr). Les premiers balbutiements ont déjà commencé d'ailleurs, et cela ne peut aller qu'en s'accélérant. Inutile d’argumenter: «On ne voit pas vraiment la solidarité dont vous parlez». C’EST SÛR D’ARRIVER. L’humanité de demain sera TRÈS différente de celle d’aujourd’hui, nous le savons tous. Et ça peut se produire très rapidement: il suffit que le soleil paraisse, et on voit tout différemment. Un simple changement de regard; qui eut crû que ce soit si simple?

DEMAIN SERA PLUS BEAU QUE NOS PLUS BEAUX CONTES DE FÉE




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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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