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Être heureux



Je te salue ami



Toutes les créatures vivantes (humains et animaux) cherchent à être heureux –montre-moi quelqu’un qui s’efforce d’être malheureux. C’est tout à fait normal puisque nous sommes faits de béatitude et à travers toutes nos vies nous acquérons de plus en plus d’expérience : inconsciemment le plus souvent nous nous efforçons de retrouver ce bonheur ineffable que nous portons tous au plus profond de soi.

Mais la plupart cherche ce bonheur dans le cadre de la société. Et comme c’est une société basée sur les apparences, le bonheur qu’elle peut leur donner n’est qu’une apparence et non le véritable bonheur qui comble de façon permanente (comme une source qui assouvit toute soif, dit l'homme du désert). Antoine croit que la richesse peut le rendre heureux car cela lui permettra d’acheter tout ce que son cœur désire. Alors pendant des années il s’efforce de l’acquérir, devient riche, et découvre que non seulement il n’est pas plus heureux, mais qu’en plus il a oublié de jouir de chaque instant de la vie.

Martine est chanteuse. Tout ce qu’elle veut dans la vie, c’est être connue, avoir des milliers de fans qui l’écouteront chanter et qui se passionneront à son nom. Cette notoriété ne pourra que la rendre heureuse, croit-elle. Alors elle travaille si fort qu’elle finit par percer, et devient une star de la chanson. Mais elle déCHANTE bien vite : elle est encore moins heureuse qu’avant. Si on y pense, même le criminel cherche à être heureux (il a choisi une très mauvaise façon, c’est tout) : il commet son meurtre parce qu’il pense que cela va le rendre plus heureux –ou éliminer un obstacle à son bonheur (il ne tue pas pour être plus malheureux).

Richesse, notoriété, et toutes ces choses que la société accorde à ceux qui les cherchent obstinément (pour légitimes qu'elles soient) n’ont jamais rendu quiconque heureux. Par contre chercher à connaître sa vraie nature est signe qu’on est sur la bonne voie; ça peut prendre du temps, ça peut être difficile, mais au moins on cherche le bonheur là où on peut le trouver. Il en faut des vies pour en arriver à le chercher là; mais si on n’abandonne pas car on est certain de trouver. Combien de vies il a fallu, je ne sais pas. Pendant longtemps on cherche le bonheur là où on n’a aucune chance de le trouver (mais ça, on ne le sait pas). Comme Dalida qui disait : «L’argent ne fait pas le bonheur, mais je ne le sais réellement que depuis que je suis riche».

Puis un jour, à force de le chercher là où il n’est pas, on sent : oui, c’est là! Mais c’est formidable! C’est comme si on était perdu dans la forêt, et tout à coup on trouve une boussole. Alors on sait où on est et on sait où est la merveille : je peux creuser encore et encore, ça n’a aucune importance : c'est ! Et quand on a trouvé « le trésor » on est si heureux, tout ce temps occupé à chercher n'a plus aucune importance, on est C.O.M.B.L.É pour toujours. Et tout ce qu'on veut, c'est le partager.

J’ai découvert cette merveille un jour (ou plutôt, je le comprends maintenant, c'est elle qui m'a trouvé). Et comme je suis un homme bien ordinaire et que je n’ai rien de spécial, alors tu le peux aussi. D'ailleurs tout le monde a tout ce qu'il faut pour cela (et la découverte n'est pas réservée à quelques "élus" par génération; mais il faut d’abord le chercher, montrer que C'EST CELA qu'on veut). Tu connais le dicton CHERCHES ET TU TROUVERAS? Et bien c’est vrai, LITTÉRALEMENT.



La réincarnation


Je te salue ami

De nos jours de plus en plus de gens disent croire à une forme ou une autre de réincarnation, tandis qu’une majorité croient (plus par manque d’intérêt que par véritable conviction il me semble) que l’Homme n’est qu’un animal intelligent car rien ne prouve qu’il y ait une partie de lui qui survive ou se réincarne. (Ce qui précède n’est vrai que dans les pays occidentaux car pour les Orientaux –de l’Inde au Japon- la croyance en la réincarnation imprègne la vie quotidienne, de la naissance à la mort). Qu’en est-il au juste? L’Homme n’est-il qu’une mécanique matérielle dont le cerveau sécrète la conscience ou y a-t-il une âme ou un être intelligent qui habite son corps?

Nous avons vu que la Vie1 (= Conscience2) qui nous anime ne meurt jamais (cf.
LA VIE) et donc qu’une part de nous est éternelle. Mais cela, c’est sur son propre plan d’existence. Pourquoi s’incarnerait-elle sur Terre? En fait une partie inconsciente (et donc inconnue) de nous est peut-être éternelle, mais présentement une chose est absolument certaine : c’est que nous mourons. Nous appelons cette partie éternelle « l'âme » et la partie de nous qui meurt « le corps ». Certains croient que l’âme existe tandis que d’autres n’y croient pas, mais peu savent qu’en réalité nous sommes une âme qui a un corps –et non un corps qui a une âme. Or nous ne sommes généralement pas conscients de cette partie divine en nous, et c’est pour en devenir conscients que nous prenons un corps (=nous incarnons). (J’expliquerai cela en détail dans un futur article)

Mais apprendre que nous sommes divins et éternels prend généralement du temps (si tu plantes une graine aujourd’hui, tu ne t’attends raisonnablement pas à cueillir une pomme demain, n’est-ce pas?): si « le vrai soi » est éternel et qu’une vie humaine terrestre ne dure qu’une centaine d’années, il est évident qu’il nous faudra plus d’un corps pour apprendre que notre véritable nature est éternelle : d’où la réincarnation.

Ce court texte n’a pas pour but de convaincre qui que soit de la véracité de la réincarnation et c’est tout à fait légitime de ne pas y croire. L’important est de ne pas y croire aveuglément. Par exemple, pour moi il s’agit d’une certitude absolue3 née d’une expérience et je ne veux convaincre personne, mais simplement témoigner de ce que je vois (et c’est ce que je fais dans ce blog).


À l'école un professeur ne peut forcer ses élèves à croire que "l'eau est un liquide"; il ne peut que le dire, l'exposer du mieux qu'il peut et le plus logiquement possible, c'est tout. Après c'est à l'élève d'apprendre ou de ne pas apprendre; s'il apprend, il peut monter de classe. Sinon il devra revenir jusqu'à ce qu'il apprenne.

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1. Au moyen de la majuscule je distingue la Vie globale (que la religion appelle vie éternelle) dont la vie présente –et toutes nos autres vies- ne représentent qu’une infime partie; vie et Vie sont donc deux mots différents. 2. Toute vie est consciente, et réciproquement toute conscience est vivante (une conscience non-vivante, c.a.d. morte, est une impossibilité). Jésus lorsqu’il est devenu « conscient » d’être divin (= le Christ), n’a pas dit : Je suis Dieu mais Je suis la Vie. Il faut n’avoir pas vraiment réfléchi à la question pour croire que la vie est secrétée par la matière. 3. Selon Bergson « toute certitude n’est valable que pour son détenteur »; chacun doit donc trouver sa propre certitude (si c’est cela qu’il veut); tout ce que je peux faire, c’est 1) témoigner qu’il y a bien quelque chose à trouver, et 2) indiquer où chercher.










Responsables de tous


Je te salue ami,






Puisque nous sommes 6 milliards d’individus mais que nous appartenons tous à une unique espèce (l’espèce humaine), on peut en déduire que chacun de nous est responsable de tous les autres; la seule autre alternative, c’est que l’Homme est (et sera toujours) un animal (un animal, quel qu’il soit, n’est responsable d’aucun autre; sa seule responsabilité -très limitée- est envers lui-même. Haeckel a écrit : «Certains sont coupables, mais nous sommes tous responsables» et selon Dostoïevski: «Chacun de nous est responsable de tout devant tous
». Qu’ont-ils voulu dire par là? Pourquoi moi, qui vis au Québec, serais-je responsable d’un paysan afghan ou d’un ouvrier chinois inconnus?

Prenons des enfants, frères et sœurs d’une même famille. Chacun est un individu à part entière, indépendant (relativement) des autres : il a ses propres choses, ses propres pensées et sentiments, différents de ceux des autres. Mais comme ils font partie de la même famille, ils ont aussi des choses en commun qu’ils partagent; ainsi Médor est le chien de toute la famille et, si l’un d’eux a un ennui quelconque, c’est tous les autres qui lui viennent en aide. Normal : ils sont de la même famille. Vous voyez où je veux en venir, n’est-ce pas?

Nous sommes un individu supposément indépendant de tous les autres. Mais nous habitons tous la même planète et si certains souffrent, tous les autres se portent à leur secours. De plus si la planète est rendue inhabitable par tels ou tels d’entre nous, c’est tout le monde qui en souffrira (si l'Iran prépare la bombe ça me regarde car c'est aussi MA planète). Pourquoi? Dit mentalement, parce que nous sommes solidaires; l’âme, elle, préfère dire que nous sommes frères. Il y a bien 6 milliards d’Hommes et nous avons tous la même âme puisqu’il n’y en a qu’une.

Ce blog s’appelle CONNAISSANCE DE SOI. Mais de quel SOI s’agit-il? Du nôtre ou de celui des autres? ET SI C’ÉTAIT LE MÊME, QUI EST ENCORE INCONNUE POUR NOUS? Ça voudrait dire que nous ne connaissons pas toute une partie de nous-mêmes; nous ne savons même pas que tous les autres, connus ou non, font intimement partie de soi, puisque nous partageons le SOI (ou l’âme) avec eux. (Cf.
L’OCÉAN ET LES GOUTTES D’EAU).

Je dois donc changer en moi ce qui me fait croire que je suis séparé des autres. Pratiquement tous les jours même si je fais partie de la même famille que tous les autres êtres humains, il est complètement inutile de tenir compte du paysan afghan ou de l’ouvrier chinois (sauf si je les rencontre bien sûr). Par contre il est absolument essentiel d’abolir «tout ce qui m’isole» (= l’ego) de tous ceux, connus ou inconnus, qui croisent ma route (comme par exemple le commis de l’épicerie où je vais habituellement).
Ce commis d'épicerie, je n'ai pas besoin d'en faire mon ami. Mais il faut absolument qu'il cesse d'être "un anonyme" pour moi. Je peux simplement lui dire bonjour; lui montrer qu'il est un être humain, pas seulement "un employé du magasin". En vertu de la règle de réciprocité, en le saluant, c'est moi qui se sentira "un meilleur être humain".

Ici une note importante : en abolissant l’ego je ne retourne pas à la conscience originelle indifférenciée d’où je suis sorti (pas plus qu’enlever l’échafaudage d’un édifice terminé ne nuit à cet édifice). Mais «ABOLIR L’EGO» est une entreprise importante (et combien moins limitée, plus intéressante que la conscience habituelle, mentale, qui me montre une apparence de réalité: la réalité vue à travers des lunettes mentales).


Il s’agit d’abolir « tout ce que j’appelle moi » pour renaître à quelque chose de BEAUCOUP plus heureux; c’est l’équivalent d’une mort (l’équivalent seulement puisqu’on ne meurt pas); en d’autres mots on abolit l’illusion et on a accès à la réalité (qu’on ne voit généralement pas), qui est extrêmement heureuse –en comparaison notre vie actuelle –quelle qu’elle soit- est misérable. Cette transformation est l’équivalent de la chenille qui se transforme en papillon, sauf que là il n’y a pas de cocon. Mais tout cela n’a qu’UN but : nous rendre cent fois plus heureux.

(Voir aussi :
Être responsable et Chacun est responsable de tous)









Une espèce sans ego




Je te salue ami

J’ai déjà expliqué que les gens de la prochaine espèce (que j’appelle "l’Homme après l’Homme" parce qu’elle sortira de nous) seront individualisés (comme nous) mais n’auront pas d’ego. Mais pas d’ego, qu’est-ce que ça veut dire? Il est difficile pour nous d’imaginer cela: après tout, nous sommes affublés d’un terrible ego. Cet ego a déjà été très utile dans l'Évolution, mais c’est maintenant un obstacle qui nuit à l'homme et l’empêche de progresser et de prendre conscience de facultés EXTRAORDINAIRES (extraordinaires pour l’être mental que nous sommes). Cet ego est tout à fait comme un échafaudage. Un échafaudage, c’est très utile pour ériger un édifice; mais quand il est fini, on les enlève car ils ne sont plus utiles (de plus ils enlaidissent l’édifice).

L’ego a été très utile pour former dans cette vastitude originelle indifférenciée qu’on appelle la Vie des milliards et des milliards d’êtres vivants. Puis, dans cette multitude et avec l’aide du temps l’Évolution a élaboré un être individualisé dans la même espèce : l’Homme. Et maintenant que l’existence de l’Homme est bien établie, il est temps d’enlever l’échafaudage qui a servi à cela : l’ego. On peut dire sans craindre de se tromper que présentement l’Homme n’aide pas pas à rendre la Terre plus belle. Au contraire, non seulement son mode de vie est catastrophique pour elle (pollution de toutes sortes, vol éhonté de ses richesses sous prétexte d’exploitation), mais en plus il est responsable de la disparition de centaines d’espèces, tandis que des centaines d’autres sont menacées d’extinction (menacées par qui? Par l’Homme bien sûr). C’est un bilan et il n’est pas bon du tout. Mais cela avait été prévu de longue date par les grandes intelligences qui voient au développement de la Terre. Quelque chose de glorieux pour l’Homme peut même en résulter (à la condition que l’individu humain évolue, bien sûr).

Ici il se produit une chose remarquable. La Nature –par l’entremise de sa stratégie de développement, l’Évolution- s’apprête à faire sortir une nouvelle espèce de l’Homme (tout comme un jour elle a fait sortir l’Homme du singe). Mais il y a une différence importante. Lorsque le grand singe est devenu Homme, l’Évolution ne lui a pas demandé s’il était d’accord : elle a agi, c’est tout (tout comme une mère ne demande pas à son enfant s’il veut aller à l’école; elle l’y envoie, c’est tout). Mais avec l’Homme c’est différent : bien sûr, ce n’est pas l’Homme qui va se changer en « l’Homme après l’Homme », c’est l’Évolution qui va faire le travail, comme toujours. Mais là l’Homme peut collaborer. Et pour s’assurer de vouloir collaborer (d’y aspirer même), nous « récoltons ce nous avons semé », c.a.d. que TOUT ce qui arrive est le résultat de notre façon de vivre (même les événements que dans notre connaissance fort limitée nous qualifions de hasard). Autrement dit la situation devient -et deviendra- de plus en plus contraignante jusqu'à ce nous acceptions de changer et nous n'avons que nous-mêmes à blâmer pour cela puisque ce sont les conséquences de nos propres actions.

Comme je l’ai expliqué, c’est grâce à l’ego que nous existons; mais il y a aussi un énorme inconvénient à l’existence de l’ego et nous devons maintenant nous en débarrasser sous peine de ne pas réaliser les choses très intéressantes qui sont en nous (mais dont nous ne sommes pas conscients).



Mais comment exactement fonctionne l’ego? En m’isolant de la vaste conscience indifférenciée originelle, il a permis que j’existe, en quelque sorte, que j’aie une existence indépendante (en apparence seulement, puisqu’en réalité je fais toujours partie de cette conscience universelle –simplement, je n’en suis plus conscient). Mais en ce faisant cela m’a coupé de cette conscience universelle; et puisque ce n’était pas seulement à MOI que cet ego a permis d’exister mais à tous les AUTRES (en les dotant aussi d’un moi séparateur), je me suis retrouvé coupé de tous les AUTRES. C’est l’histoire de la goutte d’eau qui, pour pouvoir exister, a dû oublier qu’elle fait partie du vaste océan, et que dans cet océan il y a des milliards d’autres gouttes d’eau comme elle.

À cause de l’ego, je ne vois pas l’AUTRE tel qu’il est; je ne le vois que par rapport à MOI. Et c’est cela qui va disparaître dans la prochaine espèce. Mais c’est formidable! On n’y perd que ce qui nous fait sentir isolé. Et on y gagne la communication avec tout, partout. Si l’AUTRE est un autre seulement parce qu’il a un corps différent, mais que dans sa conscience c’est un autre SOI (avec d’autres connaissances, un cheminement différent, etc.), alors impossible de pas ne pas se sentir un avec lui.


Le mental dans le monde

Je te salue ami

T
outes les nations sont importantes mais jouent un rôle différent dans l'humanité (comme par exemple dans notre corps tous les organes sont importants mais ont une fonction différente). Le mental est une faculté très importante pour TOUS les êtres humains; et il n’est pas fait d’un bloc : on y distingue plusieurs composantes (ou « sous-facultés »), nous apprend la psychologie moderne. Tous les êtres humains, de quelle que nation qu’ils soient, disposent évidemment du mental, mais deux pays incarnent plus particulièrement cette faculté. Le premier c’est les États-Unis qui représente le mental dans ce qu'il a de plus terre-à-terre, de pratique (et pour moi le sens pratique est au niveau du bas-ventre): un excellent sens de l'organisation, doublé d'un sens des affaires hors du commun, un sens de la planification aussi. L'autre c'est la France. Moins pratique, certes, mais où on trouve une qualité intellectuelle inégalée (il n'y a pas deux pays comme ça au monde); elle a même vu grandir de grands philosophes et écrivains comme Voltaire, Diderot, Descartes, Pascal, Victor Hugo ou Jean-Paul Sartre. Pas étonnant que l'ainée de l'Europe soit aussi le pays des droits de l'homme. Avec elle, nous avons découvert la LIBERTÉ et l’ÉGALITÉ. Il nous reste encore à découvrir la FRATERNITÉ.



Évidemment, un Français ne se voit pas comme ça et il est facile de se sous-estimer. Ce que je dis est une vision de l’extérieur : il y a autant d’inégalités sociales en France que dans les autres pays, mais même un Français ne peut nier ce que peut représenter la France pour de nombreux pays dans le monde qui vivent des situations extrêmes. « La France, pays de la Révolution, patrie des droits de l’homme, etc. Quand on regarde autour de nous et qu'on essaie de recenser les pays où l'on peut se dire libres, égaux et fraternels, on est bien obligé d'admettre qu'il n'y en a aucun, France comprise... Mais que la Liberté, l'Égalité, la Fraternité soient des idéaux affichés mais jamais atteints a cependant une extrême importance... Et même si la situation en France n'est pas parfaite, loin s'en faut, même si nous ne sommes pas à la hauteur des idéaux affichés, il suffit d'aller faire un petit tour dans la plupart des pays de la planète (Zimbawe par exemple, actualité récente) pour se dire que finalement, on n'est pas si mal en France. Même s'il faut continuer à exiger mieux et veiller à ne pas régresser... » (Daniel Peron, Nord-Pas-de-Calais). Je ne dis pas que les Français sont meilleurs que les autres êtres humains. Bien sûr que non : nous faisons tous partie de la même espèce. Simplement ils ont davantage développé une qualité importante pour TOUTE l’espèce humaine : l’intellect.

Et « LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ » est beaucoup plus que la devise de la France : c’est un programme que nous devons réaliser de quelle que nationalité que nous soyons. Mais puisque de toutes les facultés humaines la France a plus particulièrement développé l’intellect, il est significatif qu’elle ait choisi cette devise. En fait LIBERTÉ et ÉGALITÉ sont déjà une réalité dans de nombreux pays (ceux dits démocratiques). La France a simplement montré la voie, puis elle a été imitée par d’autres.

Il devrait être évident que la FRATERNITÉ n’a été réalisée dans aucun pays encore. Les deux autres (liberté, égalité) trouvent leur origine dans la DÉMOCRATIE, qui est née dans la Grèce antique et qui à l’époque moderne s’est d’abord établie dans deux pays : les États-Unis (1788) et la France (1789), lors de la Révolution. Les É.U. sont donc officiellement la 1ère démocratie du monde (mais 1ère ne veut pas dire meilleure et on connaît les USA; ils n’ont qu’un seul intérêt : EUX-MÊMES –et une rare myopie politique). Et puis la statue new-yorkaise de la Liberté, on sait d’où elle vient, n’est-ce pas?

LIBERTÉ : Tout le monde est libre d’organiser sa vie comme il l’entend (ça n’a pas toujours été comme ça), et à notre époque il y des dictatures où ce n’est pas possible. Si dans beaucoup de pays occidentaux, nous sommes nés libres et égaux, c’est que nous avons imité la France, et nous sommes démocratisés.

ÉGALITÉ : De même, chacun est égal et mon vote vaut la même chose que celui du mécène local -officiellement du moins). Et un meurtre, c’est un meurtre, qu’il ait été commis par un pauvre, un riche ou n'importe qui.
FRATERNITÉ : Ce n’est pas encore une réalité (c’en est même assez loin à en juger par la situation présente). Aujourd’hui il n’y a pas UNE humanité, mais 195 pays (et certains sont amis, d’autres sont ennemis et d’autres encore, plus ou moins indifférents). Ce n’est pas une unité, c’est une conjonction d’égoïsme! Il existerait même des humains qui font la guerre à d'autres humains simplement parce qu'ils ne pensent pas comme eux, incroyable, non?
La chose importante pour moi, c’est la situation de l’humanité, et pas particulièrement celle de la France. Mais dans l’économie de la Terre, c’est la France qui représente le plus cette strate supérieure du mental qu’on appelle l’intellect, et qui peut comprendre. Et pour que l’espèce humaine puisse passer à la prochaine étape de l’Évolution, c’est précisément le mental qui doit être dépassé. Alors c’est toute l’humanité (ou en tout cas une partie significative) qui doit «changer de vitesse» et là la France a un rôle à jouer pour montrer le chemin. À nous de l’imiter ensuite.









Bisous



Je te salue ami


Beaucoup des lettres que je reçois de différentes femmes se terminent par « bisous ». Jamais de la part des hommes. C’est tout à fait normal bien sûr et ça ne démontre que de bonnes dispositions, mais comme j’ai une tournure d’esprit plutôt philosophique, ce mot somme toute fort banal m’a donné à réfléchir sur la différenciation homme-femme qui nous paraît si naturelle et j’aimerais te faire part de mes réflexions.

On constate tout d’abord une chose évidente, dont on peut toutefois tirer des conclusions qui peuvent nous éclairer sur notre place dans l’univers: ça peut sembler comme allant de soi mais cela n’est possible que parce que dans notre espèce (comme dans presque toutes les espèces animales)1 on distingue des individus mâles et des individus femelles2. Si l’on considère la réalité, que l’on soit homme ou femme est une chose accessoire (qui tient pourtant une énorme place –démesurée même- dans notre vie) : en réalité il n’y a que des êtres humains. En fait si l’on se considérait comme un être humain avant tout (au lieu de se croire homme ou femme), tu peux facilement imaginer, ami, que toute notre vie serait complètement différente puisqu'il n'y aurait cette nécessité (souvent consciente, mais parfois non) d’essayer de plaire à l’autre sexe.
Autrement dit chacun serait libre d’être lui-même indifféremment s’il est homme ou femme. Et comme chacun est différent, tout échange avec l’autre serait cent fois plus gratifiant et plus satisfaisant. Utopie? Collectivement, en tant qu’espèce, oui. Mais individuellement, non; dans tous les pays et à toutes les époques il y a eu quelques personnes qui avaient une conscience universelle (ni homme ni femme) bien qu'ils aient eu obligatoirement un corps d’homme ou de femme. Et ils ont témoigné que cette conscience universelle les rendait suprêmement heureux.

De nos jours on sent de plus en plus que ça ne peut plus continuer, quelque chose doit se passer; on ne sait pas quoi, mais c’est presque au point impossible déjà. On sent cette fébrilité dans l’air (chez les humains, puisque les animaux n’ont pas cela du tout). LE CHANGEMENT EXISTE DÉJA; il est déjà fait quelque part; il faut seulement qu’il s’établisse sur Terre. C’est cela la merveille qui va se produire dans l’humanité. On voit ces millions d’hommes et de femmes qui se regardent, sidérés : seul leur corps est celui d’un homme ou d’une femme, eux ils sont tellement plus. Alors ils oublient leur différence d’homme ou de femme, ils sont l’être humain. Et un grand rire gonfle leurs joues. Viens frère, viens rire avec moi sur une Terre heureuse.

Voilà, ami, ce qu’un simple mot comme « bisous » m’a amené à constater sur la nature humaine et sur l’avenir merveilleux qui attend patiemment que nous le désirions.
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1 Le corps de l’Homme étant sorti de celui de l’animal (plus précisément du grand singe), il est tout à fait normal de retrouver dans les deux règnes (Animal et Humain) cette différentiation sexuelle.. 2. Au tout début de l’Évolution animale la Nature (du moins terrestre) n’avait pas encore découvert les avantages considérables de cette différenciation sexuelle (surtout l’admirable diversité génétique que cela permet) que les bactéries (par exemple) ne connaissent pas; même les plantes étaient asexuées et ce n’est que depuis cette époque qu’il y a des plantes mâles et des plantes femelles. 3. Bien sûr que les femmes ont raison d’agir ainsi. Mais si on ne faisait plus cette différence, la question de l’égalité des sexes ne pourrait plus exister. 4. Au moyen de la majuscule je fais la distinction entre l’Homme (l’être humain en général) et l’homme (le mâle humain, par opposition à la femelle). Ainsi Homme et homme sont deux mots différents.




Trouver la solution



Je te salue ami



Si souvent des gens de ce site ou d’ailleurs semblent mettre la faute de leurs malheurs sur le divin1 (Pourquoi Dieu, s’Il existe, permet-Il cela?) ou découvrant qu’il y a des plans d’existence supérieurs au mental me demandent de leur indiquer une méthode pratique pour faire taire le mental en eux afin d’accéder à l’un ou l’autre de ces plans universels de conscience. Or je ne sais jamais quoi répondre puisque je n’ai pas réalisé ce silence mental. Tout ce que je sais faire c’est mettre temporairement (et à volonté) ce mental de côté afin de voir les choses d’un autre plan de conscience (beaucoup plus complet que le mental), puis je reviens dans notre monde pour l’exprimer. Et je peux faire cela depuis qu’un certain AVC il y a un peu moins de vingt ans a rendu mon corps handicapé (voir le récit détaillé ICI). Il n’y donc aucune gloire à en tirer (d’ailleurs ce n’est que l’ego qui puisse ressentir de la gloire et j’en manque terriblement).

Ma connaissance vient donc de ce plan et je reviens ensuite l’exprimer mentalement. Je ne suis donc pas un « sage » mais plutôt une sorte de traducteur qui dit en langage terrestre ce qu’il voit dans un ailleurs pas très éloigné de la Terre2. Mais il y un grand avantage à procéder ainsi : les sages ne peuvent parler que du plan où ils vivent habituellement et seul une infime minorité de gens peuvent les comprendre, alors que moi qui ne suis pas aussi sages qu’eux, beaucoup peuvent comprendre (quelques uns m’ont même déjà dit que je rendais tangible l’intangible).

Aujourd’hui je voudrais dire que ce même mental qui a permis à l’Homme de prendre la tête de l’Évolution terrestre et d’inventer toutes ces merveilleuses choses qui facilitent notre vie est devenu un obstacle à la faculté qui veut s'étabir en nous pour succéder3 au mental. Que de fois j’ai entendu des choses du genre : Le mental n’est pas parfait, mais c’est la meilleure chose que nous ayons. Peut-être que c’est cela que vous croyez, mais vous êtes beaucoup plus que le mental.

Puisque le divin a tout créé, il a créé l’Homme aussi, non? (À moins de croire que l’Homme a été formé par la Nature, ce qui repousse la question mais ne résout rien : qui a créé la Nature? L’univers? Qui a créé l’univers?) Donc, l’Homme a été créé par le divin (directement ou indirectement). Et comme l’Homme n’est pas la marionnette du divin, il est libre d’organiser sa vie comme il l’entend; et s’il a des problèmes, c'est parce qu’il l’a mal organisée : ce n’est pas la faute du divin, c’est la sienne propre.

Le mental est très habile à trouver des solutions. Ce mental fonctionne en mode binaire (duel, disent les mystiques). Donnez-lui un problème et il vous pondra la solution. Mais nous avons tous profondément enfoui en nous une faculté si supérieure au mental qu’on n’as pas
besoin d’avoir un problème pour pouvoir trouver la solution (dit autrement : la solution précède le problème). Cette faculté, les rares personnes qui ont appris à la développer et à s’en servir sont qualifiés de « sages »; ils sont en avance sur nous, ou plus évolués (c’est la même chose). Et maintenant, c’est l’heure de l’homme : ce n’est pas seulement quelques sages qui auront accès à cette faculté, mais l’espèce entière. (Je dirai comment dans un futur texte)

Ce qui est au-delà du mental, je l’appelle « Harmonie » faute d’un meilleur nom; mais ce n’est pas du tout ce qu’on entend habituellement par ce mot (simplement, ça semble être sa qualité principale –mais pas la seule cependant). Je crois que ça s’apparente au sens de l’unité. Je n’en donnerai qu’un seul exemple.

Un abonné du câble avait des ennuis avec la réception de son téléviseur. Il téléphone à la compagnie du câble qui lui envoie un technicien. C’était un jeune homme de race noire (un black comme disent les Français; les Américains perçoivent peut-être mal le noir car ils disent UN HOMME DE COULEUR) que l’abonné n’avait jamais vu. Or, tout le temps qu’il était là (env. ½ heure), pour une raison inconnue –ou pas de raison du tout, peut-être par pure grâce- régnait dans la pièce une atmosphère d’une harmonie inconnue (ce n’est pas du tout ce que l’on entend habituellement par ce mot) qui fait qu’il était IMPOSSIBLE qu’il y ait la moindre mésentente entre eux.

Voici des remarques après-coup, suivies d’une tentative d’explication:
- Cette Harmonie n’émanait ni de l’abonné du câble ni du technicien et ne rayonnait pas vers l’autre.
- Elle remplissait la pièce et tous deux baignaient dans cette atmosphère (comme l’eau du bain ou l’air qui nous entoure).
- Ces deux hommes ne se connaissaient pas. De plus ils étaient de races différentes. Et pourtant il y avait entre eux une sorte de fraternité (plus qu’une fraternité en fait). Et c’était réciproque. L’abonné a même senti pendant tout ce temps que le technicien était comme son fils.
- Pendant tout le temps qu’a duré l’expérience il était impossible qu’il y ait le moindre dérangement ou le plus petit malaise dans le corps.

Cette Harmonie n’appartient à personne en particulier –ou elle appartient à tout le monde- (comme l’air que nous respirons). En réalité, ceux qui ont l’expérience de cette Harmonie n’ont pas l’impression qu’elle leur appartient (tout comme le mental n’appartient pas à l’un ou à l’autre, mais est une faculté de l’humanité).

Si cela devient notre perception normale, il ne peut plus y avoir de conflit ou de guerre entre les pays; il ne peut plus y avoir mésentente ou querelle entre les individus; il ne peut plus y avoir de malaise ou de dérèglement dans le corps. C’est impossible.

Personnellement, depuis une quinzaine d’années, de nombreuses circonstances (début de maladie, maux de tête lancinant, douleur horrible dans le bas du dos, etc.) m’ont prouvé qu’un tout petit peu de cette Harmonie règle avantageusement tous les désordres corporels. Ce n’est pas que ça guérit: ça «irréalise» la maladie (l’Harmonie étant là, la maladie –ou le mal- ne peut plus exister). J’ai eu aussi quelques débuts de conflit/mésentente avec d’autres personnes; et là aussi le résultat est extraordinaire: on appelle l’Harmonie, et instantanément (pas au bout de 10 ou 20 min.) la situation est réglée à l’avantage de toutes les personnes concernées (pas à mon seul avantage). Encore une fois, tout se passe comme si, en présence de cette Harmonie, le conflit ne peut pas exister. Extraordinaire. Et simple, simple: on n’a pas l’impression qu’il faille faire de grandes choses pour que ça consente à intervenir (pas de concentration, méditation, etc). Alors on comprend que quoi qu’il arrive, on est en totale sécurité.
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1. Le mot Dieu contient tellement d’âneries (on se tue même pour sa définition), qu’à la suite de Sri Aurobindo, j’utilise le mot « divin » à sa place. Et le divin, je ne sais pas ce que c’est. (Je ne vois pas l’oxygène non plus, mais s'il n'y en a pas, je ne peux plus vivre) 2. Par respect pour une chose qui me dépasse et à qui je dois la vie, j’utilise la majuscule. C’est ainsi que j’écris la Nature, la Terre, l’Évolution. La seule exception est Dieu (je préfère dire « le divin ») car là, la majuscule a mal été utilisée.3. Pas se débarrasser de lui, mais décider à sa place puisqu’il est beaucoup plus compétent. L’animal a des émotions (comme la peur). Or quand l’Homme est venu, les émotions ne sont pas disparues, n'est-ce pas; au contraire, elles se sont raffinées dans l'Homme. Alors pourquoi craindre l'abolition du mental? Au contraire, au lieu d'utiliser seulement 10% du cerveau, nous en utiliserons beaucoup plus.








Tu es éternel



Je te salue ami

Regardes le déroulement d’une journée, du matin jusqu’au soir : tu sais qu’après le soir vient inexorablement le repos de la nuit, qui sera suivi d’un autre matin, et ainsi de suite tant que tu vivras (et même plus). La nuit tu es endormi dans ton lit, inconscient. Mais cette inconscience, tu ne la crains pas : au contraire, tu y aspires; après tout, ton expérience ne t’a-t-elle pas montré qu’après elle est un nouveau matin? Pourtant ce matin qui va naître, tu ne l’a jamais vu car il n’existe pas encore : c’est du futur. Mais croire au matin suivant n’est pas un acte de foi : c’est ton expérience qui te l’a prouvé.

Alors, est-il déraisonnable de croire que le soir de la vie sera suivi du matin d’une nouvelle naissance (après un bref repos)? Et pourquoi craindre cette inconscience qu’on appelle la mort puisque tu es éternel? Bien sûr, le corps qui nous est prêté à la naissance meurt (comme toute chose prêtée on doit la rendre un jour) mais toi tu ne mourras jamais. Présentement, croire que tu es une âme éternelle est un acte de foi pour toi, mais il n’en sera pas toujours ainsi (à la condition de chercher à connaître ta vraie nature): un jour tu le sauras par expérience.

La spiritualité n’a pas cessé de dire depuis des millénaires que l’Homme ne connaît pas sa vraie nature. Il se croit mortel parce que le corps meurt, et il croit qu’il est le corps; certains croient même qu’il est un animal simplement parce que son corps est issu de celui de l’animal. Il y a une histoire comme cela : le bébé lion qui a grandi parmi les moutons. Alors il croit qu’il est un mouton, naturellement. Jusqu’au jour où, voyant son reflet dans l’eau, il réalise qu’il est différent d’eux. Suit une série de péripéties où il assume sa véritable nature. Voilà : nous sommes tous des lions qui nous croyons des moutons (on ne connaît pas sa vraie nature).

Tu peux ne pas croire que tu es une âme éternelle sous prétexte que tu ne t’en souviens plus. Comme beaucoup, tu souffres d’une amnésie temporaire; mais une amnésie, ça se guérit. Un jour tu sauras de façon certaine que tu es éternel et que périodiquement tu viens vivre sur Terre. Mais se souvenir de ces différentes vies exige une technique spéciale, et peut être intéressant mais n’est pas du tout nécessaire pour connaitre sa vraie nature (tout comme d’enfant nous sommes devenus adultes, mais il n’est pas nécessaire de se souvenir de tous les repas que nous avons pris tous les jours pour grandir).




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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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